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London Racer
Titre français
London Racing
Titre néerlandais
A2 racer III
Date de sortie
2000 (
)

Genre
Age recommandé

Développement
Édition
Systèmes






#circuit #decors3dtext #objets3dtext #royaumeuni #scrollmulti #voiture #vuedos
Introduction
Davilex Games est une entreprise de développement et d’édition de jeux-vidéos fondée en 1997 aux Pays-Bas. Notamment connue pour ses jeux de courses d'arcade, la société sort son premier titre en 1997, intitulé A2 Racer, la A2 étant l’autoroute néerlandaise qui relie Maastricht à Amsterdam. Avec ce titre, le joueur est amené à participer à des courses urbaines illégales sur les routes et dans les villes des Pays-Bas tout en étant pourchassé par la police.
La formule de A2 Racer séduit, et le studio va très rapidement adapter son concept à d’autres pays européens. C’est ainsi l’année suivante, en 1998, que sort Autobahn Raser en Allemagne, puis en 1999 sort London Racer au Royaume-Uni, et enfin en 2000 sort Paris Marseille Racing en France. Les quatre sagas sœurs présentent des jeux très proches les uns des autres, que ce soit au niveau des menus, des graphismes, de la conduite ou encore de la musique, mais chaque jeu propose des tracés dans le pays dans lequel il est vendu.
C’est ainsi que London Racer met en scène le Royaume-Uni comme théâtre des courses illégales et des poursuites avec la police que le joueur va vivre. Huit tracés britanniques sont proposés dans le titre, et le joueur devra se défaire de chacun d’eux dans les trois modes de jeu afin d’en venir à bout. A noter que London Racer fait exception dans la règle de régionalisation des jeux Davilex évoquée plus haut, puisque le titre est également sorti en France sous le nom de London Racing l’année suivante, en 2000 donc. Cependant, la version en français étant difficile à trouver, c’est ici la version originale dans la langue de Shakespeare qui a été testée.
Modes de jeu
Comme évoqué dans l’introduction de ce test, London Racer comporte huit circuits situés au Royaume-Uni, ainsi que trois modes de jeu, l’un d’eux faisant office de mode carrière et les deux autres permettant de s’entraîner spécifiquement sur un circuit au choix.
Tournoi (‘’Tournament’’): le mode tournoi est le mode principal de London Racer, et est divisé en trois parties suivant la vitesse des voitures utilisées dans chaque tournoi. Ainsi, la Ligue 1 se courra avec des voitures plutôt lentes, la Ligue 2 avec des voitures déjà un peu plus rapides, et la Ligue 3 avec les voitures les plus rapides du jeu. Concrètement, il s’agit ni plus ni moins que de classiques championnats sur les circuits du titre, le joueur gagnant des points à chaque course en fonction de sa position sur la ligne d’arrivée, le but étant pour chaque ligue d’avoir plus de points à la fin que les pilotes adverses. Une victoire aux deux premières ligues débloque la suivante, et une victoire à la dernière ligue permet de terminer le jeu. De plus, chaque ligue terminée débloque deux voitures supplémentaires.
Contre-la-montre (‘’Time Trial’’) : le mode contre-la-montre propose au joueur de courir sur chacun des circuits de London Racer, le but étant de battre un temps de référence sur chacun d’entre eux. Lorsque le joueur parvient à se défaire des huit temps de référence, ce dernier débloque une voiture exclusive.
Coupe du dimanche (‘’Sunday Cup’’) : le dernier mode de jeu consiste simplement en des courses simples sur chacun des circuits du titre, à chaque fois contre six adversaires. Lorsque le joueur parvient à gagner au moins une fois sur chaque tracé, ce dernier débloque une voiture exclusive.
En modes tournoi et coupe du dimanche, le joueur devra composer avec le trafic à éviter et avec la police de laquelle s’échapper ; il faudra donc piloter intelligemment afin d’éviter de provoquer des accidents ou de se faire arrêter par la maréchaussée. En mode contre-la-montre, il n’y a ni trafic ni police, le joueur se retrouve seul sur la piste et seule la vitesse pure compte.
Gameplay et conduite
Comme évoqué plus haut, la police s’invite dans ces courses illégales afin de tenter d’arrêter les chauffards, il y aura donc des voitures mobiles ainsi que des barrages routiers à éviter. Au cours d’une course, le joueur n’a le droit qu’à une seule arrestation par tour, et s’il se fait arrêter plusieurs fois au cours du même tour, alors la course est perdue et il faut la recommencer. Cependant, pas de panique, les voitures de police ne sont ni très rapides ni très agressives, et il est possible de passer entre les mailles du filet aisément avec un peu d’adresse. Fait remarquable
