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Garfield : Lasagna World Tour
Date de sortie
15/09/2007 (
)

Age recommandé

Développement
Édition
Systèmes






Bande-dessinée humoristique créée par l’auteur américain Jim Davis en 1978, Garfield a depuis plus de 40 ans su s’imposer dans son art, devenant l’une des références comiques pour la jeunesse tant aux États-Unis qu’en France et même à l’international, le comic-strip étant désormais traduit dans plus d’une trentaine de langues. Garfield est également le nom du personnage principal de ce comic-strip, un gros chat orange obèse et fainéant, qui ne songe qu’à dormir et à s’empiffrer, à tourmenter son maître Jon et son ami et rival le chien Odie, qui adore les lasagnes et qui déteste le Lundi. Personnage célèbre s’il en est, les amateurs de bande-dessinée de tous âges préfigurent bien sa silhouette et son visage si caractéristiques.
Avec plus de 70 recueils parus, deux longs-métrages d’animation sortis au cinéma, et plusieurs dessins-animés, il va de soit que les aventures du gros chat orange aient également été adaptées en jeux-vidéos. Si Garfield s’est essayé à plusieurs genres, en particulier ces dernières années, les premiers jeux de la licence étaient souvent des jeux de plateforme en 2D, avec certains opus mémorables tels que Garfield Labyrinth sur Game Boy en 1993 ou encore Garfield : Caught in the Act sur Megadrive et Game Gear en 1995 et sur PC en 1996. Avec les années 2000, arrivent la 3D et des titres tels que Garfield en 2004 et Garfield : Sauver Arlène en 2005, le premier étant d’une qualité discutable tandis que le second fait meilleure figure et s’impose comme l’une des meilleures adaptations vidéoludiques de la bande-dessinée encore à ce jour.
En effet, Garfield : Sauver Arlene était un titre amusant, avec une histoire touchante, des mécaniques de jeu simples mais intelligentes, des graphismes somptueux, une bande-son de qualité et une bonne dose d’humour. C’est donc tout naturellement que Eko Software, cette fois-ci associé à Mindscape, l’éditeur original Hip Games ayant fait faillite, va développer cette suite directe à Sauver Arlène intitulée Garfield : Lasagna World Tour et sortie deux ans plus tard en 2007. Ce second opus a non seulement une histoire qui fait directement suite à celle de son prédécesseur, mais les moteurs physique et graphique ainsi que les mécaniques de jeu sont également reprises de Sauver Arlène. Alors, nouvel épisode convaincant ou pâle copie de son modèle ? C’est ainsi parti pour le test de Garfield : Lasagna World Tour, un titre qui fait la part belle au voyage.

