Page d'accueil
News
Notre définition
Participez
Jeux Abandonware
Abandonware facile
Dans le navigateur
Trésors exhumés
Sagas/séries
Démos/Shareware
Non Abandonware
Chambre vaudoue
Jeux éducatifs
Logiciels culturels
Advergames
Solutions
Trucs & astuces
Utilitaires
Dosbox.fr
F.A.Q.
Manuels
Magazines
Livres
Romans de Gilles
Livre de Hoagie
Guides de S.Rocher
BIIPER
Screenshots
Covers
Scans Disques
Publicités
Abandonware TV
Musiques
Logos&Sonneries
Compagnies
Personnalités
Compilations
Récompenses
Dossiers
Salons & Evts
Timelines
Parc Minecraft
Zone Membres
Forums
Discord
Page Facebook
Page Twitter
Page Instagram
Groupe Steam
Chaîne Youtube
Chaîne Twitch
Tests des membres
Fan Arts
Donateurs
L'équipe
Historique
Livre d'or
Aidez-nous
Contact
Partenariats
Liens sélectionnés
#creatperso #decors2dbitmap #fantasy #objets2dbitmap #texte #vuehaute
Complétez cette fiche
Vous avez des screenshots, un avis personnel, des fichiers que nous ne possédons pas et qui concernent ce jeu ? Vous avez remarqué une erreur dans nos textes ?
Dans ce cas, aidez-nous à améliorer cette fiche : en nous contactant via le forum.
Des questions ? besoin d'aide ?
Vous pouvez trouver de nombreuses informations et vous pourrez poser des questions à la communauté en allant sur notre forum : Abandonware Forums.
Pendant les années 1980, les jeux de rôle sur micro étaient pour la plupart issus du monde anglo-saxon. Phalsberg est une exception à la règle, puisque sorti en 1987 sur C64, il s’agit d’un jeu de conception complètement française mais ce n’est pas le premier sur Commodore puisque Danse macabre lui est antérieur. Œuvre d’un seul homme, Michel Valentin, Phalsberg est un RPG situé dans un monde médiéval fantastique.
Nous coulions des jours heureux
Le scénario n’a rien de révolutionnaire. Perdu au fin fond de l’espace, la planète Kalvor coulait des jours heureux sous la férule du bon roi Philoxal mais l’abominable Blackstar lui ravit le trône et l’emprisonna au fin fond d’un donjon tout en prenant soin de disperser les reliques royales, symboles du pouvoir, aux quatre coins du monde. C’est à vous, noble apprenti héros, que revient la lourde tâche d’arpenter le monde pour réunir les précieux objets puis enfin de libérer le bon roi. Bon courage ! Ça ne va pas être du gâteau !
Création de personnage
Le jeu débute par la création d’un personnage. Les caractéristiques: force, constitution, intelligence, etc. sont tirées aléatoirement de la manière suivante, vous pouvez choisir l’ordre dans lequel vous les obtiendrez et celui-ci est très important car le premier jet bénéficie d’un bonus de + 5, le suivant de +4 et ainsi de suite jusqu’à -2. Par exemple si vous souhaitez partir à l’aventure avec un guerrier, vous commencerez par la force, puis la constitution, ensuite les points de vie. Lorsque toutes les statistiques sont obtenues, vous pouvez alors choisir une classe, guerrier, magicien, prêtre ou voleur. C’est là que ça déraille, en effet, pour chaque profession, il y a des prérequis; par exemple, pour le guerrier il faut, entre autres, posséder une force supérieure ou égale à onze. Or, il est extrêmement difficile d’obtenir des résultats suffisants pour créer un personnage, vous serez donc amené à recommence cette phase de création de très nombreuses fois, ce qui deviendra très vite lassant.
Heureusement, vous pouvez esquiver la chose en choisissant l’un des personnages pré-tirés du jeu dont vous aurez soigneusement noté le nom. Il y en a un pour chaque classe; Beltamir est le nom du guerrier, par exemple. Ils sont visibles dans le répertoire du jeu avec le suffixe "PHA". Noter que vous pouvez aussi éditer l’un de ces fichiers avec un éditeur hexadécimal, comme tout y est indiqué en clair, il est facile de trafiquer les valeurs pour obtenir un résultat correspondant à vos attentes.
Errance sans but
Une fois que vous aurez choisi un personnage d’une manière ou d’une autre, vous accédez à l’écran de jeu en lançant un second programme. La carte du jeu est en vue de dessus dans le plus pur style des premiers Ultima. Sur le côté droit est affiché un compteur de temps, un compteur d’énergie, la position de votre personnage et un menu qui contient les commandes principales du jeu qui sont décrites dans la documentation. En bas de l’écran, une zone contient les interactions du personnage avec son environnement.
Votre personnage se déplace sur le carte où il peut-être attaqué par des monstres errants à tout moment. Lorsqu’il parvient à certains endroits spécifiques, une description des lieux ainsi qu’un dessin très sommaire lui permettent de visualiser celui-ci, il faut alors noter soigneusement toutes les indications données. Ensuite une liste de 49 verbes d’action apparaît, le choix de l’un deux amenant en général à une énumération de types d’objets puis à une dernière litanie de noms. C’est très laborieux, d’autant plus que chaque terme est écrit sous une forme abrégée dont la signification n’est pas toujours évidente et que ces menus ne sont pas contextuels, tous les mots s’affichent même s’ils n’ont aucune utilité à ce moment précis.
Lorsque vous vous déplacez ou agissez, votre dose d’énergie baisse, et lorsqu’elle atteint zéro, vous êtes mort. Heureusement, vous regagnez des points d’énergie en dormant, mangeant ou buvant, cependant, assurez-vous que vous possédez un nombre de points d’énergie conséquent lors de la création du personnage si vous ne voulez pas mourir après quelques pas ! Les points d’expérience se gagnent en tuant des monstres comme dans les premières versions de Dungeons & Dragons; vous les convertirez en points de caractéristiques lorsque vous serez chez un mage ou un sorcier. Vous poserez aussi des questions qui vous aideront à localiser les objets que vous cherchez.
C'est pas beau, le CGA
Graphiquement, le jeu est en CGA quatre couleurs. Si les graphismes stylisés sont clairs et lisibles, les dessins intermédiaires sont plutôt moches et franchement pas nécessaires. Le son se réduit à quelques bips désagréables. Le maniement du jeu se fait au clavier avec les flèches de direction. Comme dans la plupart des jeux de cette époque, il n’y a qu’un seul fichier de sauvegarde. Quant à la difficulté, c’est difficile à dire, si les combats sont en général assez faciles, je n’ai pas trouvé trace de gens ayant fini le jeu.
Un auteur énigmatique
D’après la courte biographie qui se trouve à la fin du manuel, l’auteur du jeu Michel Valentin a été tour à tour acteur de théâtre, peintre, décorateur, metteur en scène avant de se mettre à la programmation de jeux. Avec un tel curriculum, récolter des renseignements sur le personnage devrait être plutôt facile, or on ne trouve rien à part qu’il a créé un autre jeu sur Amstrad CPC, intitulé Série noire et basé sur la série télévisée du même nom qui adaptait des romans parus dans la célèbre collection "Série Noire" de Pierre Duhamel. En tout cas, je ne serais pas étonné d’apprendre que cette biographie est totalement fantaisiste, comme cela se faisait encore beaucoup à l’époque !
Un rescapé de la préhistoire informatique
Phalsberg est un jeu qui a été considéré comme perdu, puis retrouvé ces dernières années sur PC et Commodore C64, une version Amstrad est mentionnée mais son existence n’est pas avérée.
Installation
Fonctionne sous DOSBox. Nous vous proposons une version automatique divisée en deux programmes : la création de personnages et le jeu proprement dit.
Fabrice Debaque