et agréablement bienvenu pour un jeu de course de l’époque, la police ne s’en prend pas qu’au joueur, mais également aux voitures adverses, ce qui permet de rééquilibrer un peu la course quand le joueur a pris trop de retard.
La conduite quand à elle est un peu molle et sans saveur, la voiture du joueur étant relativement facile à piloter et collant surprenamment bien à la route même dans les virages. Cela donne parfois l’impression que la voiture n’a aucune masse et aucune inertie dans la direction, elle va simplement là où le joueur lui demande d’aller. Quant aux adversaires, ces derniers savent conduire et roulent à bon train le long du tracé. Cependant, l’intelligence artificielle des adversaires manque cruellement d’agressivité, et il est possible de se défaire assez facilement des voitures adverses pour peu d’être en tête avec un peu d’avance.
En mode tournoi, le joueur remporte de l’argent pour chaque course terminée et pour chaque ligue gagnée. De plus, des radars sont disséminés sur les bords des routes, et leur rouler dessus rapporte des bonus d’argent. Cet argent permet d’une part de réparer sa voiture entre les courses si cette dernière a subi des dégâts, mais également et surtout à acheter des pièces mécaniques qui améliorent les performances de la voiture (moteur, freins, boîte de vitesse, pneus et nitroglycérine). Une voiture améliorée étant beaucoup plus rapide et bien plus maniable qu’une voiture sans modification, il est impératif entre chaque course d’acheter le plus de pièces possibles, mais également pendant chaque course de rouler sur le plus de radars possibles afin de pouvoir financer cet achat de pièces. Cependant, autant la gestion de l’argent peut s’avérer intéressante en début de tournoi, autant à partir de la deuxième ligue le joueur aura très largement de quoi s’acheter toutes ces pièces, la gestion de l’argent devenant purement accessoire à partir de ce stade du jeu.
Comme évoqué plus haut, London Racer propose une gestion des dégâts, la voiture du joueur ayant une jauge à ne pas remplir sous peine de perdre la course. Cependant, que cette jauge soit complètement vide ou presque pleine ne change rien à l’esthétique de la voiture et à ses performances en course, le seul danger étant de la remplir à 100%. Afin de réparer sa voiture en course et d’éviter de perdre de l’argent pour les réparations entre les courses, le joueur peut rouler dans un pit-stop, un espace au bord de la route avec un panneau ‘’Quick Service’’, afin de faire
redescendre la jauge à zéro. En outre, si la voiture du joueur est équipée de nitroglycérine, le pit-stop permet d’en faire le plein.
Graphismes et technique
Pour un titre sorti en 1999, les graphismes sont corrects sans toutefois briller par leur qualité ou leur originalité. Les modélisations des voitures sont approximatives, mais un connaisseur arrivera à bien reconnaître les modèles ; les paysages britanniques sont reconnaissables sans toutefois avoir des décors très fournis ou une profondeur de champs très lointaine ; et enfin les menus et l’interface en course sont basiques mais fonctionnels. Quelques bugs graphiques subsistent, mais rien qui ne rende le jeu injouable ; cela brise seulement un peu l’immersion. Du point de vue technique, pas grand-chose à redire si ce n’est que certains éléments de décors sont destructibles alors que d’autres non, et que rien n’indique au joueur lesquels le sont et lesquels ne le sont pas. Il est ainsi particulièrement agaçant de rouler en renversant tous les plots sur la route, mais d’être arrêté net par un autre qui n’a simplement pas la même couleur. De manière plus générale, les collisions ont un côté très caoutchouteux et manquent de réalisme.
Sons et musiques
Assez quelconque pour les yeux, London Racer l’est également pour les oreilles, les effets sonores du titre étant banals à souhait et de qualité très moyenne, que ce soient les sirènes de police, les bruits de moteur, les pneus qui crissent sur l’asphalte ou encore les gens qui crient dans la rue à l’approche des chauffards. Rien de bien dommageable, mais encore une fois le titre aurait mérité à travailler un peu plus sa technique afin de se présenter sous un meilleur jour.
En revanche, les musiques, bien que peu nombreuses, sont de qualité très honorable et accompagnent assez bien la navigation dans les menus et le pilotage dans les courses. Mais comme beaucoup d’éléments du jeu, ces musiques proviennent des titres Davilex précédents et seront également réutilisées l’année suivante dans Paris-Marseille Racing. Dommage donc que tant de recyclage ne permette pas l’émergence de nouvelles musiques d’un jeu à l’autre.
