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Garfield
Date de sortie
26/11/2004 (
)

Age recommandé

Développement
Édition
Distribution en Europe
Systèmes






#adaptbd #decors3dtext #etatsunis #felin #maison #objets3dtext #scrollmulti #vuedos
Introduction
Garfield est une bande-dessinée américaine humoristique, créée par l’auteur Jim Davis en 1978, et qui met en scène le célèbre chat orange du même nom et ses aventures avec son maître Jon et son ami et rival, le chien Odie. Traduite dans une trentaine de langues, ayant généré près d’un milliard de dollars en 2004, année de sortie du jeu dont il est question dans ce test, et étant une bande-dessinée toujours écrite et produite actuellement plus de 40 ans après sa création, Garfield est un immense succès planétaire et intergénérationnel, et nul doute que petits et grands d’aujourd’hui ont pour la plupart bien en tête l’image de ce gros chat orange si reconnaissable.
Dans ce comic-strip, Garfield est un chat obèse et fainéant, qui ne songe qu’à manger et dormir toute la journée, qui adore les lasagnes et déteste le Lundi, et qui prend un malin plaisir à tourmenter son maître Jon et son ami Odie à la moindre occasion. Le gros matou est également épris d’Arlène, la belle chatte rose qui semble parfois l’aimer, parfois le détester ; et il nourrit par ailleurs une rivalité avec Nermal, jeune chaton gris qui semble être le favori de Jon, au plus grand dam de Garfield. La bande dessinée tire sa force de son humour, très cynique et désabusé, avec des réflexions parfois méchantes, parfois philosophiques, mais toujours avec un décalage comique très pince-sans-rire qui rend le gros chat populaire tant près des enfants qu'auprès des adultes.
La bande-dessinée, forte de son immense succès, a vu plusieurs adaptations dans divers médias, avec en particulier deux films sortis au cinéma en 2004 et 2006, trois dessins-animés (le premier ‘’Garfield et ses amis’’ de 1988 à 1994, avec des épisodes spéciaux dès 1982 ; le deuxième ‘’Garfield et Cie’’ de 2008 à 2015 ; et le troisième ‘’Garfield Originals’’ en 2019 et 2020), et bien évidemment des jeux-vidéos. C’est ainsi que pour accompagner la sortie du premier film au cinéma, l’éditeur Hip Interactive et les développeurs de chez The Code Monkeys nous proposent cette adaptation vidéoludique, loin d’être la première mettant en scène le gros chat orange, mais tout de même la première à proposer une aventure de plateforme tout en 3D.
Cependant, même si les années de sorties coïncident, le jeu et le film n’ont pas grand chose en commun, puisque le premier est une adaptation directe de la bande-dessinée, et non du long-métrage. C’est ainsi le Garfield ‘’bédé’’ que le joueur va retrouver pour cette aventure avec un scénario totalement inédit.
Principe du jeu
Le jeu commence alors que Garfield est en train de se prélasser devant la télévision, comme à son habitude ; mais Jon, qui en a assez de la paresse et des bêtises de son chat, lance un ultimatum à ce dernier : soit il se bouge et range la maison en son absence, soit il est mis au régime. Garfield, nullement inquiété par cette menace, décide de piquer une sieste. Mais voilà, à son réveil, Odie a mis la maison sens dessus-dessous, et Garfield se voit forcé à tout ranger pendant la journée de travail de Jon, sans quoi il devra pour un temps dire adieu à ses chères lasagnes.
Voilà donc tout le principe du jeu : le joueur contrôle Garfield dans la maison et le jardin de Jon, et ce dernier équipé d’un aspirateur dorsal doit aspirer divers objets aux quatre coins de la carte et les remettre aux endroits adéquats. Pas de parcours à franchir, pas d’ennemi à vaincre, pas de plateformes difficiles d’accès, non, seulement Garfield et son aspirateur qui arpentent la maison vide en devant ranger les objets qui traînent… Un jeu de ménage donc.
