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Europe Racing
Titre allemand
Europa Raser
Date de sortie
08/06/2001 (
)

Genre
Développement
Édition
Systèmes






Multijoueurs

#allemagne #circuit #decors3dtext #espagne #france #grece #objets3dtext #paysbas #royaumeuni #russie #scrollmulti #voiture #vuedos
Introduction
Davilex Games est une entreprise néerlandaise de développement et d'édition de jeux-vidéos fondée en 1997 aux Pays-Bas. Cette société est surtout connue pour ses jeux de courses, et en particulier pour sa saga A2 Racer lancée dès la même année de la fondation du studio. Uniquement distribuée dans son pays natal, cette saga a très rapidement été adaptée pour d'autres pays et avec d'autres noms. Ainsi, en 1998 sort en Allemagne le jeu Autobahn Raser, en 1999 sort au Royaume-Uni le jeu London Racer, et enfin en 2000 sort en France le jeu Paris-Marseille Racing.
Ainsi, quatre sagas soeurs sont développées en parallèle pour quatre pays différents, chaque saga n'étant distribuée que dans un seul de ces pays. Cependant, bien plus que des copier-coller, ces différents jeux proposent de lourdes variations en fonction du pays dans lequel ils sont distribués. Ainsi, London Racer ne propose que des circuits dans des villes britanniques, tandis que Paris-Marseille Racing ne propose que des circuits dans des villes françaises, chaque jeu ne dessine un portrait que du pays cible.
C'est dans cette optique que Davilex sort en 2001 le jeu Europe Racing, le titre ultime qui combine ses quatre sagas mères en un seul jeu distribué dans tous les pays. Ainsi, Davilex nous propose un titre plus volumineux, qui reprend ses circuits des jeux précédents du studio, avec toutefois quelques tracés inédits.
Contenu
Le principe du jeu est le suivant. Le joueur incarne un pilote issu d'une des huit nationalités présentes dans le jeu, à savoir Pays-Bas, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie, Russie, Japon et Etats-Unis. Une fois le pays choisi, le joueur court avec une voiture originaire de ce pays. Chaque contrée possède une voiture de tourisme, une voiture tout-terrain et une voiture de sport, il y a donc 24 montures disponibles au total dans le jeu.
Fort des circuits recyclés de ses sagas mères ainsi que des nouveaux ajouts, Europe Racing propose un total de 20 circuits répartis dans toute l'Europe, permettant de voyager dans les grandes villes ainsi que dans les campagnes de tout le continent. Un nombre de tracés relativement satisfaisant, étant donné que Paris-Marseille Racing sorti l'année d'avant ne possédait que 6 circuits.
Le principal point fort du jeu réside donc dans son contenu et dans la variété des tracés proposés. Chaque circuit a sa propre ambiance, ses propres textures pour les bâtiments et sa propre végétation. La sensation de dépaysement est donc très satisfaisante, et il est fort agréable de rouler dans des environnements aussi uniques et variés. Plus qu'un jeu de course, Europe Racing est une véritable incitation au voyage à travers le continent.
Graphismes
Si ce titre brille par son contenu, il pêche en revanche côté technique, et notamment au niveau des graphismes. Comme dit plus haut, de nombreux circuits sont recyclés des précédents jeux Davilex, et donc les textures qui vont avec aussi. Ainsi, bien que le jeu date de 2001, certaines textures sont en réalité bien plus vieilles et commençaient déjà à dater à la sortie du jeu.
Et en effet, Europe Racing n'est pas très beau, même pour son âge. Les textures ne sont pas très détaillées, la modélisation des voitures laisse parfois à désirer, les effets de lumière sont quasi-inexistants et certains bugs graphiques brisent un peu l'immersion. Studio à petit budget oblige, les productions Davilex de l'époque n'étaient pas réputées pour leur technique à la pointe de la technologie, et Europe Racing n'en est pas exempt, le titre donnant globalement une impression de jeu daté et dépassé par ses concurrents contemporains.
Sons et musiques
Si le jeu n'est pas spécialement un plaisir pour les yeux, il n'en est également pas un pour les oreilles, tout du moins en ce qui concernent les bruitages. Premièrement, les sons des moteurs sont identiques pour toutes les voitures du jeu, et ne sont pas vraiment de bonne facture.
Secondement, les bruits de collision, de sirènes de police et d'items à attraper sur la route ne sont pas très agréable à écouter, en plus de présenter des problèmes de mixage. En effet, certains bruitages du jeu sont beaucoup plus forts que d'autres, et il ne faut donc pas trop augmenter le volume du jeu si l'on ne veut pas se retrouver malentendant à la suite d'un son particulièrement audible.
