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Rex Nebular Les dossiers d'Abandonware France Créé le 21/12/2003 |
Le lagon En revenant à moi, j'ai fait le point de la situation. Elle n'était pas brillante: le vaisseau qui m'avait attaqué ne m'avait laissé aucune chance et seule l'énergie de secours fournie par mon fidèle hamster bionique permettait encore le fonctionnement des systèmes de survie. Il ne me restait plus qu'à récupérer ce que je pouvais et à tenter ma chance à l'extérieur. Dans le cockpit, j'ai ouvert le panneau de service et pris le modulateur des boucliers de protection. Le réfrigérateur était presque vide. J'y ai pris un sandwich (pas très frais) et j'ai décroché les jumelles du mur du carré. Dans la salle des machines, j'ai récupéré un module de temporisation et un appareil de plongée autonome. Ensuite, en route ! Il n'était pas question de remonter à la surface où m'attendait un comité d'accueil assez agité. Evitant les mines et la pollution, j'ai ramassé au passage un poisson crevé et je suis arrivé devant une caverne sous-marine gardée par un monstre violet affamé et fort dangereux. J'ai farci le poisson avec le sandwich et lancé le tout dans le trou du monstre. Ça n'a pas traîné : le goinfre s'est emparé du colis piégé et est mort d'une intoxication foudroyante. J'ai pu ensuite entrer dans la grotte et, de là, remonter à la surface. La jungle Les abords du lagon étaient plats et herbeux, bordés de jungles et de montagnes boisées. Tout au nord, j'ai failli me faire dévorer par une ogresse effrayante; j'ai juste eu le temps de revenir sur mes pas pour éviter d'être écrasé par cette furie, et je suis parti vers l'ouest. En chemin, je suis passé près de la maison d'un sorcier. Surmontant ma peur et négligeant une marmite où bouillonnait une drôle de potion, je suis entré à l'intérieur. Sur la table, il y avait des fléchettes empoisonnées que j'ai emportées. Ensuite, j'ai continué vers l'ouest. Au détour d'un chemin, un singe m'a assommé avec une noix de coco et m'a volé mes jumelles. Quand j'ai repris mes esprits, j'ai continué vers l'ouest, en me faisant le serment qu'il ne s'en tirerait pas comme ça. Puis je suis arrivé dans un village au bord d'un fleuve. Une femme étendait du linge. Elle m'a parlé de «transmorphes» et de «gardiennes» et je n'ai pas très bien compris; J'ai dû prouver que j'étais un naufragé de l'espace et un homme véritable. Heureusement, mes connaissances techniques et mon ignorance des réalités domestiques ont fait merveille : elle m'a fait tout de suite entrer chez elle. Mais je ne savais pas encore que des spectateurs (qui étaient des spectatrices) profitaient de nos ébats... Quand je me suis réveillé, elle était partie, alors j'ai pris un fruit dans un sac pendu au mur. La voisine au nord n'aimait pas les hommes : j'ai compris ma douleur et j'ai décidé qu'on se reverrait... plus tard. En attendant, je suis revenu sur mes pas. Près de chez l'ogresse, j'ai mis des grandes feuilles sur un trou et j'ai posé le fruit sur les feuilles : elle est arrivée aussitôt et a été immédiatement prise au piège. Alors, je suis allé vers l'est. Au sommet d'un arbre, j'ai trouvé mon singe qui s'amusait avec mes jumelles; un bambou creux ramassé sur le sol m'a servi de sarbacane: j'y ai mis une fléchette. Le sorcier était un réducteur de têtes et j'ai si bien réduit la taille du singe qu'il a lâché les jumelles. Après les avoir récupérées, je suis allé au nord. La voie était libre. Près de la hutte de l'ogresse, j'ai ramassé deux os. Je suis monté sur son observatoire et avec les jumelles j'ai observé un drôle de bâtiment qui se dressait à quelque distance. Quelqu'un y est entré et a tapé sur le clavier un code, puis il a disparu. Vérifiant bien qu'il n'y avait personne aux environs, je suis entré dans le bâtiment. Et j'ai fait à mon tour le même code, j'ai été téléporté dans une base secrète...La base secrète Là, un autre comité d'accueil m'attendait, deux femmes qui ne plaisantaient pas. Elles ont pris mes affaires qu'elles ont mises dans un coffre-fort et elles m'ont fourré au trou. Il y avait quelqu'un dans la cellule voisine et j'ai pu discuté avec lui, à travers la cloison. Puis les gardes sont venus me chercher et m'ont fait