Ce concept étrange mais original, rarement vu dans l’histoire des jeux-vidéo, offre au joueur un gameplay unique, où seules la mémoire et la patience lui permettront de venir à bout des dizaines d’objets à ranger dans la maison et le jardin. C’est donc un petit monde ouvert que Garfield va parcourir, et le joueur aura l’occasion de découvrir la demeure qui sert de cadre à la bande dessinée. Et quelle demeure ! Salon, bureau, cuisine, garde-manger, buanderie, garage, plusieurs chambres, salle de jeux, salle de bains, cave, grenier et un immense jardin seront le cadre de la quête du gros chat orange.
Le gameplay est en réalité assez simple. Au début de l’aventure, la plupart des pièces sont fermées à clé, et Garfield va devoir parcourir les pièces ouvertes à la recherche de divers objets à ranger. Une fois les objets identifiés, ce dernier doit les aspirer, puis arpenter la maison à la recherche de leur emplacement. Une fois le lieu adéquat trouvé, Garfield n’a qu’à faire souffler l’objet hors de l’aspirateur afin de le remettre à sa place. De plus, les cadres et les affiches aux murs sont de travers, et le gros chat orange va devoir utiliser son aspirateur pour les remettre droits. Une fois une pièce entièrement rangée, Garfield obtient une clé qui lui permet d’accéder à une nouvelle pièce de la maison à ranger, et ainsi de suite.
Si l’on se prend au jeu au début de l’aventure, force est de constater que le gameplay très répétitif commence à faire ressentir des signes de lassitude au bout d’un certain temps à aspirer et souffler des objets dans toute la maison. Le jeu n’offre aucune forme de résistance, et aucune plateforme n’est difficile d’accès. Difficile donc de ne pas commencer à s’ennuyer au bout de plusieurs heures de ménage. De plus, les allers et retours incessants à travers toute la carte donnent l’impression (et ce n’est pas qu’une impression) de passer tout le temps aux mêmes endroits, et la lassitude finit par s’installer.
Afin de combler cette lassitude et cette répétitivité, le joueur est mis au défi de retrouver les 58 pièces de puzzle dissimulées à travers la carte, certaines n’étant accessibles que lorsque l’on a terminé de ranger une pièce en particulier. Cette chasse aux trésors rajoute bien un peu de piment à cette après-midi ménage, mais cela reste somme toute une chasse aux "collectibles" assez classique.
En plus de la tâche de ranger la maison, Garfield va devoir retrouver dans cette dernière les ingrédients nécessaires à la confection de ses lasagnes favorites : fromage, bœuf, pâte feuilletée et sauce tomate. Une fois la maison rangée et les lasagnes confectionnées, Jon est de retour, et les trois amis (n’oublions pas Odie) peuvent déguster ces dernières dans une maison toute propre… Et fin, c’est tout, voilà donc l’entièreté du jeu Garfield. Alors certes le joueur dispose d’un temps limité pour terminer le jeu (8h30), et Odie viendra régulièrement embêter et pousser Garfield lorsque ce dernier range la maison, mais aucune de ces deux contraintes n’est réellement handicapante, et l’expérience Garfield reste tout de même assez simple et succincte.
Mini-jeux
Lors de l’aventure, de légères et succinctes variations de gameplay vont être proposées sous la forme de mini-jeux. Tous ne sont pas obligatoires pour terminer le titre, mais ces quelques variations sont les bienvenues dans un jeu répétitif qui a tendance par moments à tourner en rond.
Graphismes et musiques
Adaptation de la célèbre bande-dessinée, Garfield le jeu en reprend les graphismes afin de proposer une ambiance très cartoon et colorée. Le jeu est beau, bien dessiné, et plus important, la direction artistique respecte à la perfection le matériau original. C’est ainsi que l’on se surprend avec plaisir à arpenter la maison et le jardin de Jon afin d’y admirer les nombreux objets et éléments colorés au style très bande-dessinée. Rien à redire donc à propos des graphismes, aussi beaux et colorés qu’ils se doivent.