Côté musiques, la plupart des titres entendus dans le jeu sont des morceaux de musique techno, très symptomatiques des jeux de courses de l'époque. Loin d'être désagréables, ces musiques ne sont pas non plus du grand art, et elle peuvent se montrer répétitives au bout d'un certain nombre d'heures de jeu.
Deux points agréables cependant. Premièrement, chacune des huit nations possède un thème propre à écouter dans le menu. Ainsi, si le joueur décide de courir pour l'Italie, les menus joueront un thème lyrique à la mandoline. Et au contraire, si le joueur décide de courir pour le Royaume-Uni, ce sera de la musique rock qui sera jouée dans les menus. Cette petite attention du détail est bien venue, et donnera envie au joueur de courir pour chacun des pays proposés afin d'entendre le thème de chacun d'entre eux.
Et secondement, chaque pilote adverse parle sa propre langue dans le jeu, et ce indépendamment de la langue du jeu. Ainsi, si l'on dépasse le pilote russe, on se fera insulter en russe par ce dernier. Et si l'on se fait dépasser par le pilote allemand, ce dernier nous nargue dans la langue de Goethe. Une autre attention du détail assez bien trouvée.
Maniabilité
Niveau pilotage et maniabilité de la voiture, Europe Racing laisse également à désirer. Comme les textures ou les musiques, le moteur physique du titre est également repris des jeux précédents, et était donc déjà daté en 2001.
Ainsi, les voitures ont tendance à glisser et à sous-virer, et elles ne possèdent quasiment aucune inertie dans la direction. Il en devient donc assez difficile de conduire sans percuter des éléments de décors ou des voitures du trafic. Dernièrement, les collisions sont très loin d'être réalistes, des voitures rentrant en contact pouvant très régulièrement être éjectées dans les airs ou faire des tonneaux comme si elles ne pesaient pratiquement rien.
Europe Racing est donc un jeu où le pilotage n'est pas toujours aisé, et où la physique très arcade a tendance à jouer contre le joueur par moments. Gare donc à maîtriser sa voiture en permanence, car un accident est vite arrivé dans ce jeu.
Police
Les forces de l'ordre sont bien présentes dans le jeu, et de nombreuses voitures de polices attendent sur le bas-côté de la chaussée, dans l'attente qu'un chauffard ne vienne enfreindre le code de la route. Pour les jeux de l'époque qui mettent en scène la police, il n'est pas rare que cette dernière s'en prenne principalement ou exclusivement au joueur, en laissant les voitures adverses faire la course tranquillement. Or, force est de constater qu'ici la maréchaussée s'en prend de manière équitable à tous les pilotes, et que le joueur ne sera pas embêté par une voiture de police qu'il n'aura pas lui-même déclenché la poursuite.
Malgré ce bon point, il ne faut pas attendre grand chose de la police. L'intelligence artificielle de cette dernière est en effet relativement peu performante, et il est assez rare de réellement se faire gêner par elle lors d'une course. Au pire les voitures de police n'arrivent pas à rouler assez vite pour suivre le joueur, au mieux elles le suivent mais se contentent de rouler sagement derrière sans faire de zèle.
Bugs
Jeu à petit budget, et a fortiori "jeu Davilex" de l'époque, Europe Racing est truffé de bugs, raison principale pour laquelle les jeux de ce studio recevaient très souvent de mauvaises notes de la presse à leur sortie. Aucun des bugs rencontrés lors du test de ce jeu n'était réellement handicapant ou n'a rendu le jeu injouable, mais c'est une accumulation de petits défauts qui brisent l'immersion et trahissent l'origine et le budget de ce jeu.
Outre les bugs graphiques évoqués plus hauts, ainsi que la conduite très hasardeuse des voitures de ce jeu, de nombreux autres bugs physiques se rencontrent régulièrement lors d'une course. En particulier, les véhicules du trafic ont un comportement erratique, et ont beaucoup de mal à rouler proprement sur la route. Il n'est ainsi par rare de voir des voitures du trafic retournées sur le toit, ou encore arrêtées en travers de la chaussée.
De même, parmi les caisses en bois et les voitures de police disséminées sur la route, de nombreux éléments flottent dans les airs. Ainsi, le joueur peut tout à fait renverser une caisse lors du premier tour d'une course, et retrouver les caisses qui étaient posées dessus flotter lors du tour suivant, sans qu'elles se soient écroulées du fait du renversement de la première. Aucun de ces bugs n'est rédhibitoire, mais ils se montrent en permanence et brisent un peu l'immersion du jeu.
Modes de jeu
Au total, Europe Racing propose 6 modes de jeu, 2 d'entre eux étant l'équivalent d'un mode carrière, les autres étant simplement du jeu libre.
En effet, les 4 pilotes contre qui le joueur court sont lents, et ce quel que soit le mode de difficulté sélectionné. L'intelligence artificielle éprouve de grandes difficultés à piloter efficacement, et il est donc très aisé pour le joueur de s'envoler en tête de la course et de terminer cette dernière avec plusieurs dizaines de secondes d'avance sur les adversaires.
