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Viz en-dessous de la ceinture
Quand on évoque l'humour anglais, cela fait généralement référence à un sens aigu de l'absurde (les Monty Python), de l'ironie, bref à quelque chose de plus subtil que la moyenne. C'est pourtant une image d'Épinal qui ne reflète pas la réalité, et cela, ceux et celles qui ont grandi en passant leur dimanche soir devant la 217ème rediffusion de Benny Hill le savent bien. Or, comme contre-exemple, difficilement de faire mieux (ou pire) que Viz, le magazine de bande dessinée qui n'était au départ qu'un fanzine créé en 1979 par des adolescents de Newcastle, les frères Chris et Simon Donald (plus Jim Brownlow, qui ne restera pas très longtemps), rejoints plus tard par Graham Dury et Simon Thorpe. Ils y mettaient en image les blagues les plus stupides et grasses qui leur venaient en tête, en parodiant diverses BD et personnalités de l'époque. Après un premier numéro tiré à 150 exemplaires, et malgré une publication erratique (12 numéros en 5 ans), le magazine a vite gagné une réputation culte en terre "Geordie" (le nom donné aux habitants de la région de Tyne et à leur dialecte). Une lettre envoyée à Richard Branson leur a permis d'être édités par Virgin et distribués dans tout le pays, jusqu'à ce qu'un employé de Virgin, John Brown, fonde sa propre maison d'édition et les embarque avec lui. Ce sont d'ailleurs les liens avec Virgin qui leur ont permis de publier des publicités pour Sega créées par leurs soins - et particulièrement gratinées. Bien des années avant South Park, Viz se complaisait dans l'humour gras, sans la moindre retenue, et les lecteurs participaient au délire par courrier interposé. Parmi les personnages de Viz, tous plus crétins les uns que les autres, qui ont contribué à ce succès, citons Roger Mellie "the man on the telly", un présentateur TV fat et méprisant qui ponctue ses phrases du mot "bollocks", Johnny Fartpants, un gamin réputé pour ses pets surpuissants et malodorants, Buster Gonad, un homme affublé d'une paire de testicules d'un mètre de diamètre qu'il doit transporter à pleines mains ou dans une brouette, Biffa Bacon, un ado bagarreur et molesté par ses parents, les "fat slags", deux nanas rondouillardes et obsédées sexuelles, et j'en passe. Les chiffres parlent d'eux-même : à son apogée, au début des années 90, Viz s'écoulait à (largement) plus d'un million d'exemplaires par numéro et devenait le quatrième magazine le plus vendu au Royaume-Uni, derrière The Radio Times, The TV Times et le Reader's Digest. Depuis, ses fondateurs sont passés à autre chose et les ventes ont décliné, mais elles restent plus que satisfaisantes.
You'll never play a bigger load of crap !
Au début des années 90, Virgin Games n'était pas dernier dans la course aux licences les plus improbables à adapter sur micros, et entre les Monty Python et Motörhead, ils se sont dits que leurs anciens poulains avaient droit eux aussi à leur jeu. C'est à Probe Software que le projet a été confié. Fergus McGovern ne sera pas très fier du résultat, mais quand on a basé son business sur des adaptations de licences pour des contractaires, il faut assumer ! Les jeux basés sur des BD composées de strips courts donnent rarement de bons résultats, en l'absence d'un univers riche et d'histoires mouvementées (il suffit de voir les jeux Garfield), et Viz ne déroge pas à cette règle, puisque Probe Software n'a rien trouvé de mieux à réaliser qu'un jeu de course d'obstacles. Trois des personnages de Viz (Johnny Fartpants, Buster Gonad et Biffa Bacon) participent à cinq courses (campagne, ville, chantier, plage, discothèque) commentées par Roger Mellie au cours desquelles ils devront éviter des briques lancées par des gamins, des trous, des personnages qui traversent l'écran... Il est possible de sauter par-dessus les obstacles avec la barre d'espace, mais il est souvent préférable de les contourner. Le but est évidemment d'être en tête de chaque course. Deux chutes ou chocs sont tolérés en cours de route, au troisième c'est le game over. Les coureurs peuvent utiliser un "turbo" pour foncer et percuter leurs adversaires, mais pour cela il faut des tokens, qui se gagnent avant chaque course dans un stage bonus consistant, selon le personnage, à aplatir des tartes avec ses testicules, gonfler des ballons avec ses pets, boire des bières... Le plus souvent, cela se fait en alternant très rapidement les touches gauche et droite.
