HOLLYWARE ENTERTAINMENT
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Fort de ses licences acquises par rachat, avec de grands noms de l'Entertainment, David Boyles fonde donc Hollyware, un nom valise basé sur Hollywood et Software, et pied-de-nez en direction de Hanna Barbera qui n'a pas pu récupérer les droits sur Les Pierrafeu ou Scooby Doo.
Au départ, l'entreprise se spécialise dans les jeux Amiga, et avec la réception très mauvaise de Jonny Quest : Curse of the Mayan Warriors, la société jette l'éponge, préférant se tourner vers des productions de programmes télé et cinématographiques. Boyles a conservé les licences qu'il avait rachetées à MicroIllusions au-delà de l'an 2000.
Cela dit, l'histoire de Jonny Quest mérite un petit récit : le jeu avait été développé en 1989 par un jeune programmeur du nom de David Jennings, et d'un graphiste appelé Jim Haldy. Le procès de MicroIllusions contre Hanna Barbera a retardé la sortie du jeu, et c'est David Boyles qui a racheté les droits du jeu, en même temps que les licences détenues par son patron à MicroIllusions.
La faillite de MicroIllusions a encouragé David Jennings à ressortir le code source de son jeu pour le faire éditer.
Mais c'est Hollyware (Boyles ayant désormais les droits du jeu) qui a sorti le jeu en 1993, après avoir tout de même rémunéré son programmeur. Mais le jeu a eu des résultats plus que décevants.
En 1998, Boyles renomme sa société en entreprise de production (Hollyware Transmedia), et n'abandonne pas le jeu vidéo, avec des licences comme la Roue de la Fortune ou Jeopardy. Mais ceci est une autre histoire.
R.I.P.
La société avait son siège social à Santa Monica, Californie.