Il est donc conseillé de jouer d'emblée en mode difficile. Et encore, les faiblesses de l'intelligence artificielle rendent le jeu extrêmement simple, y compris dans ce mode de difficulté. Cette absence de challenge est rédhibitoire, car on s'ennuie très vite face à un jeu qui n'oppose aucune résistance, et la rejouabilité s'en trouve impactée.
Bonus
Lors d'une course, les pilotes peuvent récupérer des items sur la route, items qui ont différentes fonctions et différentes efficacités en fonction de leur couleur. Les items bleus sont les plus faibles, suivis par les items jaunes, et enfin les items oranges sont les plus puissants.
Crash du jeu lors du lancement d'une course
Après chaque course, il est nécessaire de sortir du jeu et de le redémarrer avant de lancer la course suivante, sinon le jeu crash systématiquement au lancement de la deuxième course. Heureusement, Europe Racing sauvegarde automatiquement la progression du joueur après chaque course, rien n'est donc perdu si le jeu plante.
De ce fait, il est possible malgré tout de finir le jeu à 100%.
Conclusion
Europe Racing est un jeu de course atypique, qui propose le concept original de courir non pas pour une équipe mais pour une nation sur 20 circuits répartis à travers l'Europe. Doté d'un concept original, d'un contenu satisfaisant et d'une variété des circuits fort appréciable, ce titre possède de réelles qualités qui rendent honneur à Davilex, dont les jeux de cette époque ont fort souvent été critiqués pour leur qualité médiocre et leur manque de budget. Fort de tous ces avantages, Europe Racing peut donc être considéré comme le Davilex ultime, ou bien le ''moins pire'' des Davilex.
Malheureusement, les vieux démons du studio néerlandais hantent toujours cette production, avec de nombreux défauts qui desservent le titre. Techniquement dépassé, avec des bruitages de mauvaise qualité, des bugs à foison, une maniabilité perfectible, une intelligence artificielle aux fraises, et une gestion de l'argent et des dégâts totalement accessoires, Europe Racing est en réalité une production moyenne, dont les problèmes visibles en permanence viennent contrebalancer les qualités premières du jeu.
Ce titre n'est donc pas à conseiller à tout le monde, mais uniquement aux amateurs des jeux de courses arcade de cette époque, et qui ne sont pas très regardants sur la qualité et le budget des jeux auxquels ils jouent. Dommage, car la promesse du jeu était pourtant bonne à l'origine. Davilex Games ayant fermé ses portes en 2005, espérons donc qu'un autre studio reprenne le concept de Europe Racing pour en faire une version moderne, graphiquement à la page, agréable à piloter, et qui reprendrait l'idée de courir à travers toute l'Europe dans des voitures d'une nationalité donnée. Nombre d'amateurs de jeux de courses seraient prêts à acheter et jouer à un tel jeu, votre serviteur y compris...
Annexe : liste des circuits
Comme évoqué plus haut, Europe Racing comporte 20 circuits européens répartis entre trois catégories de voitures : les voitures de tourisme, les voitures tout-terrains et les voitures de sport. Voici la liste complète des circuits, classés en fonction des voitures qui peuvent y courir.
Complétez cette fiche
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Davilex Games est une entreprise néerlandaise de développement et d'édition de jeux-vidéos fondée en 1997 aux Pays-Bas. Cette société est surtout connue pour ses jeux de courses, et en particulier pour sa saga A2 Racer lancée dès la même année de la fondation du studio. Uniquement distribuée dans son pays natal, cette saga a très rapidement été adaptée pour d'autres pays et avec d'autres noms. Ainsi, en 1998 sort en Allemagne le jeu Autobahn Raser, en 1999 sort au Royaume-Uni le jeu London Racer, et enfin en 2000 sort en France le jeu Paris-Marseille Racing.
Ainsi, quatre sagas soeurs sont développées en parallèle pour quatre pays différents, chaque saga n'étant distribuée que dans un seul de ces pays. Cependant, bien plus que des copier-coller, ces différents jeux proposent de lourdes variations en fonction du pays dans lequel ils sont distribués. Ainsi, London Racer ne propose que des circuits dans des villes britanniques, tandis que Paris-Marseille Racing ne propose que des circuits dans des villes françaises, chaque jeu ne dessine un portrait que du pays cible.
C'est dans cette optique que Davilex sort en 2001 le jeu Europe Racing, le titre ultime qui combine ses quatre sagas mères en un seul jeu distribué dans tous les pays. Ainsi, Davilex nous propose un titre plus volumineux, qui reprend ses circuits des jeux précédents du studio, avec toutefois quelques tracés inédits.