Le scénario n’a rien de révolutionnaire. Perdu au fin fond de l’espace, la planète Kalvor coulait des jours heureux sous la férule du bon roi Philoxal mais l’abominable Blackstar lui ravit le trône et l’emprisonna au fin fond d’un donjon tout en prenant soin de disperser les reliques royales, symboles du pouvoir, aux quatre coins du monde. C’est à vous, noble apprenti héros, que revient la lourde tâche d’arpenter le monde pour réunir les précieux objets puis enfin de libérer le bon roi. Bon courage ! Ça ne va pas être du gâteau !

Le jeu débute par la création d’un personnage. Les caractéristiques: force, constitution, intelligence, etc. sont tirées aléatoirement de la manière suivante, vous pouvez choisir l’ordre dans lequel vous les obtiendrez et celui-ci est très important car le premier jet bénéficie d’un bonus de + 5, le suivant de +4 et ainsi de suite jusqu’à -2. Par exemple si vous souhaitez partir à l’aventure avec un guerrier, vous commencerez par la force, puis la constitution, ensuite les points de vie. Lorsque toutes les statistiques sont obtenues, vous pouvez alors choisir une classe, guerrier, magicien, prêtre ou voleur. C’est là que ça déraille, en effet, pour chaque profession, il y a des prérequis; par exemple, pour le guerrier il faut, entre autres, posséder une force supérieure ou égale à onze. Or, il est extrêmement difficile d’obtenir des résultats suffisants pour créer un personnage, vous serez donc amené à recommence cette phase de création de très nombreuses fois, ce qui deviendra très vite lassant.
Heureusement, vous pouvez esquiver la chose en choisissant l’un des personnages pré-tirés du jeu dont vous aurez soigneusement noté le nom. Il y en a un pour chaque classe; Beltamir est le nom du guerrier, par exemple. Ils sont visibles dans le répertoire du jeu avec le suffixe "PHA". Noter que vous pouvez aussi éditer l’un de ces fichiers avec un éditeur hexadécimal, comme tout y est indiqué en clair, il est facile de trafiquer les valeurs pour obtenir un résultat correspondant à vos attentes.

