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L'auteur, Hervé Loilier, a été non seulement élève de l'École Polytechnique mais également chargé de l'enseignement des arts dans cette même école au moment de la création de cette œuvre multimédia. Entre ces deux périodes, il est passé par l'École nationale supérieure des Arts Décoratifs et l'Académie de la Grande Chaumière. Sa passion de l'art n'est visiblement pas demeurée théorique puisque, parallèlement à sa carrière d'enseignant, Hervé Loilier a peint et exposé régulièrement en France et à l'étranger. Avec la réalisation de Florence, il a ajouté à son cursus la vulgarisation artistique multimédia.
Issu d'un cours
Destiné d'abord à assurer la continuité plaisante des cours dispensés à l'École Polytechnique, la simplicité du logiciel et son maniement aisé ont conduit l'auteur à distribuer Florence au grand public. En effet, il ne s'agit pas d'une étude aride écrite dans un langage abscons et réservée à des spécialistes chevronnés mais bien d'une initiation à l'art de la Renaissance. C'est par le biais d'une visite de Florence, le fer de lance du Quattrocento (XVe siècle italien), que le flâneur découvrira les techniques et les prémices intellectuelles, sociales et historiques qui redonnèrent vie à l'art antique. Le CD est présenté dans une boîte en carton façonnée en forme de livre dont la première de couverture représente un extrait du Printemps de Botticelli. Il est accompagné d'un dépliant en couleur qui sert de notice. Si les explications sont parfaitement claires, je regrette que les auteurs aient jugé bon d'employer la première personne du singulier pour les écrire. Il est particulièrement exaspérant de lire "Pour accéder à un monument, je repère sur la carte, je clique sur la photo, je trouve... etc.". Une condescendance de ton qui rappelle les dialogues des nurses d'autrefois ! Heureusement, cette manière ridicule de s'exprimer ne se retrouve pas du tout dans le programme lui-même. L'installation sous Windows 3.1 ou 95 est inexistante si ce n'est la mise en place de Quick Time. Après une rapide introduction, le menu se présente sous deux formes. La première propose les cinq grands thèmes principaux mais il est plus agréable d'utiliser l'Arbre de Navigation dont les rameaux et racines exposent élégamment tous les chapitres, y compris le glossaire, la carte et les bases de données.
Quattrocento
Le propos de Florence n'est pas une exploration exhaustive de l'art au XVe siècle. La visite de la ville phare du Quattrocento est plutôt l'occasion de découvrir les fondements de la Renaissance et d'encourager le visiteur à creuser ultérieurement cette connaissance. C'est à travers l'architecture, la sculpture et la peinture que le visiteur va aborder l'évolution des mœurs et des techniques qui aboutirent au bouleversement du paysage culturel européen. C'est donc dans un langage accessible à tous dès le collège et avec des démonstrations pratiques réalisées sous forme de montages photographiques que l'auteur explique l'influence de la philosophie néoplatonicienne et la découverte de la perspective. Les palais et édifices religieux de Florence, leur décoration, les peintures et fresques qui les ornaient et surtout, les artistes qui vécurent à l'ombre de Laurent de Médicis, servent de documentation précise à cette initiation. Grâce à une navigation aisée au sein du logiciel, l'utilisateur va pouvoir aborder des sujets aussi variés que la carrière de Léonard de Vinci, la technique du point de fuite, le rejet de l'art gothique ou l'influence des prédications de Savonarole. Différentes icônes proposent d'atteindre rapidement le menu précédent, le glossaire ou l'arbre ; elles déclenchent également des présentations vidéo et sonores. D'autre part, certaines parties sensitives des écrans révèlent au simple passage de la souris des informations, définitions ou renvois à d'autres rubriques. Enfin, les liens hypertextes permettent également la promenade entre les différents commentaires écrits du logiciel.
Les deux thèmes les plus intéressants pour un néophyte sont sans conteste les explications techniques et les comparaisons avec les styles précédents. Les principes mathématiques et les théories philosophiques qui donnèrent lieu à une remise en question artistique sont clairement définis. Chaque sujet est développé par un montage diapo où les éléments importants sont mis en valeur par surlignage ou schématisation tandis qu'une récitante éclaircit les points de détail. Le glossaire illustré, riche de 150 mots, précisera éventuellement le sens des expressions spécialisées. L'histoire, les artistes et leurs œuvres sont explorés de manière moins expressive. Seuls les principaux maîtres de l'époque ont une entrée propre et ils sont surtout étudiés autour d'une à trois de leurs œuvres les plus représentatives. Les notions historiques sont plus esquissées qu'expliquées. Vous saurez par exemple qu'il existait une rivalité sanglante entre les Médicis et les Pazzi mais sans en apprendre les causes ni les conséquences. De même, l'importance de l'influence d'Ange Politien, précepteur mais aussi poète humaniste à la cour Médicis, sur l’œuvre de Botticelli est indiquée sans autre précision. La biographie des artistes se résume en fait à leur carrière et, plus exactement, à leur carrière florentine.
Une résolution trop faible
Une trentaine d'oeuvres sont présentées et se partagent avec équilibre entre l'architecture, la peinture et la sculpture. La plupart s'affichent en plein écran, par contre, il n'existe pas de fonction zoom. Il est pourtant possible d'examiner certains détails prédéterminés par l'auteur pour étayer ses explications. Les images sont de bonne qualité, en 256 couleurs, un standard un peu médiocre pour un ouvrage d'art et qui nuirait à l'ensemble si l'attrait pédagogique des schémas n'améliorait autant leur signification. Leur nombre restreint est largement compensé par l'exploitation habile qui en est faite.
Syndrome de Stendhal
Un élément surprenant mais de circonstance complète le CD. En effet, Florence propose, outre son programme, un court-métrage de douze minutes réalisé par Dominique Belloir: "Si può morire d'arte?" (Peut-on mourir d'Art ?). Filmé à Florence, il suit la visite passionnelle d'un jeune touriste éperdu de beauté jusqu'à en mourir. Ce sujet tire sa source du fameux syndrome de Stendhal, une sorte de dépression observée chez les visiteurs exaltés par l'Art. C'était déjà le thème, déclaré dès le titre, de "Syndrome de Stendhal", un film mi-onirique mi-horrifique de Bava, célèbre réalisateur de fantastique italien. Le court métrage est en 32000 couleurs et au format .MOV (Quick Time). L'action est filmée d'un point de vue un peu psychédélique et caméra sur l'épaule, l'appréciation dépendra de vos goûts. Ce sera par contre l'occasion de faire un tour virtuel dans la superbe cité florentine.
Plutôt qu'un voyage dans la Renaissance italienne du XVe siècle, il serait plus juste de parler d'une excursion courte mais instructive au cœur du Quattrocento. Florence propose une excellente initiation mais ne comblera certes pas les amateurs d'art confirmés ni les insatiables curieux. Par contre, le programme suffira à encourager les visiteurs virtuels à entamer un véritable voyage vers le foyer de quatre siècles de culture.
Installation
Privilégiez la version automatique. Sinon, le jeu fonctionne sous Windows 3.1 et nécessitera donc l'emploi de DOSBox ou de PCEM.
Christine Luce