Le principe du jeu est le suivant. Le joueur incarne un pilote issu d'une des huit nationalités présentes dans le jeu, à savoir Pays-Bas, Allemagne, Royaume-Uni, France, Italie, Russie, Japon et Etats-Unis. Une fois le pays choisi, le joueur court avec une voiture originaire de ce pays. Chaque contrée possède une voiture de tourisme, une voiture tout-terrain et une voiture de sport, il y a donc 24 montures disponibles au total dans le jeu.
Fort des circuits recyclés de ses sagas mères ainsi que des nouveaux ajouts, Europe Racing propose un total de 20 circuits répartis dans toute l'Europe, permettant de voyager dans les grandes villes ainsi que dans les campagnes de tout le continent. Un nombre de tracés relativement satisfaisant, étant donné que Paris-Marseille Racing sorti l'année d'avant ne possédait que 6 circuits.
Le principal point fort du jeu réside donc dans son contenu et dans la variété des tracés proposés. Chaque circuit a sa propre ambiance, ses propres textures pour les bâtiments et sa propre végétation. La sensation de dépaysement est donc très satisfaisante, et il est fort agréable de rouler dans des environnements aussi uniques et variés. Plus qu'un jeu de course, Europe Racing est une véritable incitation au voyage à travers le continent.

Si ce titre brille par son contenu, il pêche en revanche côté technique, et notamment au niveau des graphismes. Comme dit plus haut, de nombreux circuits sont recyclés des précédents jeux Davilex, et donc les textures qui vont avec aussi. Ainsi, bien que le jeu date de 2001, certaines textures sont en réalité bien plus vieilles et commençaient déjà à dater à la sortie du jeu.
Et en effet, Europe Racing n'est pas très beau, même pour son âge. Les textures ne sont pas très détaillées, la modélisation des voitures laisse parfois à désirer, les effets de lumière sont quasi-inexistants et certains bugs graphiques brisent un peu l'immersion. Studio à petit budget oblige, les productions Davilex de l'époque n'étaient pas réputées pour leur technique à la pointe de la technologie, et Europe Racing n'en est pas exempt, le titre donnant globalement une impression de jeu daté et dépassé par ses concurrents contemporains.

