Knights of Xentar

Scénario

Vous êtes Desmond, un héros pourfendeur de monstres et sauveur de ces dames. Armé de votre fidèle épée et armure aux pouvoirs incommensurables, vous vous arrêtez dans un village pour y passer la nuit. Ni une ni deux, des bandits vous tombent dessus. Malgré leur férocité et leurs menaces, ils vous font pitié, ainsi vous vous contentez de moqueries pour les repousser. Trop tard, ils vous prennent tout ! Vos diamants, votre précieuse armure, votre pourfendeuse, vos vêtements, absolument tout ! C'est l'heure de la vengeance... Et pour retrouver vos diamants, vous aurez malheureusement à parcourir le monde entier ! C'était vraiment pas le moment d'être magnanime...

Gameplay

Le jeu nous présente une histoire entièrement linéaire, le tout enrobé dans un système de jeu inspiré de Final Fantasy et consorts. Autrement dit, vous avez un (ou plusieurs, à terme) personnage à faire évoluer en combattant des monstres, pour dévoiler le reste du scénario, pour avoir une plus grosse épée/armure, plus d'équipements, pour pouvoir tuer plus de monstres, aller plus loin dans le scénario, et ainsi de suite jusqu'à la fin du jeu. Explorer la carte révélera quelques quêtes (et scènes coquines) secondaires.

La magie prend vite une place centrale lors des combats, surtout une fois que vous avez Luna dans votre bande de héros. Cette dernière est effroyablement efficace jusqu'à la fin du jeu, et je ne saurais trop vous conseiller de chercher à l'ajouter à votre coterie au plus tôt.

Technique

Rien à redire, le jeu présente des graphismes VGA en 256 couleurs et des musiques MIDI de bonne facture. Le jeu prend en charge aussi le mode General MIDI pour les musiques, mais on sent bien que les musiques ont été composées pour les capacités particulières de synthétisation sonore des cartes Sound Blaster et consorts (tout ce qui est affublé d'une puce OPL Yamaha en somme). Mention spéciale aux miaulements dans la ville des femmes-chattes, qui sont faits à l'aide de musique MIDI, et non de sons digitalisés !

Trivia

Ce jeu fut renommé aux US "Knights of Xentar" pour de sombres histoires de copyright. Cela n'a pas empêché Megatech de s'en moquer au travers d'une scène de dialogue entre le personnage principal et le narrateur.

La série des Dragon Knight est en fait carrément toute une franchise : outre les jeux vidéo, il existe des OAV (dessins animés japonais directement distribués en VHS ou DVD), des mangas, et même des "dramas" (c'est à dire des fictions radiophoniques). Mais tout ça, c'est uniquement au Japon, hélas !

La traduction anglaise est bien souvent lointaine du texte original japonais. Par exemple, dans la version japonaise le héros n'est jamais décrit comme étant affublé d'une odeur corporelle pestilentielle, ni d'un petit pénis. De même, les dialogues où le narrateur s'en prend au personnage principal (ou l'inverse) sont des délires provenant purement de Megatech.

Le jeu existe en de multiples versions :
- Une version disquette, sans voix digitalisées
- Une version CD, rajoutant des voix digitalisées
- Une disquette officielle pour la version PC permettant d'enlever la censure des scènes coquines (mais seul le Japon aura droit à une version vraiment pour adultes, car vous ne verrez que le haut, même avec le patch)

Les autres jeux de la série existent aussi en deux version : des versions complètes pour ordinateur, et des versions censurées pour les console.

Le dernier épisode de la série est Dragon Knight 4. Là où le 3 est un JRPG traditionnel, et où les deux premiers nous faisaient explorer des donjons à la première personne, le 4 est un jeu de stratégie / tactique au tour par tour. Il est sorti notamment en version censurée sur la Super Nintendo, mais encore une fois au Japon seulement. Dragon Knight 3 est le seul épisode qui a connu un destin en dehors des frontières nipponnes, et le seul à exister sur PC.

Commandes

Le jeu se contrôle au choix à la souris ou au clavier. Commandes au clavier (liste non-exhaustive) :

- Entree : outrepasser la séquence ou ligne de dialogue
- Touches fléchées : se déplacer
- Échap : revenir à l'écran principal

Avis du testeur

Un jeu coquin qui se paie le luxe d'être un JRPG avec un scénario plaisant à suivre, et de l'humour à revendre. Parfois très lourd au niveau des dialogues (vous allez abuser de la touche Entrée, surtout vers la fin !), et les combats parfois trop durs (il va vous falloir entraîner votre coterie bien souvent), mais heureusement le jeu permet de faire passer les animations des combats et les mouvements sur la carte très vite.

Bien sûr les scènes érotiques sont le principal argument de vente du jeu. Enfin, de prime abord. Car bien que les dessins sont bonne facture, comme pour le reste du jeu, au final vous passerez bien, bien plus de temps à tuer du monstre et à parler aux personnages, qu'à pourfendre des culottes. En fait, toute la série des Dragon Knight est ainsi : les versions censurées restent des jeux à part entière. Celui-ci ne fait pas exception.

Saville (Jeu)

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