Destiné d'abord à assurer la continuité plaisante des cours dispensés à l'École Polytechnique, la simplicité du logiciel et son maniement aisé ont conduit l'auteur à distribuer Florence au grand public. En effet, il ne s'agit pas d'une étude aride écrite dans un langage abscons et réservée à des spécialistes chevronnés mais bien d'une initiation à l'art de la Renaissance. C'est par le biais d'une visite de Florence, le fer de lance du Quattrocento (XVe siècle italien), que le flâneur découvrira les techniques et les prémices intellectuelles, sociales et historiques qui redonnèrent vie à l'art antique. Le CD est présenté dans une boîte en carton façonnée en forme de livre dont la première de couverture représente un extrait du Printemps de Botticelli. Il est accompagné d'un dépliant en couleur qui sert de notice. Si les explications sont parfaitement claires, je regrette que les auteurs aient jugé bon d'employer la première personne du singulier pour les écrire. Il est particulièrement exaspérant de lire "Pour accéder à un monument, je repère sur la carte, je clique sur la photo, je trouve... etc.". Une condescendance de ton qui rappelle les dialogues des nurses d'autrefois ! Heureusement, cette manière ridicule de s'exprimer ne se retrouve pas du tout dans le programme lui-même. L'installation sous Windows 3.1 ou 95 est inexistante si ce n'est la mise en place de Quick Time. Après une rapide introduction, le menu se présente sous deux formes. La première propose les cinq grands thèmes principaux mais il est plus agréable d'utiliser l'Arbre de Navigation dont les rameaux et racines exposent élégamment tous les chapitres, y compris le glossaire, la carte et les bases de données.