Si le jeu n'est pas spécialement un plaisir pour les yeux, il n'en est également pas un pour les oreilles, tout du moins en ce qui concernent les bruitages. Premièrement, les sons des moteurs sont identiques pour toutes les voitures du jeu, et ne sont pas vraiment de bonne facture.
Secondement, les bruits de collision, de sirènes de police et d'items à attraper sur la route ne sont pas très agréable à écouter, en plus de présenter des problèmes de mixage. En effet, certains bruitages du jeu sont beaucoup plus forts que d'autres, et il ne faut donc pas trop augmenter le volume du jeu si l'on ne veut pas se retrouver malentendant à la suite d'un son particulièrement audible.
Côté musiques, la plupart des titres entendus dans le jeu sont des morceaux de musique techno, très symptomatiques des jeux de courses de l'époque. Loin d'être désagréables, ces musiques ne sont pas non plus du grand art, et elle peuvent se montrer répétitives au bout d'un certain nombre d'heures de jeu.
Deux points agréables cependant. Premièrement, chacune des huit nations possède un thème propre à écouter dans le menu. Ainsi, si le joueur décide de courir pour l'Italie, les menus joueront un thème lyrique à la mandoline. Et au contraire, si le joueur décide de courir pour le Royaume-Uni, ce sera de la musique rock qui sera jouée dans les menus. Cette petite attention du détail est bien venue, et donnera envie au joueur de courir pour chacun des pays proposés afin d'entendre le thème de chacun d'entre eux.
Et secondement, chaque pilote adverse parle sa propre langue dans le jeu, et ce indépendamment de la langue du jeu. Ainsi, si l'on dépasse le pilote russe, on se fera insulter en russe par ce dernier. Et si l'on se fait dépasser par le pilote allemand, ce dernier nous nargue dans la langue de Goethe. Une autre attention du détail assez bien trouvée.

Niveau pilotage et maniabilité de la voiture, Europe Racing laisse également à désirer. Comme les textures ou les musiques, le moteur physique du titre est également repris des jeux précédents, et était donc déjà daté en 2001.
Ainsi, les voitures ont tendance à glisser et à sous-virer, et elles ne possèdent quasiment aucune inertie dans la direction. Il en devient donc assez difficile de conduire sans percuter des éléments de décors ou des voitures du trafic. Dernièrement, les collisions sont très loin d'être réalistes, des voitures rentrant en contact pouvant très régulièrement être éjectées dans les airs ou faire des tonneaux comme si elles ne pesaient pratiquement rien.
Europe Racing est donc un jeu où le pilotage n'est pas toujours aisé, et où la physique très arcade a tendance à jouer contre le joueur par moments. Gare donc à maîtriser sa voiture en permanence, car un accident est vite arrivé dans ce jeu.

Les forces de l'ordre sont bien présentes dans le jeu, et de nombreuses voitures de polices attendent sur le bas-côté de la chaussée, dans l'attente qu'un chauffard ne vienne enfreindre le code de la route. Pour les jeux de l'époque qui mettent en scène la police, il n'est pas rare que cette dernière s'en prenne principalement ou exclusivement au joueur, en laissant les voitures adverses faire la course tranquillement. Or, force est de constater qu'ici la maréchaussée s'en prend de manière équitable à tous les pilotes, et que le joueur ne sera pas embêté par une voiture de police qu'il n'aura pas lui-même déclenché la poursuite.
Malgré ce bon point, il ne faut pas attendre grand chose de la police. L'intelligence artificielle de cette dernière est en effet relativement peu performante, et il est assez rare de réellement se faire gêner par elle lors d'une course. Au pire les voitures de police n'arrivent pas à rouler assez vite pour suivre le joueur, au mieux elles le suivent mais se contentent de rouler sagement derrière sans faire de zèle.

