Betrayal in Antara
Date de sortie
Développement
Adaptation française
Édition
Distribution en Italie
Systèmes
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titre Présentation du jeu

Sorti en 1997, Betrayal in Antara est un jeu de rôle conçu et édité par Sierra. Nous vous le proposons ici en version française. Après le succès de Betrayal at Krondor, Sierra souhaite évidemment produire une suite. Malheureusement, entre temps, la société de Roberta et Ken Williams a perdu les droits sur l'oeuvre de Raymond Feist : Les Chroniques de Krondor. Pour pallier à cet inconvénient, Sierra décide de produire un jeu de rôle qui conservera, en gros, les mêmes mécanismes et pratiquement le même nom mais qui se passera dans un monde totalement différent d'où le titre : Betrayal in Antara. Le procédé peut sembler un peu cavalier mais cet opportunisme n'apportera pas le succès et le jeu reçut un accueil plutôt médiocre...

Le jeu est vendu dans une belle boîte contenant 3 CD ainsi qu'un livret de documentation. L'installation est prévue pour Windows 3.1. La place occupée sur le disque dur varie entre 10 et 80 méga suivant l'option choisie. Le jeu débute par une cinématique qui introduit l'histoire : un bateau voguant sur une mer calme est brusquement attaqué par une créature géante qui le détruit, deux hommes réussissent à s'échapper dans une chaloupe et à atteindre la côte. Aren, un jeune villageois est témoin de la scène et, lorsque le monstre se précipite sur les deux survivants, il attaque vaillamment la bête à coups de couteau de pêche. La bête se rue sur lui, Aren voit sa dernière heure arrivée mais, au moment où la créature va porter un coup fatal, elle disparaît brutalement, détruite par le jeune villageois qui se révèle être un magicien, ce qu'il ignorait lui-même. Entre temps, l'un des deux hommes est mort et a légué à son compagnon, un jeune noble du nom de William Escobar, une amulette à laquelle il portait une grande importance. William remercie chaleureusement Aren pour son sauvetage inespéré et lui propose de l'accompagner jusqu'à son manoir, où le magicien de la famille pourra lui inculquer les connaissances nécessaires pour utiliser son nouveau pouvoir. Après avoir dit adieu à son village, Aren part pour la grande aventure...

titre Une 3D balbutiante mais des mécanismes originaux

Ce premier contact avec le jeu est assez rude, il rappelle que l'on est en 1997 et que la 3D n'en est qu'à ses débuts. Les décors sont géométriques, les couleurs sont laides, leur palette assez réduite rend le paysage peu lisible. Il n'y a que lors des dialogues ou des visites dans les auberges, temples ou échoppes que les choses s'améliorent avec un dessin classique beaucoup plus attrayant (voir les screenshots).
A la fin de cette cinématique, le jeu débute directement. Il n'y donc pas de création de personnages. Celui-ci est défini par cinq caractéristiques numériques : la condition, l'endurance, la santé, la portée et la force.

La condition mesure le statut physique du personnage, à l'aide de pourcentages, à un moment de l'aventure, et influence évidemment les capacités de celui-ci.

L'endurance représente le nombre de points que peut perdre le héros et qu'il pourra récupérer grâce au repos. Lorsque tous les points d'endurance sont perdus, le personnage perd des points de santé beaucoup plus difficiles à récupérer. La portée représente le nombre de points de mouvement que possède un personnage, la force définit la puissance des coups. Ajoutées à cela, il existe plusieurs aptitudes plus ou moins maîtrisées selon le protagoniste : fouille, perception, attaque, réparation, etc. Il n'y a pas de montée de niveau dans Betrayal in Antara, tout s'apprend par l'expérience et une aptitude n'augmentera que si elle est utilisée. On peut cependant choisir cinq compétences que l'on pourra améliorer par l'entraînement.

La magie fonctionne de la même façon. Deux aptitudes lui sont directement associées : la précision des sorts et la dextérité magique. Ces deux compétences sont utilisées pour mesurer la réussite et l'efficacité d'une incantation. Les sorts s'apprennent au fur et à mesure en fonction des composants possédés. Au départ, Aren en détient trois qui lui permettent de créer un sort qu'il maîtrisera au bout d'un certain temps d'apprentissage.

Les déplacements hors combat se font grâce à une rose des vents très pratique. On peut visualiser ceux-ci sur une carte bien faite grâce à ses différentes possibilités d'annotation. Il est possible aussi de se déplacer directement sur celle-ci mais on risque alors de passer à côté de précieuses informations. Autre possibilité bienvenue, les personnages peuvent être contraints à rester sur une route, ce qui améliore grandement les déplacements. Notons aussi que l'alternance entre le jour et la nuit est prise en compte ainsi que la gestion des rations : ils ne pourront camper que s'ils en possèdent en quantité suffisante.

Le joueur progresse dans le jeu en discutant avec les personnages non joueurs et en se battant contre de multiples ennemis. Les dialogues se déroulent très simplement, on sélectionne un sujet parmi ceux qui sont offerts initialement, la réponse du PNJ peut faire apparaître de nouvelles possibilités de conversation. Les règles de combat sont relativement simples, elles aussi. Vous disposez de points de mouvement définis par votre portée. Si vous utilisez une arme de poing, vous pourrez choisir entre plusieurs types d'attaques. Évidemment, plus un coup est meurtrier, plus il est difficile à porter. Les autres attaques possibles sont le lancer de sort et le tir à l'arc ou à l'arbalète.

titre Une progression linéaire

Le jeu est divisé en neuf chapitres indépendants. Le passage de l'un à l'autre se fait automatiquement : lorsque toutes les quêtes d'une partie sont faites, la suivante débute. De fait, ce procédé de narration rend le jeu assez linéaire.

titre Conclusion : finalement, ce n'est pas si mal !

Si l'on passe outre les graphismes, Betrayal in Antara est un jeu de rôle plaisant. L'histoire est intéressante bien que peu originale. Les personnages présentent un caractère bien défini, les dialogues sont vifs et souvent humoristiques, les combats demeurent simples mais néanmoins assez tactiques. Cependant, le début reste assez difficile : pas d'argent et des ennemis difficiles à vaincre. Accueilli tièdement à sa sortie, le jeu s'est constitué au fil du temps un groupe de fans assez conséquent. Ces amateurs passionnés ont fait le tour du jeu, il est très facile de trouver sur Internet une aide tant sur le déroulement de la partie qu'à propos des problèmes techniques.

titre Lancement

Le jeu est fonctionnel sous Win 3.1 installé dans DOSBox, ou peut se lancer grâce à l'installeur de Squirt the Cat, qui se trouve disponible grâce à un lien dans la rubrique Téléchargement de cette fiche.
Avec Virtual PC et Win 98, le jeu se lance parfaitement, en paramétrant l'affichage sur 256 couleurs, et en utilisant CPUGrab pour ralentir les déplacements.



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