L’aventure commence alors que comme dans le jeu précédent (ainsi que dans les deux jeux antérieurs), Garfield se prélasse et roupille devant la télévision. Encore réveillé par Odie, le matou grincheux va une nouvelle fois s’en prendre à lui. Mais cette fois-ci, avant d’avoir pu lui coller une baffe, l’attention de Garfield est attirée par un jeu concours à la télévision : une grande chasse aux trésors dont la récompense est un approvisionnement à vie en lasagnes. Il n’en faut pas plus pour que le gros chat orange, d’ordinaire fainéant et casanier, sorte de sa zone de confort et parte avec Odie à la recherche des indices qui lui permettront de remporter la chasse aux trésors et donc de pouvoir s’empiffrer à vie.
Les deux acolytes sont donc une nouvelle fois sortis dans la rue, et doivent fouiller leur quartier afin de mettre la patte sur un radar, outil crucial pour cette chasse aux trésors. Une fois le radar trouvé, non sans avoir cambriolé de nuit le magasin qui l’abritait, Garfield et Odie partent pour un tour du monde où chaque indice va les amener vers une destination suivante. Ainsi, les deux compères vont dans un premier temps se rendre en Égypte dans les anciennes pyramides, avant de se diriger vers le désert mexicain, pour ensuite filer à Venise en Italie, puis finalement revenir dans leur quartier aux États-Unis. Un tour du monde assez sommaire donc, puisque seulement trois destinations étrangères seront visitées par les deux acolytes.
Cette fois-ci, plus question de ramasser des ingrédients afin de cuisiner des plats et d’obtenir des pouvoirs, Garfield va désormais avoir ses nouvelles aptitudes grâce à des déguisements. Ainsi, si Garfield trouve un costume de cow-boy, il va pouvoir utiliser un pistolet à bouchon de liège pour tirer sur diverses cibles. En revanche, s’il revêt un maillot de footballeur, Garfield pourra envoyer valser Odie avec un coup de pied et le mettre ainsi à un endroit particulier souhaité, tel qu’une plateforme ou un bouton. Avec le ruban de fakir Garfield pourra planer dans les airs, et enfin avec la sauce piquante ce dernier pourra cracher du feu et ainsi se défaire de certains obstacles sur sa route.
Comme dans Garfield : Sauver Arlène, le gros matou trouvera également des os qu’il pourra lancer à Odie afin de l’amener à un endroit désiré, en particulier de l’autre côté d’une étendue d’eau, les chats n’aimant bien évidemment pas se mouiller. Vis-à-vis du fidèle mais néanmoins idiot compagnon de Garfield, deux nouveautés sont présentes dans cette suite par rapport à l’opus précédent. Premièrement, grâce au radar déniché au début de l’aventure, Garfield pourra demander à Odie de creuser dans le sol afin d’y dénicher des objets utiles. Secondement, le gros matou pourra également monter sur le dos de son fidèle destrier et ainsi se déplacer beaucoup plus vite que la normale. Deux ajouts sympathiques qui agrémentent un peu le gameplay du titre.
Comme dans le titre précédent, les deux compères se frotteront à plusieurs ennemis, et les chiens de Sauver Arlène feront ainsi leur retour. En plus de ces derniers, Garfield devra affronter des serpents, des araignées ou encore des chiens qui font du kung-fu (oui…). Pour battre ces derniers, il suffit d’engager le combat avec eux, puis une fois le combat lancé de réussir trois QTE avec les quatre touches directionnelles. En plus des phases de plateforme et des QTE, Garfield et Odie devront également participer à de courtes évasions en étant poursuivis par un gros chien ou une énorme boule, un peu à la Indiana Jones. Enfin, une phase du jeu permettra même au joueur de contrôler Odie pour la première fois… Autant de nouvelles variations de gameplay qui sont les bienvenues, et qui apportent un peu de diversité au titre.
Dernièrement, Garfield a une nouvelle fois quatre cœurs de vie, et pourra cette fois-ci ramasser de la nourriture afin de faire remonter sa jauge de santé. Les Pookies font également leur retour, le gros matou devant en ramasser dix pour remporter une vie supplémentaire, les Pookies dorés valant cinq Pookies normaux.
Cette nouvelle itération des aventures de Garfield tente de toute évidence de nouvelles choses, mais la proximité avec le titre précédent se fait grandement ressentir, tant dans le fond que sur la forme. Si cette nouvelle virée n’est pas tout à fait un copier-coller parfait de la précédente, force est de constater que Garfield : Lasagna World Tour peine à retrouver le fun et la qualité de son prédécesseur. L’histoire est en effet moins marquante, moins touchante, avec des niveaux à l’étranger très clichés, moins bien conçus et moins inventifs. De plus, le passage des recettes de cuisine aux déguisements peut être vu comme une régression, l’originalité de la précédente mécanique faisant ainsi place à quelque chose de beaucoup plus classique. Plus timorée, classique et clichée, cette suite ne propose pas une aventure aussi palpitante que celle d’aller secourir Arlène, et si ce n’est pas une mauvaise virée pour autant, force est de constater que le joueur se sent moins investi dans cette nouvelle quête.