allonger sur un chariot roulant pour un examen médical. J'ai discuté avec l'interne de service et j'ai pu obtenir pas mal de renseignements. Comme on finissait de causer, une explosion a retenti et elle s'est précipitée pour voir ce que c'était. J'ai profité de son absence pour prendre le scalpel qui se trouvait sur une table voisine, puis on a ramené un cadavre complètement roussi et le médecin chef est arrivé. J'ai vite compris qu'il valait mieux être coopératif et ça s'est à peu près bien passé. De retour dans ma cellule, j'ai reparlé à mon voisin et j'ai dévissé la grille d'aération avec le scalpel. Comme ça, j'ai pu arriver au poste de garde. Là, j'ai actionné les moniteurs puis j'ai ouvert les champs de force en appuyant deux fois sur le bouton rouge. Je ne vous dis pas le carnage que mon petit voisin a fait dans les environs: tout a été nettoyé. Alors, je suis revenu près du cadavre carbonisé. Au passage, j'ai pris un passe magnétique dans la deuxième cellule. Dans la main du cadavre, il y avait un magnétophone : j'ai pris la bande et je suis revenu près du coffre-fort où étaient mes affaires. Là, j'ai trouvé un autre magnétophone; j'y ai mis la bande et je l'ai écoutée : c'était une formule d'explosif. Le garde avait perdu un bras dans la bataille : en le mettant sur le scanner, j'ai ouvert le coffre et j'ai repris mon bien. Dans la pièce voisine, un autre garde était étendu par terre; je lui ai pris sa carte de crédit: après tout, elle n'en avait plus besoin. Le chemin vers le sud était bloqué par un dispositif de sécurité qui ne laissait passer que les femmes, mais un passage sur la plate-forme du «gender bender» a tout arrangé. Grâce au passe, j'ai pu entrer dans l'arsenal et l'entrepôt. J'y ai pris un module d'acquisition d'objectif et des étuis à explosifs. La mauvaise nouvelle, c'est qu'ils étaient vides; la bonne, c'est que j'avais la formule. Dans le labo, il y avait tout ce qu'il fallait pour bricoler: il ne manquait que l'alcool, mais j'ai acheté au bar une bouteille d'extrait de vodka qui a fait l'affaire ! 11 ne me restait plus qu'à remplir les étuis avec le produit...Au bar toujours, je m'étais assis à côté d'une fille qui se plaignait de son boulot : elle réparait les téléporteurs et apparemment c'était pas de la tarte. Un bout de papier dépassait de sa poche : c'était une liste des numéros en service, et ça allait rudement m'aider par la suite. En attendant d'aller plus loin, j'ai profité de ma féminité pour revenir voir la femme qui m'avait si bien arrangé au village. A force de discuter avec elle, j'ai réussi à lui emprunter un poulet à la broche et je suis revenu passer au gender bender. Heureusement, il fonctionnait toujours et j'ai été bougrement content de retrouver ce bon vieux Rex. Machopolis Grâce à la liste des téléporteurs, je suis arrivé dans une ville déserte. Le squelette qui m'attendait n'avait pas l'air frais, mais il y avait plus loin une voiture en état de marche: ça m'a permis d'explorer les lieux. Bruce était un acteur mégalo qui aimait bien s'habiller en femme; la combinaison de son coffre n'était pas sur la table et j'ai dû me contenter de son poudrier. Le chien du garage d'Abdul était un coriace et il avait une faim à tout dévorer. J'ai pensé m'en débarrasser en lançant un os pardessus la clôture, mais il est rentré par la fenêtre; alors j'ai placé le deuxième os sous la voiture qui l'a écrasé quand j'ai actionné le treuil. Dans le garage, il y avait un rétroviseur et un tube de colle pour le verre : peu de choses, mais j'ai tout emporté.A l'étage inférieur, j'ai visité le magasin de Machoprose Software et j'ai récupéré une lampe-torche sur le comptoir. A côté, un laboratoire devait travailler sur un canon laser; en tirant sur le levier, j'ai dégommé la cible, et, pris d'une inspiration soudaine, j'ai réfléchi le rayon avec la glace du poudrier: ça a fait un beau trou dans le plafond. Ensuite, je suis allé au Sandbar, un ancien restaurant de poissons. Il y avait une canne à pêche au mur et une clef dans le tiroir-caisse : une fois encore j'ai tout pris, car quand on est dans ma situation, on peut avoir besoin de n'importe quoi. Je suis revenu chez Bruce. Pas de chance pour lui, le rayon du laser passait par son