H.U.R.L.

Scénario

L'Hardore Union of Radical Litterburgs et son chef Bob The Slob ont volé le stock de sous-vêtements propres du monde entier, et c'est à vous de les récupérer.

Gameplay

Le but du jeu comme tout FPS, est de parcourir chaque niveau jusqu'à atteindre la sortie. D'ici là, vous aurez à ramasser des détritus, tels que des peaux de bananes, pour gagner de l'argent. Une fois devant un distributeur automatique, cet argent peut être dépensé contre des munitions vous permettant de riposter (en lançant des des ballons, des savons, et des déodorants).

En effet, les ennemis (et tornades) vous rendent de plus en plus sale, et si vous l'êtes trop, c'est la fin. Il existe aussi des douches (payantes aussi !) pour quand vous sentez vraiment pas bon. Quelques objets trouvables améliorent directement votre propreté sans besoin d'argent, heureusement.

Les ennemis sont des cochons qui barrent le passage, des canards géants qui vous lancent des oeufs de tous les côtés, et des tornades de détritus invincibles. Bienvenu en enfer ! Et c'est pas tout, il y a aussi notamment des chats qui vous jettent leur litière dessus, des grenouilles énormes, des crocodiles bipèdes, et bien sûr à la fin vous aurez droit au boss de fin, Bob The Slob.

Le jeu se voulant non-violent, les ennemis réagissent au mieux à vos tirs réussis en se mettant hors de votre chemin.

En avance sur son temps, on peut déjà utiliser les toilettes pour reprendre de la vie. Coucou, Duke Nukem 3D !

Technique

Le jeu semble vraiment utiliser un moteur similaire à celui de Wolfenstein 3D. En tout cas, les spécifications exigées sont similaires (un processeur 386 SX et 4 Mo de mémoire vive), alors que ce jeu est sorti trois ans après Doom.

Par ailleurs, son moteur 3D ne semble pas permettre la visite d'étages différents dans un seul bâtiment (il faudra attendre Dark Forces pour ça, voire Quake)

Les musiques Adlib et les graphismes sont de bonne facture, et l'interactivité est notamment amélioré par rapport à Doom, mais on est loin de Duke Nukem 3D.

Contrôles

Touches fléchées : se déplacer
Alt : Tirer
1, 2, ou 3 : Sélectionner l'objet à lancer
Barre d'espace : Utiliser une porte, douche, ou un distributeur automatique (ou un des téléphones)
Echap : Menu principal
Entrée : Demi-tour
+ ou - : Ajuster le volume de la musique
D : Activer / Désactiver l'affichage des textures pour le sol et le ciel
P : Pause
Q : Quitter

Trivia

H.U.R.L. se décrit sur la boîte du CD comme étant un 'Hilarious Non-Violent 3D Action Game'.

Le catalogue Coming Zoon Magazine! décrivait le jeu comme étant le premier FPS non-violent à destination des enfants, et ayant pour but de leur faire prendre conscience des conséquences écologiques de leurs actes.

Une recherche avec un éditeur hexadécimal dans l'exécutable du jeu révèle le texte suivant : 'God Mode'.
Il suggère l'existence d'un code de triche pour être invincible. Mais le code de triche ne semble pas exister, et le Lead Programmer du jeu dit ne pas le connaître.

La version shareware du jeu peut être utilisé sur la version complète (voir ci-dessous pourquoi on voudrait faire ça), mais ça rend la vidéo d'intro injouable (et j'imagine que c'est pareil pour la fin du jeu).

En anglais américain, to hurl veut dire vomir.

Il y a longtemps que ce jeu est devenu freeware.

Avis du testeur

Un doom-like pour enfants, bien propret malgré son sujet en comparaison de Doom. Il est vraiment chatoyant, j'aime beaucoup les graphismes et la musique. Mais hélas, mille fois hélas, il est injouable. On bouge bien trop vite !
Ce n'est pas le cas dans la version shareware, pourtant !

Un défaut reconnu par d'autres critiques du jeu. Même avec une vraie machine d'époque c'est pareil. Quel dommage...

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