Jeu à petit budget, et a fortiori "jeu Davilex" de l'époque, Europe Racing est truffé de bugs, raison principale pour laquelle les jeux de ce studio recevaient très souvent de mauvaises notes de la presse à leur sortie. Aucun des bugs rencontrés lors du test de ce jeu n'était réellement handicapant ou n'a rendu le jeu injouable, mais c'est une accumulation de petits défauts qui brisent l'immersion et trahissent l'origine et le budget de ce jeu.
Outre les bugs graphiques évoqués plus hauts, ainsi que la conduite très hasardeuse des voitures de ce jeu, de nombreux autres bugs physiques se rencontrent régulièrement lors d'une course. En particulier, les véhicules du trafic ont un comportement erratique, et ont beaucoup de mal à rouler proprement sur la route. Il n'est ainsi par rare de voir des voitures du trafic retournées sur le toit, ou encore arrêtées en travers de la chaussée.
De même, parmi les caisses en bois et les voitures de police disséminées sur la route, de nombreux éléments flottent dans les airs. Ainsi, le joueur peut tout à fait renverser une caisse lors du premier tour d'une course, et retrouver les caisses qui étaient posées dessus flotter lors du tour suivant, sans qu'elles se soient écroulées du fait du renversement de la première. Aucun de ces bugs n'est rédhibitoire, mais ils se montrent en permanence et brisent un peu l'immersion du jeu.

Au total, Europe Racing propose 6 modes de jeu, 2 d'entre eux étant l'équivalent d'un mode carrière, les autres étant simplement du jeu libre.
- Aventure : Mode principal du titre, le joueur est ici embarqué avec 4 adversaires dans un championnat de 20 circuits (tous les tracés du jeu), où un classement par points est dressé à la fin de chacun d'eux. Le but est tout simplement de remporter le championnat en ayant plus de points que ses adversaires. Par moments, ce n'est pas une course classique qui attend le joueur, mais une course poursuite avec le chef de la police, où le but est ici de boucler un tour de circuit dans le temps imparti sans se faire arrêter par le shérif.
- Championnats : Les championnats sont identiques au mode aventure, au détail près qu'ils ne font que 5 circuits au lieu de 20, et qu'un seul des trois types de voitures y est utilisé. Ainsi, le championnat des voitures de tourisme propose cinq circuits où ces voitures couraient dans le mode aventure ; idem avec le championnat des voitures tout-terrain, et idem avec le championnat des voitures de sport.
- Course unique : Une simple course à trois tours contre 4 adversaires, avec une voiture choisie sur un circuit choisi.
- Duel : Idem que la course unique, mais ici avec un seul adversaire. Le joueur peut défier le pilote qu'il souhaite, et même défier le shérif.
- Contre-la-montre : Trois tours de circuit sans adversaires, où le but est de simplement réaliser le meilleur chronomètre possible.
- Mort subite : Une course de 5 tours contre 4 adversaires, où le dernier de chaque tour est éliminé. En toute logique, le nombre de tours devrait être inférieur d'une unité au nombre de pilotes, mais ce n'est ici pas le cas. Si le joueur remporte le quatrième tour, il devra boucler un cinquième tour alors même que tous ses adversaires ont été éliminés. Étrange.
En effet, les 4 pilotes contre qui le joueur court sont lents, et ce quel que soit le mode de difficulté sélectionné. L'intelligence artificielle éprouve de grandes difficultés à piloter efficacement, et il est donc très aisé pour le joueur de s'envoler en tête de la course et de terminer cette dernière avec plusieurs dizaines de secondes d'avance sur les adversaires.
Il est donc conseillé de jouer d'emblée en mode difficile. Et encore, les faiblesses de l'intelligence artificielle rendent le jeu extrêmement simple, y compris dans ce mode de difficulté. Cette absence de challenge est rédhibitoire, car on s'ennuie très vite face à un jeu qui n'oppose aucune résistance, et la rejouabilité s'en trouve impactée.