Côté sons, si les bruitages sont de bonne facture, il est assez pénible de devoir endurer le bruit de l’aspirateur pendant des heures. Même constat pour les musiques, car si celles-ci sont réussies et collent parfaitement à l’ambiance dessin animé, il n’existe qu’à peine une dizaine de pistes dans le jeu, et ces dernières sont très répétitives. On les apprécie donc au début de l’aventure, puis on termine par couper le son tellement elles deviennent énervantes. Si les graphismes de Garfield le jeu sont donc très réussis, il n’en va pas de même pour les bruitages et les musiques, et jouer avec le son allumé peut vite devenir agaçant à la longue.
Gameplay
Comme évoqué précédemment, Garfield est un titre plutôt simple qui n’offre pas vraiment de résistance au joueur, mais qui devient tout de même agaçant voire irritant à la longue. Le gameplay très répétitif, les mêmes tâches répétées en boucle et les incessants allers-retours à travers toute la carte mettent la patience du joueur à rude épreuve, et sur la fin on se surprend à vouloir rapidement que ça se termine. Alors certes le jeu est relativement court, environ 4h pour en voir le bout lors de ce test, mais la majeure partie de ce temps consiste à être perdu et à tourner en rond dans toutes les pièces en se demandant où placer les différents objets.
En complément de ce gameplay lassant, le joueur devra composer avec des contrôles affreux et une caméra aux fraises. Garfield semble en effet lourd et pataud (comme dans la bande-dessinée donc) et a une certaine inertie dans ses mouvements. Heureusement que le titre est jouable à la manette, car cela semble un peu limiter la casse, le jeu au clavier étant tout bonnement presque impossible. Et bien évidemment, comme tout jeu de plateforme en 3D du début des années 2000, la caméra semble parfois anarchique, et le joueur doit très régulièrement la recadrer manuellement s’il ne veut pas qu’elle persiste à filmer ce qu’il se passe derrière Garfield au lieu de ce qu’il se passe devant.
Un bon point niveau gameplay cependant consiste en le level-design de cette maison et de ce jardin, tout à fait crédibles dans une banlieue pavillonnaire moyenne des États-Unis. A faire des allers-retours dans les différentes pièces au fur et à mesure que ces dernières s’ouvrent, et afin d’y récupérer et d’y ranger de nouveaux objets, le joueur a presque l’impression de jouer à un Metroidvania, et l’on finit par s’attacher à cette maison qui devient de plus en plus familière au fil des allées et venues.
Quelques bugs…
Conclusion
Garfield est un titre au concept audacieux, celui de non pas vivre une aventure palpitante, mais plutôt de faire le ménage. De prime abord, explorer la carte et utiliser l’aspirateur dorsal pour saisir puis déposer les objets semble amusant. Mais au fil du temps, la répétitivité du titre se fait sentir, et l’expérience devient réellement lassante sinon agaçante et irritante. Les multiples allers et venues dans la maison, le fait de tourner en rond et de se demander sans cesse où vont les différents objets, les mauvais contrôles et l’indomptable caméra auront raison de la patience de beaucoup de joueurs.
Alors certes, le jeu est beau, l’ambiance bande-dessinée est respectée et la carte est plutôt crédible et réussie, mais ce ne sont que trop peu d’arguments pour justifier le fait que Garfield est un bon titre. Pour que cela puisse être le cas, il aurait fallu une plus grande variété dans le gameplay, plus de mini-jeux, plus d’indications concernant la place des différents objets et la complétion des différentes pièces, des contrôles plus doux, une caméra plus soignée et surtout un concept qui ne tourne pas qu’autour du rangement, mais au contraire avec d’autres tâches à accomplir et d’autres scénarios à explorer. Dommage, car il y avait du potentiel en ce titre, mais son concept unidirectionnel et sa répétitivité en auront eu raison.