Le propos de Florence n'est pas une exploration exhaustive de l'art au XVe siècle. La visite de la ville phare du Quattrocento est plutôt l'occasion de découvrir les fondements de la Renaissance et d'encourager le visiteur à creuser ultérieurement cette connaissance. C'est à travers l'architecture, la sculpture et la peinture que le visiteur va aborder l'évolution des mœurs et des techniques qui aboutirent au bouleversement du paysage culturel européen. C'est donc dans un langage accessible à tous dès le collège et avec des démonstrations pratiques réalisées sous forme de montages photographiques que l'auteur explique l'influence de la philosophie néoplatonicienne et la découverte de la perspective. Les palais et édifices religieux de Florence, leur décoration, les peintures et fresques qui les ornaient et surtout, les artistes qui vécurent à l'ombre de Laurent de Médicis, servent de documentation précise à cette initiation. Grâce à une navigation aisée au sein du logiciel, l'utilisateur va pouvoir aborder des sujets aussi variés que la carrière de Léonard de Vinci, la technique du point de fuite, le rejet de l'art gothique ou l'influence des prédications de Savonarole. Différentes icônes proposent d'atteindre rapidement le menu précédent, le glossaire ou l'arbre ; elles déclenchent également des présentations vidéo et sonores. D'autre part, certaines parties sensitives des écrans révèlent au simple passage de la souris des informations, définitions ou renvois à d'autres rubriques. Enfin, les liens hypertextes permettent également la promenade entre les différents commentaires écrits du logiciel.
Les deux thèmes les plus intéressants pour un néophyte sont sans conteste les explications techniques et les comparaisons avec les styles précédents. Les principes mathématiques et les théories philosophiques qui donnèrent lieu à une remise en question artistique sont clairement définis. Chaque sujet est développé par un montage diapo où les éléments importants sont mis en valeur par surlignage ou schématisation tandis qu'une récitante éclaircit les points de détail. Le glossaire illustré, riche de 150 mots, précisera éventuellement le sens des expressions spécialisées. L'histoire, les artistes et leurs œuvres sont explorés de manière moins expressive. Seuls les principaux maîtres de l'époque ont une entrée propre et ils sont surtout étudiés autour d'une à trois de leurs œuvres les plus représentatives. Les notions historiques sont plus esquissées qu'expliquées. Vous saurez par exemple qu'il existait une rivalité sanglante entre les Médicis et les Pazzi mais sans en apprendre les causes ni les conséquences. De même, l'importance de l'influence d'Ange Politien, précepteur mais aussi poète humaniste à la cour Médicis, sur l’œuvre de Botticelli est indiquée sans autre précision. La biographie des artistes se résume en fait à leur carrière et, plus exactement, à leur carrière florentine.

Une trentaine d'oeuvres sont présentées et se partagent avec équilibre entre l'architecture, la peinture et la sculpture. La plupart s'affichent en plein écran, par contre, il n'existe pas de fonction zoom. Il est pourtant possible d'examiner certains détails prédéterminés par l'auteur pour étayer ses explications. Les images sont de bonne qualité, en 256 couleurs, un standard un peu médiocre pour un ouvrage d'art et qui nuirait à l'ensemble si l'attrait pédagogique des schémas n'améliorait autant leur signification. Leur nombre restreint est largement compensé par l'exploitation habile qui en est faite.

Un élément surprenant mais de circonstance complète le CD. En effet, Florence propose, outre son programme, un court-métrage de douze minutes réalisé par Dominique Belloir: "Si può morire d'arte?" (Peut-on mourir d'Art ?). Filmé à Florence, il suit la visite passionnelle d'un jeune touriste éperdu de beauté jusqu'à en mourir. Ce sujet tire sa source du fameux syndrome de Stendhal, une sorte de dépression observée chez les visiteurs exaltés par l'Art. C'était déjà le thème, déclaré dès le titre, de "Syndrome de Stendhal", un film mi-onirique mi-horrifique de Bava, célèbre réalisateur de fantastique italien. Le court métrage est en 32000 couleurs et au format .MOV (Quick Time). L'action est filmée d'un point de vue un peu psychédélique et caméra sur l'épaule, l'appréciation dépendra de vos goûts. Ce sera par contre l'occasion de faire un tour virtuel dans la superbe cité florentine.
Plutôt qu'un voyage dans la Renaissance italienne du XVe siècle, il serait plus juste de parler d'une excursion courte mais instructive au cœur du Quattrocento. Florence propose une excellente initiation mais ne comblera certes pas les amateurs d'art confirmés ni les insatiables curieux. Par contre, le programme suffira à encourager les visiteurs virtuels à entamer un véritable voyage vers le foyer de quatre siècles de culture.

Privilégiez la version automatique. Sinon, le jeu fonctionne sous Windows 3.1 et nécessitera donc l'emploi de DOSBox ou de PCEM.
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