Lors d'une course, les pilotes peuvent récupérer des items sur la route, items qui ont différentes fonctions et différentes efficacités en fonction de leur couleur. Les items bleus sont les plus faibles, suivis par les items jaunes, et enfin les items oranges sont les plus puissants.
- Argent (uniquement en mode aventure et en mode championnats) : L'argent est probablement l'item le plus important, puisqu'il permet à l'issue d'une course d'améliorer sa voiture suivant trois paliers d'améliorations, pour peu que l'on dispose de la somme nécessaire. Cependant, la gestion de l'argent est réellement aisée, il est en effet très simple de réunir la somme nécessaire pour améliorer sa voiture avant que les adversaires ne le fassent, la gestion de l'argent est donc plus accessoire que contraignante. Fait notable, la monnaie utilisée dans Europe Racing est l'euro, alors même que ce dernier n'était pas encore en circulation à la sortie du jeu, mais était encore à l'état de projet.
- Réparation : Europe Racing propose une gestion des dégâts, même si ces derniers sont purement cosmétiques. Ces items permettent simplement de vider la barre de dégâts subis. En réalité, cette dernière est tellement longue que la gestion des dégâts est excessivement facile dans ce jeu ; il faut vraiment le vouloir pour remplir sa jauge en entier, et la gestion des dégâts fait donc plus accessoire qu'il n'y faudrait, à l'instar de l'argent.
- Nitro : Le joueur dispose d'une barre de nitro pleine en début de course, et ces items permettent simplement de la recharger après utilisation.
- Invincibilité : Après avoir collecté cet item, la voiture du joueur ne peut pas subir de dégâts pendant un laps de temps donné.

Après chaque course, il est nécessaire de sortir du jeu et de le redémarrer avant de lancer la course suivante, sinon le jeu crash systématiquement au lancement de la deuxième course. Heureusement, Europe Racing sauvegarde automatiquement la progression du joueur après chaque course, rien n'est donc perdu si le jeu plante.
De ce fait, il est possible malgré tout de finir le jeu à 100%.

Europe Racing est un jeu de course atypique, qui propose le concept original de courir non pas pour une équipe mais pour une nation sur 20 circuits répartis à travers l'Europe. Doté d'un concept original, d'un contenu satisfaisant et d'une variété des circuits fort appréciable, ce titre possède de réelles qualités qui rendent honneur à Davilex, dont les jeux de cette époque ont fort souvent été critiqués pour leur qualité médiocre et leur manque de budget. Fort de tous ces avantages, Europe Racing peut donc être considéré comme le Davilex ultime, ou bien le ''moins pire'' des Davilex.
Malheureusement, les vieux démons du studio néerlandais hantent toujours cette production, avec de nombreux défauts qui desservent le titre. Techniquement dépassé, avec des bruitages de mauvaise qualité, des bugs à foison, une maniabilité perfectible, une intelligence artificielle aux fraises, et une gestion de l'argent et des dégâts totalement accessoires, Europe Racing est en réalité une production moyenne, dont les problèmes visibles en permanence viennent contrebalancer les qualités premières du jeu.
Ce titre n'est donc pas à conseiller à tout le monde, mais uniquement aux amateurs des jeux de courses arcade de cette époque, et qui ne sont pas très regardants sur la qualité et le budget des jeux auxquels ils jouent. Dommage, car la promesse du jeu était pourtant bonne à l'origine. Davilex Games ayant fermé ses portes en 2005, espérons donc qu'un autre studio reprenne le concept de Europe Racing pour en faire une version moderne, graphiquement à la page, agréable à piloter, et qui reprendrait l'idée de courir à travers toute l'Europe dans des voitures d'une nationalité donnée. Nombre d'amateurs de jeux de courses seraient prêts à acheter et jouer à un tel jeu, votre serviteur y compris...

Comme évoqué plus haut, Europe Racing comporte 20 circuits européens répartis entre trois catégories de voitures : les voitures de tourisme, les voitures tout-terrains et les voitures de sport. Voici la liste complète des circuits, classés en fonction des voitures qui peuvent y courir.
- Voitures de tourisme : Paris, Marseille, Rome, Florence, Oxford, Amsterdam
- Voitures tout-terrains : campagne anglaise, campagne française, Port de Hambourg, Athènes, Monaco-Nice, Moscou (sous la neige), Stockholm (sous la pluie)
- Voitures de sport : Londres (de nuit), parc de Londres, Berlin, Vienne, Autobahn Munich-Vienne, Madrid, Barcelone

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