Une fois que vous aurez choisi un personnage d’une manière ou d’une autre, vous accédez à l’écran de jeu en lançant un second programme. La carte du jeu est en vue de dessus dans le plus pur style des premiers Ultima. Sur le côté droit est affiché un compteur de temps, un compteur d’énergie, la position de votre personnage et un menu qui contient les commandes principales du jeu qui sont décrites dans la documentation. En bas de l’écran, une zone contient les interactions du personnage avec son environnement.
Votre personnage se déplace sur le carte où il peut-être attaqué par des monstres errants à tout moment. Lorsqu’il parvient à certains endroits spécifiques, une description des lieux ainsi qu’un dessin très sommaire lui permettent de visualiser celui-ci, il faut alors noter soigneusement toutes les indications données. Ensuite une liste de 49 verbes d’action apparaît, le choix de l’un deux amenant en général à une énumération de types d’objets puis à une dernière litanie de noms. C’est très laborieux, d’autant plus que chaque terme est écrit sous une forme abrégée dont la signification n’est pas toujours évidente et que ces menus ne sont pas contextuels, tous les mots s’affichent même s’ils n’ont aucune utilité à ce moment précis.
Lorsque vous vous déplacez ou agissez, votre dose d’énergie baisse, et lorsqu’elle atteint zéro, vous êtes mort. Heureusement, vous regagnez des points d’énergie en dormant, mangeant ou buvant, cependant, assurez-vous que vous possédez un nombre de points d’énergie conséquent lors de la création du personnage si vous ne voulez pas mourir après quelques pas ! Les points d’expérience se gagnent en tuant des monstres comme dans les premières versions de Dungeons & Dragons; vous les convertirez en points de caractéristiques lorsque vous serez chez un mage ou un sorcier. Vous poserez aussi des questions qui vous aideront à localiser les objets que vous cherchez.

Graphiquement, le jeu est en CGA quatre couleurs. Si les graphismes stylisés sont clairs et lisibles, les dessins intermédiaires sont plutôt moches et franchement pas nécessaires. Le son se réduit à quelques bips désagréables. Le maniement du jeu se fait au clavier avec les flèches de direction. Comme dans la plupart des jeux de cette époque, il n’y a qu’un seul fichier de sauvegarde. Quant à la difficulté, c’est difficile à dire, si les combats sont en général assez faciles, je n’ai pas trouvé trace de gens ayant fini le jeu.

D’après la courte biographie qui se trouve à la fin du manuel, l’auteur du jeu Michel Valentin a été tour à tour acteur de théâtre, peintre, décorateur, metteur en scène avant de se mettre à la programmation de jeux. Avec un tel curriculum, récolter des renseignements sur le personnage devrait être plutôt facile, or on ne trouve rien à part qu’il a créé un autre jeu sur Amstrad CPC, intitulé Série noire et basé sur la série télévisée du même nom qui adaptait des romans parus dans la célèbre collection "Série Noire" de Pierre Duhamel. En tout cas, je ne serais pas étonné d’apprendre que cette biographie est totalement fantaisiste, comme cela se faisait encore beaucoup à l’époque !

Phalsberg est un jeu qui a été considéré comme perdu, puis retrouvé ces dernières années sur PC et Commodore C64, une version Amstrad est mentionnée mais son existence n’est pas avérée.

Fonctionne sous DOSBox. Nous vous proposons une version automatique divisée en deux programmes : la création de personnages et le jeu proprement dit.
Fabrice Debaque

Vous avez des screenshots, un avis personnel, des fichiers que nous ne possédons pas et qui concernent ce jeu ? Vous avez remarqué une erreur dans nos textes ?
Dans ce cas, aidez-nous à améliorer cette fiche : en nous contactant via le forum.

Vous pouvez trouver de nombreuses informations et vous pourrez poser des questions à la communauté en allant sur notre forum : Abandonware Forums.














barbarian_bros (Screenshots, Version automatique), Old-Games.RU (Crack, Manuel en français)
Partenaires Jeux
PC Savegames
Dosbox
Planète Aventure
Resident Evil Fr
Jeux de Jadis
Partenaires RetroActu
Le mag MO5.com
Rom Game
Emu-France
Megatest.fr
Associations
Association WDA
Association MO5
Partenaires Geek
Geekipedia
Another Retro World
Sites Amis
Livres de G. Ermia
Blog BD - La Kavaseb
Twitch de DNADNL
Le blog de Half Wolf
PC Savegames
Dosbox
Planète Aventure
Resident Evil Fr
Jeux de Jadis
Partenaires RetroActu
Le mag MO5.com
Rom Game
Emu-France
Megatest.fr
Associations
Association WDA
Association MO5
Partenaires Geek
Geekipedia
Another Retro World
Sites Amis
Livres de G. Ermia
Blog BD - La Kavaseb
Twitch de DNADNL
Le blog de Half Wolf