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Silverload est un jeu d'aventure élaboré par Millennium Interactive et distribué par Psygnosis. Il est sorti en 1995 sur PC puis en 1996, sur Playstation.
Une histoire triste et cruelle
Dans ce jeu d'aventure, vous incarnez un "bounty hunter", un chasseur de primes et vous rencontrez un drôle de paroissien. Le gars vous raconte une étrange histoire : alors qu'avec des compagnons, cet homme suivait la piste à la recherche d'un endroit où la vie serait moins dure, son fils, un ami et lui allèrent acheter des provisions à Silverload, une petite ville minière sur le déclin. Ils y furent accueillis très froidement, ce qui ne les étonna pas outre mesure et quittèrent les lieux sans regret. Pendant le retour, le temps se gâta, un blizzard violent se leva et le sable se mit à voler, rendant le chemin impraticable. C'est à ce moment qu'ils s furent attaqués par des créatures bizarres, "des diables déguisés en homme" répète sans cesse le colon. Ces apparitions diaboliques blessèrent son ami et enlevèrent son fils Ben et il veut vous engager pour sauver son gamin. Le vieux a dû prendre un sacré coup sur la tête mais, comme il paye, autant aller jusque Silverload, il y a peut-être un saloon potable en ville!
Six-coups contre Vampire
Silverload est un western horrifique, un genre très peu courant dans la famille des jeux vidéo dont il est, je pense, le seul représentant parmi les jeux d'aventure sur PC. En cela, il faut admettre que c'est une curiosité: vampires, loups garous, etc seront de la partie avec votre six coups et vous laisseront très peu de répits.
Désert et saloons
Le jeu se joue très facilement à la souris avec un curseur intelligent qui change suivant les actions possibles. Les dialogues prennent la forme de questionnaires à choix multiples, un maniement assez standard donc. En bas de l'écran à droite, une feuille apparaît qui ouvre l'inventaire si vous cliquez dessus. Sur cette page, il y a aussi le gestionnaire de sauvegardes, très utile. En effet, pas de tactique, ni de grandes réflexions dans ce jeu, il suffit de trouver le bon chemin sinon l'issue est rapidement fatale, l'écran de game over s'affiche et vous vous retrouvez sous DOS. Il faut alors relancer le jeu pour continuer, une méthode datant des très vieux jeux d'aventure que l'on aurait pu dépoussiérer.
La musique jouée avec une carte son (compatible Sound Blaster) est excellente surtout la chanson d'intro. Par contre, les acteurs surjouent et les voix sont caricaturales. De plus, elles ne sont pas synchronisées avec le mouvement des lèvres. Les graphismes en VGA sont corrects sans plus. Néanmoins, les monstres sont réussis et horrifiques à souhait et le desperado que vous incarnez a une superbe allure ! Les animations sont nombreuses et ne peuvent être coupées. A ce propos, si vous appuyez sur la touche Escape pour les écourter, vous quitterez immédiatement le jeu, encore une réminiscence des anciens jeux sous DOS.
Version de rattrapage
La version PlayStation sortie un an plus tard corrige quelques uns des plus gros défauts de la version DOS. Les graphismes sont plus jolis, les animations peuvent être passées, l'interface est plus ergonomique, certaines parties du jeu sont différentes comme le début par exemple et il y a maintenant un vrai jeu de tir lors des combats. Des améliorations un peu ternies par l'utilisation du gamepad à la place de la souris. Pour ceux qui souhaitent l'essayer, vous la trouverez ici sur le blog Collection Chamber.
Classé plusieurs fois dans la catégorie des plus mauvais jeux d'aventure, Silverload pâtit d'une mauvaise réputation assez injustifiée. S'il est vrai que l'interface n'est pas terrible, l'association western-monstre est suffisamment insolite pour rendre le jeu intéressant.
Le jeu fonctionne sans difficultés particulières avec DOSBox.
Fabrice Debaque.

Dans ce jeu d'aventure, vous incarnez un "bounty hunter", un chasseur de primes et vous rencontrez un drôle de paroissien. Le gars vous raconte une étrange histoire : alors qu'avec des compagnons, cet homme suivait la piste à la recherche d'un endroit où la vie serait moins dure, son fils, un ami et lui allèrent acheter des provisions à Silverload, une petite ville minière sur le déclin. Ils y furent accueillis très froidement, ce qui ne les étonna pas outre mesure et quittèrent les lieux sans regret. Pendant le retour, le temps se gâta, un blizzard violent se leva et le sable se mit à voler, rendant le chemin impraticable. C'est à ce moment qu'ils s furent attaqués par des créatures bizarres, "des diables déguisés en homme" répète sans cesse le colon. Ces apparitions diaboliques blessèrent son ami et enlevèrent son fils Ben et il veut vous engager pour sauver son gamin. Le vieux a dû prendre un sacré coup sur la tête mais, comme il paye, autant aller jusque Silverload, il y a peut-être un saloon potable en ville!

Silverload est un western horrifique, un genre très peu courant dans la famille des jeux vidéo dont il est, je pense, le seul représentant parmi les jeux d'aventure sur PC. En cela, il faut admettre que c'est une curiosité: vampires, loups garous, etc seront de la partie avec votre six coups et vous laisseront très peu de répits.

Le jeu se joue très facilement à la souris avec un curseur intelligent qui change suivant les actions possibles. Les dialogues prennent la forme de questionnaires à choix multiples, un maniement assez standard donc. En bas de l'écran à droite, une feuille apparaît qui ouvre l'inventaire si vous cliquez dessus. Sur cette page, il y a aussi le gestionnaire de sauvegardes, très utile. En effet, pas de tactique, ni de grandes réflexions dans ce jeu, il suffit de trouver le bon chemin sinon l'issue est rapidement fatale, l'écran de game over s'affiche et vous vous retrouvez sous DOS. Il faut alors relancer le jeu pour continuer, une méthode datant des très vieux jeux d'aventure que l'on aurait pu dépoussiérer.
La musique jouée avec une carte son (compatible Sound Blaster) est excellente surtout la chanson d'intro. Par contre, les acteurs surjouent et les voix sont caricaturales. De plus, elles ne sont pas synchronisées avec le mouvement des lèvres. Les graphismes en VGA sont corrects sans plus. Néanmoins, les monstres sont réussis et horrifiques à souhait et le desperado que vous incarnez a une superbe allure ! Les animations sont nombreuses et ne peuvent être coupées. A ce propos, si vous appuyez sur la touche Escape pour les écourter, vous quitterez immédiatement le jeu, encore une réminiscence des anciens jeux sous DOS.

La version PlayStation sortie un an plus tard corrige quelques uns des plus gros défauts de la version DOS. Les graphismes sont plus jolis, les animations peuvent être passées, l'interface est plus ergonomique, certaines parties du jeu sont différentes comme le début par exemple et il y a maintenant un vrai jeu de tir lors des combats. Des améliorations un peu ternies par l'utilisation du gamepad à la place de la souris. Pour ceux qui souhaitent l'essayer, vous la trouverez ici sur le blog Collection Chamber.
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