Crash au lancement d’une course
Après chaque course, il est nécessaire de sortir du jeu et de le redémarrer avant de lancer la course suivante, sinon le jeu crashe systématiquement au lancement de la deuxième course. De même, lors des temps de chargement, il semble qu’appuyer sur une touche du clavier ou bouger la souris fasse crasher le jeu. Heureusement, London Racer sauvegarde automatiquement la progression du joueur après chaque course ; rien n’est donc perdu si le jeu plante, il faut simplement s’armer d’un peu de patience.
Conclusion
Dans la lignée de ses sagas parentes néerlandaises et allemandes, London Racer propose un concept très classique à la Davilex où le joueur doit courir dans des villes et des campagnes anglaises, en battant les voitures adverses et en évitant le trafic et la police. Le concept d’origine du titre est sympathique, et il assez bienvenu d’avoir un jeu qui se passe uniquement dans les contrées d’outre-manche. Malgré ses qualités premières et son concept original, London Racer n’est toutefois pas exempt de défauts. Très court, plutôt facile, avec une conduite assez molle, des intelligences artificielles très dociles et trop peu combatives, une gestion de l’argent qui devient très vite accessoire, des graphismes et des effets sonores moyens, des musiques recyclées et de manière générale une technique un peu en berne, London Racer présente trop de griefs pour pouvoir réellement être qualifié de vrai bon jeu.
Pour les fans de jeux de course de cette époque, et en particulier pour les aficionados des titres de Davilex, London Racer est un classique ; mais pour les autres joueurs la décision la plus sage est de se tourner vers la concurrence, avec des jeux plus longs, plus difficiles, plus beaux, mieux finis et avec de meilleures sensations de conduite. Toutefois, London Racer est caractéristique de cette époque où les jeux Davilex étaient encore jouables et passables, les titres suivants de la saga britannique étant d’une qualité misérable, ils précipiteront la chute de Davilex vers sa fermeture en 2005, de même que les autres titres du studio sortis dans leurs dernières années. Malgré cela, les jeux régionalisés au Royaume-Uni n’ont pas dit leur dernier mot, puisque Forza Horizon 4, sorti en 2018, se passe à Édimbourg et dans la campagne écossaise, les jeux de course se passant outre-manche ayant donc encore la cote de nos jours.
Annexe : Liste des circuits
Comme évoqué plus haut, London Racer comprend huit tracés dont voici la liste complète : ‘’M25 South’’ (variantes de jour et de nuit), ‘’London City’’, ‘’London Park’’, ‘’London Thames’’, ‘’Oxford’’, ‘’Country Route to Oxford’’ et ‘’Country Route to London’’.
Lancement
Une version automatique permet de lancer le jeu en toute simplicité : Téléchargez, installez et jouez !
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Davilex Games est une entreprise de développement et d’édition de jeux-vidéos fondée en 1997 aux Pays-Bas. Notamment connue pour ses jeux de courses d'arcade, la société sort son premier titre en 1997, intitulé A2 Racer, la A2 étant l’autoroute néerlandaise qui relie Maastricht à Amsterdam. Avec ce titre, le joueur est amené à participer à des courses urbaines illégales sur les routes et dans les villes des Pays-Bas tout en étant pourchassé par la police.
La formule de A2 Racer séduit, et le studio va très rapidement adapter son concept à d’autres pays européens. C’est ainsi l’année suivante, en 1998, que sort Autobahn Raser en Allemagne, puis en 1999 sort London Racer au Royaume-Uni, et enfin en 2000 sort Paris Marseille Racing en France. Les quatre sagas sœurs présentent des jeux très proches les uns des autres, que ce soit au niveau des menus, des graphismes, de la conduite ou encore de la musique, mais chaque jeu propose des tracés dans le pays dans lequel il est vendu.
C’est ainsi que London Racer met en scène le Royaume-Uni comme théâtre des courses illégales et des poursuites avec la police que le joueur va vivre. Huit tracés britanniques sont proposés dans le titre, et le joueur devra se défaire de chacun d’eux dans les trois modes de jeu afin d’en venir à bout. A noter que London Racer fait exception dans la règle de régionalisation des jeux Davilex évoquée plus haut, puisque le titre est également sorti en France sous le nom de London Racing l’année suivante, en 2000 donc. Cependant, la version en français étant difficile à trouver, c’est ici la version originale dans la langue de Shakespeare qui a été testée.

