Solution de Croisière pour un cadavre
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Mais certains m'inspiraient encore moins de confiance que les autres. Prenez Rose par exemple... Sur le pont supérieur, je trouvai son sac. Dedans, une publicité pour un revolver... Avouez que c'était louche! Rose me surprit et se justifia pourtant. A 14 h 10, elle m'affirma qu'elle voulait offrir une arme à Tom. Je me rendis ensuite chez Tom. Il n'était pas dans sa cabine...

JLR : .. et vous en avez profité pour fouiller ses affaires ?!

RD :Tout juste ! Et savez vous ce que j'y ai trouvé ? Une lettre dans l'armoire, sous les draps. Je compris alors le drame de Rose et Raphaël Lambert. Cette missive était signée Lola. La jeune fille parlait d'un traquenard. Un homme se nommant Karaboudjan lui avait proposé de l'argent pour tenir compagnie à l'un de ses"amis". Après une nuit plutôt agitée, ce même monsieur avait fait irruption avec deux gendarmes. Vous comprenez tout ça, Raphaël dans la maison close, n'était qu'une mise en scène organisée pour briser les fiançailles du jeune couple... A 14 h 20, j'étais donc sûr que Rose avait toutes les raison d'en vouloir à Niklos ! Mais tandis que je ruminais cette pensée en me promenant sur les ponts du bateau, un nouveau drame se produisit

JLR : Un nouveau meurtre ?

RD : Tout juste, mais la tentative échoua, fort heureusement. Sur le pont supérieur, Suzanne venait de tomber à l'eau. Après l'avoir repêchée à l'aide d'une bouée, j'observai la rambarde... Elle avait été sciée. Accident ?Non !Plus que jamais, je compris que j'approchais du but. Le coupable perdait les pédales. Puisqu'il avait essayé de se débarrasser de Suzanne, il me fallait savoir ce que la jeune femme savait de si important. Je !'interrogeai. Elle me montra une lettre d'Aglaé, la tante de Niklos décédée d'une étrange maladie. La vieille femme affirmait qu'elle était empoisonnée par... Niklos et Rébecca !Une accusation très grave, mais qui s'appuyait sur l'héritage gigantesque qui allait revenir à l'armateur. Suzanne était convaincue de cette culpabilité. Elle m'apprit que sa présence sur le Karaboudjan n'avait d'autre but que de prouver la culpabilité de Niklos. A 15 h 00, Suzanne me demanda d'aller chercher sa trousse de maquillage. Lorsque j'y arrivai, la pièce était sens dessus dessous.

JLR : Un cambriolage ! elle gardait donc des preuves chez elle !

RD : C'est aussi ce que je supposais. Mais en fait, je ne trouvai pas grand-chose dans la cabine de Suzanne. Vers 15 h 20, je mis pourtant la main sur une petite boîte à musique. Je l'ouvrai et ne vis rien de particulier à l'intérieur. Mais c'était tout de même un indice ! Ensuite, je dois avouer que j'ai eu un peu de chance ! Dans la lingerie, je trouvai en effet une clef, dans un pot posé à côté de l'étagère. Cette clef correspondait à la boite à musique, j'en eus l'intuition. Je retournai donc chez Suzanne. Le mécanisme était certes un peu complexe mais je parvins à la déclencher. En fait, il fallait remonter la boite, la laisser jouer puis bloquer la petite ballerine qui dansait. J'entendis un déclic. Lorsque je refis tourner la clef, une cache s'ouvrit dans la boîte à musique. J'avais trouvé une nouvelle lettre ! Il était 15 h 30.

JLR : Encore une lettre d'Aglaé sans doute...

RD: Pas du tout, la missive était cette fois adressé à Niklos.
•• 16 juin 1912, Niklos, j'ai fait le travail... je passerai ce soir prendre le paiement... Pas d'entourloupe ! Pas de signature, bien sûr. Mais voilà qui confirmait une fois de plus les agissements étranges de l'armateur. Cet homme, bien que décédé, me paraissait là encore le plus suspect de tous les passagers

JLR : La presse a parlé d'un attentat qui se serait produit vers 15 h 45... Que pouvez vous nous en dire ?

RD : C'est au bar que tout a commencé. Je voulais juste boire un rafraîchissement lorsque le capitaine du Karaboudjan à surgi dans la pièce. <• Suivez moi, il faut empêcher cela... » m'a-t-il dit avant de disparaître... Sur le pont, à 15 h 40 exactement, j'assistai alors à une scène violente. Rébecca s'apprêtait en effet à tuer Désiré. Un instant de plus et j'avais une nouvelle victime sur les bras. Fort heureusement, Daphné est intervenue en lançant son sac sur Rébecca. Mais le plus important dans l'histoire, c'est que j'ai entr'aperçu un homme qui se glissait dans les coursives... Je n'ai pas pu le reconnaître ! Il était alors 15 h 50. J'ai pris le sac de Daphné et le lui ai rapporté dans sa cabine. Je l'interrogeai.

JLR : Elle était sûrement en état de choc... Le bon moment pour lui faire avouer la vérité ?

RD : Oh, vous savez, je n'ai pas eu besoin de forcer la dose. Elle m'a parlé d'elle-même, comme soulagée. Bref, j'appris quelque chose d'essentiel. La vieille Aglaé, sachant pertinemment que sa propre mort était provoquée par les soins de Niklos (il aurait été bon d'analyser les médicaments que lui fournissait son neveu) avait légué toute sa fortune à son fils Désiré Gros Jean.
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