living. En le déviant avec le rétroviseur, j'ai percé la porte du coffre et j'ai pris la clef qui s'y trouvait. Avec elle, j'ai ouvert la porte d'un vidéoshop; les films étaient sans intérêt et je me suis rabattu sur un téléphone portable. Non loin de là, au fond d'une impasse, j'ai eu la surprise de trouver un homme, un nommé Her-man, qui était un peu ermite. En discutant avec lui, j'ai appris pas mal de choses intéressantes. Comme il voulait des batteries pour son walkman en échange d'un faux passe qu'il avait fait, j'ai démonté la lampe-torche et le téléphone pour le satisfaire. Hélas ! les batteries de la lampe étaient déchargées : je les ai mises dans le téléphone et je suis revenu dans le vidéoshop pour remettre le combiné sur son support. En attendant que ça charge, je suis allé jusqu'à l'accès de maintenance de l'autoroute; Avec la clef du restaurant, j'ai fait descendre le bateau qui se trouvait au-dessus de la porte du restaurant. Ensuite j'ai repris les batteries qui s'étaient chargées, et je les ai remises à Herman avec les autres. Avec son faux passe, j'ai pu prendre l'ascenseur sud. A l'aide de mes jumelles, j'ai enfin repéré le vase que je cherchais, dans un bâtiment élevé, inaccessible à moins de pouvoir voler... ou nager. Juste au-dessous, il y avait le Sandbar et son bateau; j'ai démonté la canne à pêche et attaché le fil à un crochet qui dépassait d'un bloc de béton. Plus loin, sur un squelette, j'ai trouvé un autre passe, un vrai cette fois. Avec lui, je suis entré dans le poste de police. Les armes étaient sous clef, et je me suis contenté des détonateurs : je les ai fixés sur mes étuis à explosifs, et j'ai obtenu deux jolies bombes; Sur l'une, j'ai mis le module de temporisation pour en faire une bombe à retardement. Je suis revenu au restaurant et. ramassant le fil, je l'ai attaché au bateau, puis je suis allé au hublot d'observation nord et j'ai mis la bombe à retardement devant lui. Je n'avais plus qu'à revenir à toute vitesse sur la plate-forme supérieure où j'avais amarré mon fil à pêche : le cratère s'est rempli d'eau et, en tirant sur le fil, j'ai récupéré le bateau qui flottait à quelque distance. J'ai embarqué pour aller chercher mon vase. Mais un obstacle s'est présenté : un monstre marin qui avait l'air fort affamé. Ça n'était jamais que le quatrième qui voulait me bouffer depuis le début de l'aventure et je commençais à savoir m'y prendre : j'ai mis la bombe dans le poulet et je lui ai balancé le tout. Il a tellement aimé qu'il en a perdu la tête. Plus loin, j'ai ramassé une bouteille qui flottait sur l'eau et je l'ai remplie à moitié (ne me demandez pas pourquoi!). Je l'ai posée sur le piédestal à la place du vase afin de tromper le système d'alarme. Je venais de trouver la fortune. El ne me restait plus qu'à rentrer chez moi. L'astroport En essayant le numéro restant sur la liste des téléporteurs, je suis arrivé avec mon butin dans un astroport. Il restait encore un vaisseau en état de marche. Mais j'ai eu la mauvaise surprise de constater qu'il, était passablement délabré. Heureusement, j'avais de quoi le réparer. Une fois le module d'acquisition d'objectifs et le modulateur de boucliers remis en place, une fois le pare-brise recollé, il était bon pour le service. Malheureusement, ce type d'engin ne peut partir qu'en gravité zéro. J'avais repéré les commandes correspondantes dans la salle de contrôle où j'étais arrivé. J'y suis retourné et j'ai essayé la commande de temporisation, mais le résultat m'empêchait d'entrer dans le vaisseau. J'aurais été enlevé dans les airs et je me serais écrasé au sol lors de l'arrêt du dispositif. Je ne savais que faire quand, passant près de l'épave d'un autre vaisseau, une noix de coco qui tombait d'un arbre a fait jaillir une télécommande à mes pieds. J'étais sauvé. Dans la salle de contrôle, j'ai mis l'antigrav en position «télécommande» et j'ai embarqué de nouveau. J'ai activé la télécommande et j'ai tiré sur le levier de départ. Après, je n'ai plus eu qu'à regarder la destruction du navire qui m'avait abattu à mon arrivée. Puis, je me suis présenter chez Stone pour toucher mes 75 000 galactars. Mais quel dommage d'être aussi maladroit! |
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