Comme évoqué dans l’introduction de ce test, London Racer comporte huit circuits situés au Royaume-Uni, ainsi que trois modes de jeu, l’un d’eux faisant office de mode carrière et les deux autres permettant de s’entraîner spécifiquement sur un circuit au choix.
Tournoi (‘’Tournament’’): le mode tournoi est le mode principal de London Racer, et est divisé en trois parties suivant la vitesse des voitures utilisées dans chaque tournoi. Ainsi, la Ligue 1 se courra avec des voitures plutôt lentes, la Ligue 2 avec des voitures déjà un peu plus rapides, et la Ligue 3 avec les voitures les plus rapides du jeu. Concrètement, il s’agit ni plus ni moins que de classiques championnats sur les circuits du titre, le joueur gagnant des points à chaque course en fonction de sa position sur la ligne d’arrivée, le but étant pour chaque ligue d’avoir plus de points à la fin que les pilotes adverses. Une victoire aux deux premières ligues débloque la suivante, et une victoire à la dernière ligue permet de terminer le jeu. De plus, chaque ligue terminée débloque deux voitures supplémentaires.
Contre-la-montre (‘’Time Trial’’) : le mode contre-la-montre propose au joueur de courir sur chacun des circuits de London Racer, le but étant de battre un temps de référence sur chacun d’entre eux. Lorsque le joueur parvient à se défaire des huit temps de référence, ce dernier débloque une voiture exclusive.
Coupe du dimanche (‘’Sunday Cup’’) : le dernier mode de jeu consiste simplement en des courses simples sur chacun des circuits du titre, à chaque fois contre six adversaires. Lorsque le joueur parvient à gagner au moins une fois sur chaque tracé, ce dernier débloque une voiture exclusive.
En modes tournoi et coupe du dimanche, le joueur devra composer avec le trafic à éviter et avec la police de laquelle s’échapper ; il faudra donc piloter intelligemment afin d’éviter de provoquer des accidents ou de se faire arrêter par la maréchaussée. En mode contre-la-montre, il n’y a ni trafic ni police, le joueur se retrouve seul sur la piste et seule la vitesse pure compte.

