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The Print Shop
Date de sortie
1985 (
)

Genre
Développement
Édition
Systèmes






Dosbox
Compatible avec la version 0.73
#impression
L'avis de Hoagie
Au début des années 80, l’achat d’une imprimante pour son ordinateur personnel n’allait pas de soi. Le choix se faisait entre les imprimantes à marguerite, capables de produire des lettres de très bonne qualité, mais chères et bruyantes, ou les imprimantes matricielles, qui utilisaient du papier en accordéon, avec leur tête d’impression qui avançait lentement de gauche à droite et de haut en bas en ronronnant bruyamment. Ces dernières convenaient pour des listings ou du texte brut, mais pas pour du courrier. Bref, on n’en voyait pas forcément l’utilité au moment où Martin Kahn, un programmeur fraîchement recruté chez Broderbund, propose à Doug Carlston de publier son logiciel Perfect Occasion, qui permet à l’utilisateur de créer des cartes de vœux ou d’anniversaire électroniques, en réalisant les illustrations sur son Apple II. La disquette peut ensuite être envoyée au destinataire qui verra la carte s’afficher à l'écran. Seule exigence de Kahn : que ce logiciel ne soit pas rétribué via son salaire, mais en royalties qu’il compte partager à égalité avec son compagnon, David Balsam, qui l’a développé avec lui. Carlston se montre intéressé, à condition que le logiciel devienne capable d’imprimer les cartes. Cela n’avait rien d’évident : il n’y avait alors pas de driver standard, chaque constructeur avait le sien. Néanmoins, Kahn et Balsam réalisent vite que devoir réaliser soi-même les images peut être rébarbatif, et tout le monde n’a pas un Apple II pour visualiser la carte. Il reprennent donc leur travail, David Balsam réalise tout un tas de petites illustrations en pixel-art, Broderbund contacte les constructeurs d’imprimantes pour obtenir les informations nécessaires, de nouveaux formats d’impression (comme les bannières sur plusieurs pages) et une interface très simple à base de menus successifs sont intégrés, et The Print Shop est commercialisé en 1984 dans une boîte contenant également des feuilles et des enveloppes colorées. Très vite, le besoin d’autres versions se fait sentir. Pour cela, Doug Carlston fait appel à un autre employé de Broderbund, Corey Kosak, un jeune surdoué tout juste majeur capable d’apprendre à coder rapidement sur n’importe quel format – par pure coïncidence, lui aussi est gay et se lie vite d'amitié avec Kahn et Balsam. Kosak adapte The Print Shop sur Commodore 64, Atari 400 et IBM PC, en intégrant les drivers des imprimantes propres à chaque format.
Dire que The Print Shop fut un succès est un euphémisme. Dès sa sortie, il s’incruste dans le top 10 des meilleures ventes aux USA et n’en décolle plus. Des dizaines de milliers d’utilisateurs l’adoptent – y compris Steve Wozniak lui-même – pour imprimer leurs créations, et dans toutes les fêtes d’anniversaire du pays, les bannières et cartes conçues avec The Print Shop font leur apparition – au grand dam de Hallmark, le leader américain des cartes de voeux. Grâce à ses trois packs d’images supplémentaires et son extension The Print Shop Companion proposant de nombreuses améliorations, puis ses mises à jour, The Print Shop est devenu une veritable rente pour Broderbund, tout comme Where in the World Is Carmen Sandiego, les deux séries contribuant au moins à la moitié de leur chiffre d’affaires. Les trois auteurs sont devenus millionnaires du jour au lendemain; enfin, pas tout à fait, car Doug Carlston mettait un point d’honneur à reverser les royalties à un rythme mensuel, mais sans plafond, pour assurer un revenu régulier à ses contributeurs et les dissuader de tout claquer dans une Porsche – ce qui n’empêchera pas Corey Kosak d’en acheter une ! Et évidemment, The Print Shop a boosté les ventes d’imprimantes matricielles, avec lesquelles il était souvent associé en bundle, multipliant d’autant ses ventes. Ce logiciel est pratiquement l’inventeur d’un genre, vite imité par PrintMaster de Mindscape (que Broderbund a attaqué en justice pour plagiat), Print Artist de Sierra, et les multiples logiciels thématiques du même genre de Disney Interactive.
Évidemment, cette première version paraît aujourd’hui bien primitive et n’a plus guère d’intérêt, surtout si on n’a pas moyen de rediriger la sortie imprimante vers une imprimante moderne ou un fichier PDF – c’est possible avec certains émulateurs Apple II. Néanmoins, The Print Shop et ses trois développeurs méritent le respect, tant ils ont rendu service à des millions d’utilisateurs autour du monde.
L'avis de Mon Ours
Dans la grande série des logiciels utilitaires, certains permettaient de faire des vidéos, des photos et leurs retouches, de la compatibilité... Bref à peu près toutes les activités étaient proposées. Si vous avez un doute et que vous vous dites, "non mais quand même pas les cartes d'anniversaires !", vous avez perdu. Avant la mode des anniversaires souhaités par carte électronique, The Print Shop proposait de faire tout à la fois les cartes en tout genre, les entêtes... En 1985, à la sortie du logiciel, Word était encore peu répandu et Internet un projet bien incertain. Compte tenu de ce contexte, The Print Shop comblait indéniablement un manque pour qui était intéressé par ce genre d'activités. Aujourd'hui, et en raison de qualités graphiques limitées et d'un gestion des paramètres limitée, il doit plus être vu comme une curiosité venue des temps anciens.