On se doute bien qu'avec un sujet pareil, il était inutile de se casser la tête avec une bonne réalisation. Les graphismes sont fidèles à l'esprit de la BD, la couleur en plus, les musiques de Jeroen Tel sont bien débiles, les bruitages sont nuls... Quant à l'animation, il faudrait comparer avec un vieux PC, mais la vitesse par défaut sous DOSBox est un peu trop élevée, les obstacles arrivent trop vite et les stages bonus sont pour la plupart infaisables. En réduisant la vitesse, cela redevient jouable. On pourra aussi déplorer l'absence d'un mode deux joueurs, alors que le sujet s'y prêtait. Quant on voit ce que Cinemaware avait réussi à faire avec The Three Stooges, on se dit qu'il y avait matière à faire un jeu plus varié avec davantage de "gags", mais les délais serrés et le manque d'ambition des développeurs ont donné un jeu limité et répétitif, et rien que cela mérite un abandonware de plomb. Mais ce n'est pas grave, puisque le magazine assumait fièrement sa nullité, et son accroche pour la promotion de cette version PC (sortie plusieurs mois après les autres, et plus chère) était "This computer game was a load of bollocks on every other format but now it's a pile of crap on IBM PC". Au moins, ce n'était pas de la publicité mensongère !
Lancement sous DOSBox
Lancez le fichier VIZ.EXE (ou pas). Réduisez la vitesse de DOSBox à environ 2000 cycles pour que le jeu soit plus facile.
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Quand on évoque l'humour anglais, cela fait généralement référence à un sens aigu de l'absurde (les Monty Python), de l'ironie, bref à quelque chose de plus subtil que la moyenne. C'est pourtant une image d'Épinal qui ne reflète pas la réalité, et cela, ceux et celles qui ont grandi en passant leur dimanche soir devant la 217ème rediffusion de Benny Hill le savent bien. Or, comme contre-exemple, difficilement de faire mieux (ou pire) que Viz, le magazine de bande dessinée qui n'était au départ qu'un fanzine créé en 1979 par des adolescents de Newcastle, les frères Chris et Simon Donald (plus Jim Brownlow, qui ne restera pas très longtemps), rejoints plus tard par Graham Dury et Simon Thorpe. Ils y mettaient en image les blagues les plus stupides et grasses qui leur venaient en tête, en parodiant diverses BD et personnalités de l'époque. Après un premier numéro tiré à 150 exemplaires, et malgré une publication erratique (12 numéros en 5 ans), le magazine a vite gagné une réputation culte en terre "Geordie" (le nom donné aux habitants de la région de Tyne et à leur dialecte). Une lettre envoyée à Richard Branson leur a permis d'être édités par Virgin et distribués dans tout le pays, jusqu'à ce qu'un employé de Virgin, John Brown, fonde sa propre maison d'édition et les embarque avec lui. Ce sont d'ailleurs les liens avec Virgin qui leur ont permis de publier des publicités pour Sega créées par leurs soins - et particulièrement gratinées. Bien des années avant South Park, Viz se complaisait dans l'humour gras, sans la moindre retenue, et les lecteurs participaient au délire par courrier interposé. Parmi les personnages de Viz, tous plus crétins les uns que les autres, qui ont contribué à ce succès, citons Roger Mellie "the man on the telly", un présentateur TV fat et méprisant qui ponctue ses phrases du mot "bollocks", Johnny Fartpants, un gamin réputé pour ses pets surpuissants et malodorants, Buster Gonad, un homme affublé d'une paire de testicules d'un mètre de diamètre qu'il doit transporter à pleines mains ou dans une brouette, Biffa Bacon, un ado bagarreur et molesté par ses parents, les "fat slags", deux nanas rondouillardes et obsédées sexuelles, et j'en passe. Les chiffres parlent d'eux-même : à son apogée, au début des années 90, Viz s'écoulait à (largement) plus d'un million d'exemplaires par numéro et devenait le quatrième magazine le plus vendu au Royaume-Uni, derrière The Radio Times, The TV Times et le Reader's Digest. Depuis, ses fondateurs sont passés à autre chose et les ventes ont décliné, mais elles restent plus que satisfaisantes.