Après ce jeu, Garfield reviendra dans les années suivantes avec de nouvelles adaptations vidéoludiques, telles que Garfield : Sauver Arlène en 2005, Garfield 2 en 2006, cette fois-ci un titre entièrement tiré du film, ou encore Garfield : Lasagna World Tour en 2007. Le gros chat orange reste encore aujourd’hui un personnage populaire, et il est à parier que les jeux licenciés Garfield vont continuer d’être produits afin de faire vivre cet univers haut en couleurs.
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Garfield est une bande-dessinée américaine humoristique, créée par l’auteur Jim Davis en 1978, et qui met en scène le célèbre chat orange du même nom et ses aventures avec son maître Jon et son ami et rival, le chien Odie. Traduite dans une trentaine de langues, ayant généré près d’un milliard de dollars en 2004, année de sortie du jeu dont il est question dans ce test, et étant une bande-dessinée toujours écrite et produite actuellement plus de 40 ans après sa création, Garfield est un immense succès planétaire et intergénérationnel, et nul doute que petits et grands d’aujourd’hui ont pour la plupart bien en tête l’image de ce gros chat orange si reconnaissable.
Dans ce comic-strip, Garfield est un chat obèse et fainéant, qui ne songe qu’à manger et dormir toute la journée, qui adore les lasagnes et déteste le Lundi, et qui prend un malin plaisir à tourmenter son maître Jon et son ami Odie à la moindre occasion. Le gros matou est également épris d’Arlène, la belle chatte rose qui semble parfois l’aimer, parfois le détester ; et il nourrit par ailleurs une rivalité avec Nermal, jeune chaton gris qui semble être le favori de Jon, au plus grand dam de Garfield. La bande dessinée tire sa force de son humour, très cynique et désabusé, avec des réflexions parfois méchantes, parfois philosophiques, mais toujours avec un décalage comique très pince-sans-rire qui rend le gros chat populaire tant près des enfants qu'auprès des adultes.
La bande-dessinée, forte de son immense succès, a vu plusieurs adaptations dans divers médias, avec en particulier deux films sortis au cinéma en 2004 et 2006, trois dessins-animés (le premier ‘’Garfield et ses amis’’ de 1988 à 1994, avec des épisodes spéciaux dès 1982 ; le deuxième ‘’Garfield et Cie’’ de 2008 à 2015 ; et le troisième ‘’Garfield Originals’’ en 2019 et 2020), et bien évidemment des jeux-vidéos. C’est ainsi que pour accompagner la sortie du premier film au cinéma, l’éditeur Hip Interactive et les développeurs de chez The Code Monkeys nous proposent cette adaptation vidéoludique, loin d’être la première mettant en scène le gros chat orange, mais tout de même la première à proposer une aventure de plateforme tout en 3D.
Cependant, même si les années de sorties coïncident, le jeu et le film n’ont pas grand chose en commun, puisque le premier est une adaptation directe de la bande-dessinée, et non du long-métrage. C’est ainsi le Garfield ‘’bédé’’ que le joueur va retrouver pour cette aventure avec un scénario totalement inédit.

Le jeu commence alors que Garfield est en train de se prélasser devant la télévision, comme à son habitude ; mais Jon, qui en a assez de la paresse et des bêtises de son chat, lance un ultimatum à ce dernier : soit il se bouge et range la maison en son absence, soit il est mis au régime. Garfield, nullement inquiété par cette menace, décide de piquer une sieste. Mais voilà, à son réveil, Odie a mis la maison sens dessus-dessous, et Garfield se voit forcé à tout ranger pendant la journée de travail de Jon, sans quoi il devra pour un temps dire adieu à ses chères lasagnes.