Comme évoqué plus haut, la police s’invite dans ces courses illégales afin de tenter d’arrêter les chauffards, il y aura donc des voitures mobiles ainsi que des barrages routiers à éviter. Au cours d’une course, le joueur n’a le droit qu’à une seule arrestation par tour, et s’il se fait arrêter plusieurs fois au cours du même tour, alors la course est perdue et il faut la recommencer. Cependant, pas de panique, les voitures de police ne sont ni très rapides ni très agressives, et il est possible de passer entre les mailles du filet aisément avec un peu d’adresse. Fait remarquable
et agréablement bienvenu pour un jeu de course de l’époque, la police ne s’en prend pas qu’au joueur, mais également aux voitures adverses, ce qui permet de rééquilibrer un peu la course quand le joueur a pris trop de retard.
La conduite quand à elle est un peu molle et sans saveur, la voiture du joueur étant relativement facile à piloter et collant surprenamment bien à la route même dans les virages. Cela donne parfois l’impression que la voiture n’a aucune masse et aucune inertie dans la direction, elle va simplement là où le joueur lui demande d’aller. Quant aux adversaires, ces derniers savent conduire et roulent à bon train le long du tracé. Cependant, l’intelligence artificielle des adversaires manque cruellement d’agressivité, et il est possible de se défaire assez facilement des voitures adverses pour peu d’être en tête avec un peu d’avance.
En mode tournoi, le joueur remporte de l’argent pour chaque course terminée et pour chaque ligue gagnée. De plus, des radars sont disséminés sur les bords des routes, et leur rouler dessus rapporte des bonus d’argent. Cet argent permet d’une part de réparer sa voiture entre les courses si cette dernière a subi des dégâts, mais également et surtout à acheter des pièces mécaniques qui améliorent les performances de la voiture (moteur, freins, boîte de vitesse, pneus et nitroglycérine). Une voiture améliorée étant beaucoup plus rapide et bien plus maniable qu’une voiture sans modification, il est impératif entre chaque course d’acheter le plus de pièces possibles, mais également pendant chaque course de rouler sur le plus de radars possibles afin de pouvoir financer cet achat de pièces. Cependant, autant la gestion de l’argent peut s’avérer intéressante en début de tournoi, autant à partir de la deuxième ligue le joueur aura très largement de quoi s’acheter toutes ces pièces, la gestion de l’argent devenant purement accessoire à partir de ce stade du jeu.
Comme évoqué plus haut, London Racer propose une gestion des dégâts, la voiture du joueur ayant une jauge à ne pas remplir sous peine de perdre la course. Cependant, que cette jauge soit complètement vide ou presque pleine ne change rien à l’esthétique de la voiture et à ses performances en course, le seul danger étant de la remplir à 100%. Afin de réparer sa voiture en course et d’éviter de perdre de l’argent pour les réparations entre les courses, le joueur peut rouler dans un pit-stop, un espace au bord de la route avec un panneau ‘’Quick Service’’, afin de faire
redescendre la jauge à zéro. En outre, si la voiture du joueur est équipée de nitroglycérine, le pit-stop permet d’en faire le plein.