Au début des années 90, Virgin Games n'était pas dernier dans la course aux licences les plus improbables à adapter sur micros, et entre les Monty Python et Motörhead, ils se sont dits que leurs anciens poulains avaient droit eux aussi à leur jeu. C'est à Probe Software que le projet a été confié. Fergus McGovern ne sera pas très fier du résultat, mais quand on a basé son business sur des adaptations de licences pour des contractaires, il faut assumer ! Les jeux basés sur des BD composées de strips courts donnent rarement de bons résultats, en l'absence d'un univers riche et d'histoires mouvementées (il suffit de voir les jeux Garfield), et Viz ne déroge pas à cette règle, puisque Probe Software n'a rien trouvé de mieux à réaliser qu'un jeu de course d'obstacles. Trois des personnages de Viz (Johnny Fartpants, Buster Gonad et Biffa Bacon) participent à cinq courses (campagne, ville, chantier, plage, discothèque) commentées par Roger Mellie au cours desquelles ils devront éviter des briques lancées par des gamins, des trous, des personnages qui traversent l'écran... Il est possible de sauter par-dessus les obstacles avec la barre d'espace, mais il est souvent préférable de les contourner. Le but est évidemment d'être en tête de chaque course. Deux chutes ou chocs sont tolérés en cours de route, au troisième c'est le game over. Les coureurs peuvent utiliser un "turbo" pour foncer et percuter leurs adversaires, mais pour cela il faut des tokens, qui se gagnent avant chaque course dans un stage bonus consistant, selon le personnage, à aplatir des tartes avec ses testicules, gonfler des ballons avec ses pets, boire des bières... Le plus souvent, cela se fait en alternant très rapidement les touches gauche et droite.
On se doute bien qu'avec un sujet pareil, il était inutile de se casser la tête avec une bonne réalisation. Les graphismes sont fidèles à l'esprit de la BD, la couleur en plus, les musiques de Jeroen Tel sont bien débiles, les bruitages sont nuls... Quant à l'animation, il faudrait comparer avec un vieux PC, mais la vitesse par défaut sous DOSBox est un peu trop élevée, les obstacles arrivent trop vite et les stages bonus sont pour la plupart infaisables. En réduisant la vitesse, cela redevient jouable. On pourra aussi déplorer l'absence d'un mode deux joueurs, alors que le sujet s'y prêtait. Quant on voit ce que Cinemaware avait réussi à faire avec The Three Stooges, on se dit qu'il y avait matière à faire un jeu plus varié avec davantage de "gags", mais les délais serrés et le manque d'ambition des développeurs ont donné un jeu limité et répétitif, et rien que cela mérite un abandonware de plomb. Mais ce n'est pas grave, puisque le magazine assumait fièrement sa nullité, et son accroche pour la promotion de cette version PC (sortie plusieurs mois après les autres, et plus chère) était "This computer game was a load of bollocks on every other format but now it's a pile of crap on IBM PC". Au moins, ce n'était pas de la publicité mensongère !

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