Voilà donc tout le principe du jeu : le joueur contrôle Garfield dans la maison et le jardin de Jon, et ce dernier équipé d’un aspirateur dorsal doit aspirer divers objets aux quatre coins de la carte et les remettre aux endroits adéquats. Pas de parcours à franchir, pas d’ennemi à vaincre, pas de plateformes difficiles d’accès, non, seulement Garfield et son aspirateur qui arpentent la maison vide en devant ranger les objets qui traînent… Un jeu de ménage donc.
Ce concept étrange mais original, rarement vu dans l’histoire des jeux-vidéo, offre au joueur un gameplay unique, où seules la mémoire et la patience lui permettront de venir à bout des dizaines d’objets à ranger dans la maison et le jardin. C’est donc un petit monde ouvert que Garfield va parcourir, et le joueur aura l’occasion de découvrir la demeure qui sert de cadre à la bande dessinée. Et quelle demeure ! Salon, bureau, cuisine, garde-manger, buanderie, garage, plusieurs chambres, salle de jeux, salle de bains, cave, grenier et un immense jardin seront le cadre de la quête du gros chat orange.
Le gameplay est en réalité assez simple. Au début de l’aventure, la plupart des pièces sont fermées à clé, et Garfield va devoir parcourir les pièces ouvertes à la recherche de divers objets à ranger. Une fois les objets identifiés, ce dernier doit les aspirer, puis arpenter la maison à la recherche de leur emplacement. Une fois le lieu adéquat trouvé, Garfield n’a qu’à faire souffler l’objet hors de l’aspirateur afin de le remettre à sa place. De plus, les cadres et les affiches aux murs sont de travers, et le gros chat orange va devoir utiliser son aspirateur pour les remettre droits. Une fois une pièce entièrement rangée, Garfield obtient une clé qui lui permet d’accéder à une nouvelle pièce de la maison à ranger, et ainsi de suite.
Si l’on se prend au jeu au début de l’aventure, force est de constater que le gameplay très répétitif commence à faire ressentir des signes de lassitude au bout d’un certain temps à aspirer et souffler des objets dans toute la maison. Le jeu n’offre aucune forme de résistance, et aucune plateforme n’est difficile d’accès. Difficile donc de ne pas commencer à s’ennuyer au bout de plusieurs heures de ménage. De plus, les allers et retours incessants à travers toute la carte donnent l’impression (et ce n’est pas qu’une impression) de passer tout le temps aux mêmes endroits, et la lassitude finit par s’installer.
Afin de combler cette lassitude et cette répétitivité, le joueur est mis au défi de retrouver les 58 pièces de puzzle dissimulées à travers la carte, certaines n’étant accessibles que lorsque l’on a terminé de ranger une pièce en particulier. Cette chasse aux trésors rajoute bien un peu de piment à cette après-midi ménage, mais cela reste somme toute une chasse aux "collectibles" assez classique.
En plus de la tâche de ranger la maison, Garfield va devoir retrouver dans cette dernière les ingrédients nécessaires à la confection de ses lasagnes favorites : fromage, bœuf, pâte feuilletée et sauce tomate. Une fois la maison rangée et les lasagnes confectionnées, Jon est de retour, et les trois amis (n’oublions pas Odie) peuvent déguster ces dernières dans une maison toute propre… Et fin, c’est tout, voilà donc l’entièreté du jeu Garfield. Alors certes le joueur dispose d’un temps limité pour terminer le jeu (8h30), et Odie viendra régulièrement embêter et pousser Garfield lorsque ce dernier range la maison, mais aucune de ces deux contraintes n’est réellement handicapante, et l’expérience Garfield reste tout de même assez simple et succincte.

Lors de l’aventure, de légères et succinctes variations de gameplay vont être proposées sous la forme de mini-jeux. Tous ne sont pas obligatoires pour terminer le titre, mais ces quelques variations sont les bienvenues dans un jeu répétitif qui a tendance par moments à tourner en rond.