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Au début des années 80, l’achat d’une imprimante pour son ordinateur personnel n’allait pas de soi. Le choix se faisait entre les imprimantes à marguerite, capables de produire des lettres de très bonne qualité, mais chères et bruyantes, ou les imprimantes matricielles, qui utilisaient du papier en accordéon, avec leur tête d’impression qui avançait lentement de gauche à droite et de haut en bas en ronronnant bruyamment. Ces dernières convenaient pour des listings ou du texte brut, mais pas pour du courrier. Bref, on n’en voyait pas forcément l’utilité au moment où Martin Kahn, un programmeur fraîchement recruté chez Broderbund, propose à Doug Carlston de publier son logiciel Perfect Occasion, qui permet à l’utilisateur de créer des cartes de vœux ou d’anniversaire électroniques, en réalisant les illustrations sur son Apple II. La disquette peut ensuite être envoyée au destinataire qui verra la carte s’afficher à l'écran. Seule exigence de Kahn : que ce logiciel ne soit pas rétribué via son salaire, mais en royalties qu’il compte partager à égalité avec son compagnon, David Balsam, qui l’a développé avec lui. Carlston se montre intéressé, à condition que le logiciel devienne capable d’imprimer les cartes. Cela n’avait rien d’évident : il n’y avait alors pas de driver standard, chaque constructeur avait le sien. Néanmoins, Kahn et Balsam réalisent vite que devoir réaliser soi-même les images peut être rébarbatif, et tout le monde n’a pas un Apple II pour visualiser la carte. Il reprennent donc leur travail, David Balsam réalise tout un tas de petites illustrations en pixel-art, Broderbund contacte les constructeurs d’imprimantes pour obtenir les informations nécessaires, de nouveaux formats d’impression (comme les bannières sur plusieurs pages) et une interface très simple à base de menus successifs sont intégrés, et The Print Shop est commercialisé en 1984 dans une boîte contenant également des feuilles et des enveloppes colorées. Très vite, le besoin d’autres versions se fait sentir. Pour cela, Doug Carlston fait appel à un autre employé de Broderbund, Corey Kosak, un jeune surdoué tout juste majeur capable d’apprendre à coder rapidement sur n’importe quel format – par pure coïncidence, lui aussi est gay et se lie vite d'amitié avec Kahn et Balsam. Kosak adapte The Print Shop sur Commodore 64, Atari 400 et IBM PC, en intégrant les drivers des imprimantes propres à chaque format.
Dire que The Print Shop fut un succès est un euphémisme. Dès sa sortie, il s’incruste dans le top 10 des meilleures ventes aux USA et n’en décolle plus. Des dizaines de milliers d’utilisateurs l’adoptent – y compris Steve Wozniak lui-même – pour imprimer leurs créations, et dans toutes les fêtes d’anniversaire du pays, les bannières et cartes conçues avec The Print Shop font leur apparition – au grand dam de Hallmark, le leader américain des cartes de voeux. Grâce à ses trois packs d’images supplémentaires et son extension The Print Shop Companion proposant de nombreuses améliorations, puis ses mises à jour, The Print Shop est devenu une veritable rente pour Broderbund, tout comme Where in the World Is Carmen Sandiego, les deux séries contribuant au moins à la moitié de leur chiffre d’affaires. Les trois auteurs sont devenus millionnaires du jour au lendemain; enfin, pas tout à fait, car Doug Carlston mettait un point d’honneur à reverser les royalties à un rythme mensuel, mais sans plafond, pour assurer un revenu régulier à ses contributeurs et les dissuader de tout claquer dans une Porsche – ce qui n’empêchera pas Corey Kosak d’en acheter une ! Et évidemment, The Print Shop a boosté les ventes d’imprimantes matricielles, avec lesquelles il était souvent associé en bundle, multipliant d’autant ses ventes. Ce logiciel est pratiquement l’inventeur d’un genre, vite imité par PrintMaster de Mindscape (que Broderbund a attaqué en justice pour plagiat), Print Artist de Sierra, et les multiples logiciels thématiques du même genre de Disney Interactive.
Évidemment, cette première version paraît aujourd’hui bien primitive et n’a plus guère d’intérêt, surtout si on n’a pas moyen de rediriger la sortie imprimante vers une imprimante moderne ou un fichier PDF – c’est possible avec certains émulateurs Apple II. Néanmoins, The Print Shop et ses trois développeurs méritent le respect, tant ils ont rendu service à des millions d’utilisateurs autour du monde.

Dans la grande série des logiciels utilitaires, certains permettaient de faire des vidéos, des photos et leurs retouches, de la compatibilité... Bref à peu près toutes les activités étaient proposées. Si vous avez un doute et que vous vous dites, "non mais quand même pas les cartes d'anniversaires !", vous avez perdu. Avant la mode des anniversaires souhaités par carte électronique, The Print Shop proposait de faire tout à la fois les cartes en tout genre, les entêtes... En 1985, à la sortie du logiciel, Word était encore peu répandu et Internet un projet bien incertain. Compte tenu de ce contexte, The Print Shop comblait indéniablement un manque pour qui était intéressé par ce genre d'activités. Aujourd'hui, et en raison de qualités graphiques limitées et d'un gestion des paramètres limitée, il doit plus être vu comme une curiosité venue des temps anciens.

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