Pour un titre sorti en 1999, les graphismes sont corrects sans toutefois briller par leur qualité ou leur originalité. Les modélisations des voitures sont approximatives, mais un connaisseur arrivera à bien reconnaître les modèles ; les paysages britanniques sont reconnaissables sans toutefois avoir des décors très fournis ou une profondeur de champs très lointaine ; et enfin les menus et l’interface en course sont basiques mais fonctionnels. Quelques bugs graphiques subsistent, mais rien qui ne rende le jeu injouable ; cela brise seulement un peu l’immersion. Du point de vue technique, pas grand-chose à redire si ce n’est que certains éléments de décors sont destructibles alors que d’autres non, et que rien n’indique au joueur lesquels le sont et lesquels ne le sont pas. Il est ainsi particulièrement agaçant de rouler en renversant tous les plots sur la route, mais d’être arrêté net par un autre qui n’a simplement pas la même couleur. De manière plus générale, les collisions ont un côté très caoutchouteux et manquent de réalisme.

Assez quelconque pour les yeux, London Racer l’est également pour les oreilles, les effets sonores du titre étant banals à souhait et de qualité très moyenne, que ce soient les sirènes de police, les bruits de moteur, les pneus qui crissent sur l’asphalte ou encore les gens qui crient dans la rue à l’approche des chauffards. Rien de bien dommageable, mais encore une fois le titre aurait mérité à travailler un peu plus sa technique afin de se présenter sous un meilleur jour.
En revanche, les musiques, bien que peu nombreuses, sont de qualité très honorable et accompagnent assez bien la navigation dans les menus et le pilotage dans les courses. Mais comme beaucoup d’éléments du jeu, ces musiques proviennent des titres Davilex précédents et seront également réutilisées l’année suivante dans Paris-Marseille Racing. Dommage donc que tant de recyclage ne permette pas l’émergence de nouvelles musiques d’un jeu à l’autre.

Après chaque course, il est nécessaire de sortir du jeu et de le redémarrer avant de lancer la course suivante, sinon le jeu crashe systématiquement au lancement de la deuxième course. De même, lors des temps de chargement, il semble qu’appuyer sur une touche du clavier ou bouger la souris fasse crasher le jeu. Heureusement, London Racer sauvegarde automatiquement la progression du joueur après chaque course ; rien n’est donc perdu si le jeu plante, il faut simplement s’armer d’un peu de patience.

Dans la lignée de ses sagas parentes néerlandaises et allemandes, London Racer propose un concept très classique à la Davilex où le joueur doit courir dans des villes et des campagnes anglaises, en battant les voitures adverses et en évitant le trafic et la police. Le concept d’origine du titre est sympathique, et il assez bienvenu d’avoir un jeu qui se passe uniquement dans les contrées d’outre-manche. Malgré ses qualités premières et son concept original, London Racer n’est toutefois pas exempt de défauts. Très court, plutôt facile, avec une conduite assez molle, des intelligences artificielles très dociles et trop peu combatives, une gestion de l’argent qui devient très vite accessoire, des graphismes et des effets sonores moyens, des musiques recyclées et de manière générale une technique un peu en berne, London Racer présente trop de griefs pour pouvoir réellement être qualifié de vrai bon jeu.
Pour les fans de jeux de course de cette époque, et en particulier pour les aficionados des titres de Davilex, London Racer est un classique ; mais pour les autres joueurs la décision la plus sage est de se tourner vers la concurrence, avec des jeux plus longs, plus difficiles, plus beaux, mieux finis et avec de meilleures sensations de conduite. Toutefois, London Racer est caractéristique de cette époque où les jeux Davilex étaient encore jouables et passables, les titres suivants de la saga britannique étant d’une qualité misérable, ils précipiteront la chute de Davilex vers sa fermeture en 2005, de même que les autres titres du studio sortis dans leurs dernières années. Malgré cela, les jeux régionalisés au Royaume-Uni n’ont pas dit leur dernier mot, puisque Forza Horizon 4, sorti en 2018, se passe à Édimbourg et dans la campagne écossaise, les jeux de course se passant outre-manche ayant donc encore la cote de nos jours.

Comme évoqué plus haut, London Racer comprend huit tracés dont voici la liste complète : ‘’M25 South’’ (variantes de jour et de nuit), ‘’London City’’, ‘’London Park’’, ‘’London Thames’’, ‘’Oxford’’, ‘’Country Route to Oxford’’ et ‘’Country Route to London’’.

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