- La course contre Nermal (obligatoire) : En allant dans le jardin près de la boîte aux lettres, Garfield va rencontrer son rival Nermal qui va lui proposer une course en trois tours à travers tout le jardin. Si le joueur parvient à remporter la course, Nermal va lui remettre la pâte feuilletée, nécessaire à la confection des lasagnes, et donc à terminer le jeu.
-
Les fleurs d’Arlène (obligatoire) : Dans la cabane du jardin de la maison voisine, Garfield va rencontrer Arlène, qui va lui demander de lui apporter des fleurs. Le gros matou va donc devoir arpenter la maison et le jardin de Jon afin d’apporter les fleurs tant désirées à sa chère et tendre. Lors toutes les fleurs auront été ramenées, Arlène va donner à Garfield la sauce tomate, nécessaire là encore à la confection des lasagnes.
- Les jouets dans le grenier (facultatif) : Lorsque Garfield va accéder au grenier, un message indique au joueur qu’il faut suivre les traces de pas afin de trouver Clive, l’ami invisible de Garfield… Ce dernier demande au gros matou de ranger ses jouets mécaniques à ressorts qui se baladent dans tout le grenier. Garfield aura donc trois minutes pour attraper les jouets et les ranger dans les armoires correspondantes. S’il réussit, ce seront quatre nouvelles pièces de puzzle qui seront rajoutées à la collection.
- Le puzzle (facultatif) : Une fois 50 pièces de puzzle récupérées sur 58, Garfield peut se rendre à la salle de jeux afin d’y assembler ces différentes pièces et de reformer le puzzle.
- Le jeu-vidéo (facultatif) : Parmi les objets à ranger, Garfield va retrouver un CD de jeu-vidéo. En allant dans la salle de jeux, il est possible de jouer à ce CD, qui n’est autre qu’un jeu de puzzle similaire à Tetris.

Adaptation de la célèbre bande-dessinée, Garfield le jeu en reprend les graphismes afin de proposer une ambiance très cartoon et colorée. Le jeu est beau, bien dessiné, et plus important, la direction artistique respecte à la perfection le matériau original. C’est ainsi que l’on se surprend avec plaisir à arpenter la maison et le jardin de Jon afin d’y admirer les nombreux objets et éléments colorés au style très bande-dessinée. Rien à redire donc à propos des graphismes, aussi beaux et colorés qu’ils se doivent.
Côté sons, si les bruitages sont de bonne facture, il est assez pénible de devoir endurer le bruit de l’aspirateur pendant des heures. Même constat pour les musiques, car si celles-ci sont réussies et collent parfaitement à l’ambiance dessin animé, il n’existe qu’à peine une dizaine de pistes dans le jeu, et ces dernières sont très répétitives. On les apprécie donc au début de l’aventure, puis on termine par couper le son tellement elles deviennent énervantes. Si les graphismes de Garfield le jeu sont donc très réussis, il n’en va pas de même pour les bruitages et les musiques, et jouer avec le son allumé peut vite devenir agaçant à la longue.

Comme évoqué précédemment, Garfield est un titre plutôt simple qui n’offre pas vraiment de résistance au joueur, mais qui devient tout de même agaçant voire irritant à la longue. Le gameplay très répétitif, les mêmes tâches répétées en boucle et les incessants allers-retours à travers toute la carte mettent la patience du joueur à rude épreuve, et sur la fin on se surprend à vouloir rapidement que ça se termine. Alors certes le jeu est relativement court, environ 4h pour en voir le bout lors de ce test, mais la majeure partie de ce temps consiste à être perdu et à tourner en rond dans toutes les pièces en se demandant où placer les différents objets.
En complément de ce gameplay lassant, le joueur devra composer avec des contrôles affreux et une caméra aux fraises. Garfield semble en effet lourd et pataud (comme dans la bande-dessinée donc) et a une certaine inertie dans ses mouvements. Heureusement que le titre est jouable à la manette, car cela semble un peu limiter la casse, le jeu au clavier étant tout bonnement presque impossible. Et bien évidemment, comme tout jeu de plateforme en 3D du début des années 2000, la caméra semble parfois anarchique, et le joueur doit très régulièrement la recadrer manuellement s’il ne veut pas qu’elle persiste à filmer ce qu’il se passe derrière Garfield au lieu de ce qu’il se passe devant.
Un bon point niveau gameplay cependant consiste en le level-design de cette maison et de ce jardin, tout à fait crédibles dans une banlieue pavillonnaire moyenne des États-Unis. A faire des allers-retours dans les différentes pièces au fur et à mesure que ces dernières s’ouvrent, et afin d’y récupérer et d’y ranger de nouveaux objets, le joueur a presque l’impression de jouer à un Metroidvania, et l’on finit par s’attacher à cette maison qui devient de plus en plus familière au fil des allées et venues.

- Lors du mini-jeu dans le grenier, il est possible que l’aspirateur cesse de fonctionner. Pour le faire marcher de nouveau, il suffit de se faire cogner par une des araignées du grenier tout en maintenant l’une des deux touches de l’aspirateur enfoncée (aspirer ou souffler). Ce dernier devrait ainsi fonctionner de nouveau.
- Plus gênant en revanche, les jouets mécaniques de ce même mini-jeu peuvent tomber dans les textures de l’encadrement de la porte, rendant le mini-jeu impossible à terminer… Pas de parade cette fois-ci, il faut malheureusement perdre le mini-jeu et le recommencer de nouveau.
- Enfin, les 58 pièces de puzzle ne sont pas toutes atteignables, car en effet ranger tous les objets de la maison et préparer tous les ingrédients des lasagnes termine le jeu sans que l’on ait le temps de récupérer les deux pièces de puzzle gagnées pour justement avoir terminé les lasagnes. Seules 56 pièces sont donc récupérables... Alors certes, il est possible de terminer les lasagnes avant d’avoir rangé tous les objets de la maison, mais dans ce cas ce seront les pièces de puzzle associées au rangement d’une pièce de la maison qui ne seront pas accessibles car de la même manière la cinématique de fin se lancera et le jeu se terminera…

Garfield est un titre au concept audacieux, celui de non pas vivre une aventure palpitante, mais plutôt de faire le ménage. De prime abord, explorer la carte et utiliser l’aspirateur dorsal pour saisir puis déposer les objets semble amusant. Mais au fil du temps, la répétitivité du titre se fait sentir, et l’expérience devient réellement lassante sinon agaçante et irritante. Les multiples allers et venues dans la maison, le fait de tourner en rond et de se demander sans cesse où vont les différents objets, les mauvais contrôles et l’indomptable caméra auront raison de la patience de beaucoup de joueurs.
Alors certes, le jeu est beau, l’ambiance bande-dessinée est respectée et la carte est plutôt crédible et réussie, mais ce ne sont que trop peu d’arguments pour justifier le fait que Garfield est un bon titre. Pour que cela puisse être le cas, il aurait fallu une plus grande variété dans le gameplay, plus de mini-jeux, plus d’indications concernant la place des différents objets et la complétion des différentes pièces, des contrôles plus doux, une caméra plus soignée et surtout un concept qui ne tourne pas qu’autour du rangement, mais au contraire avec d’autres tâches à accomplir et d’autres scénarios à explorer. Dommage, car il y avait du potentiel en ce titre, mais son concept unidirectionnel et sa répétitivité en auront eu raison.
Après ce jeu, Garfield reviendra dans les années suivantes avec de nouvelles adaptations vidéoludiques, telles que Garfield : Sauver Arlène en 2005, Garfield 2 en 2006, cette fois-ci un titre entièrement tiré du film, ou encore Garfield : Lasagna World Tour en 2007. Le gros chat orange reste encore aujourd’hui un personnage populaire, et il est à parier que les jeux licenciés Garfield vont continuer d’être produits afin de faire vivre cet univers haut en couleurs.

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