Visuellement, Garfield : Lasagna World Tour est également très proche de son prédécesseur, cette suite ayant le même moteur graphique et la même direction artistique avec une esthétique très soignée. Ainsi, ce second opus est également muni d’excellents graphismes, de dessins de qualité hauts en couleurs qui respectent le matériau original, et d’animations fluides et réussies. Si le titre est sublime graphiquement, il faut tout de même noter que les trois environnements à l’étranger reprennent tout de même visuellement beaucoup de clichés associés à ces pays, au détriment parfois de l’originalité et de l’inventivité. Si le titre n’en reste pas moins beau, il est à regretter que les environnements n’aient pas conceptuellement été plus travaillés.
Concernant les bruitages et les sons d’ambiance, ceux-ci sont toujours aussi réussis et contribuent à immerger le joueur dans l’aventure. Au niveau des voix en revanche, si Sauver Arlène ne brillait pas par sa version française, Lasagna World Tour est encore pire de ce point de vue. L’acteur incarnant Garfield semble en effet n’avoir ni la voix pour incarner le gros chat orange (en tout cas, il est très loin de l’acteur qui l’incarne dans le dessin-animé de 1982) ni l’entrain et la motivation pour jouer correctement son rôle. De plus, le chat gris qui joue le méchant de l’histoire (car oui, il y a bien un antagoniste dans cette aventure) n’a même pas de voix et ne communique que de façon non-verbale, rendant pour le joueur difficile la tâche de s’attacher ou de détester le vilain de l’histoire. Très dommage donc que le titre ne bénéficie pas d’acteurs talentueux pour incarner les différents personnages, aussi simple l’histoire soit-elle.
Enfin, les musiques du jeu restent de bonne facture, mais souffrent encore une fois des clichés apportés par les niveaux à l’étranger. Si les musiques ne sont pas mauvaises, il aurait été encore une fois souhaitable d’avoir un peu plus d’originalité et d’inventivité en lieu et place des poncifs relatifs à chaque destination. Rien de bien grave, mais encore une fois la suite est légèrement en dessous de l’épisode initial.

Une nouvelle fois, Garfield se contrôle à merveille dans ce nouveau (mais pas si nouveau) jeu de plateforme en 3D. Ce dernier peut se déplacer dans toutes les directions, sauter, s’agripper aux rebords, donner des coups de pieds à l’arrêt ou encore donner des coups de queue lorsqu’il est en mouvement ; et tout cela avec une très bonne maniabilité. De plus, les différentes phases de gameplay rajoutées par cet opus semblent également très bien se manœuvrer, que ce soit les combats en QTE ou les fuites en étant pourchassés. Rien à redire donc au niveau des contrôles et de la maniabilité.
En revanche, on aurait pu être en droit de s’attendre à ce que les quelques défauts de Garfield : Sauver Arlène soient corrigés dans cette nouvelle aventure, mais il n’en est rien. Le jeu est toujours aussi simple, voire simpliste, et n’offre au joueur pratiquement aucune résistance du début à la fin de l’aventure ; la caméra est toujours aussi anarchique, et exige toujours du joueur qu’il la recadre manuellement, à défaut de quoi elle ne se semble pas se soucier de l’action en cours ; l’aventure reste toujours un couloir linéaire sans aucune ramification et sans aucun objectif secondaire à accomplir ; et enfin le titre reste une nouvelle fois une aventure de courte durée, et même plus courte encore que dans son prédécesseur. En effet, Garfield : Lasagna World Tour ne se boucle qu’en environ 3h, de quoi laisser les joueurs sur leur faim.
Dernièrement, le level design des différents niveaux est toujours de relativement bonne qualité, mais cette suite semble ici moins faire part aux puzzles et aux interrupteurs de différentes couleurs à activer. Si cette mécanique n’était pas un comble d’originalité, elle avait au moins pour mérite de rajouter quelques phases de réflexion à l’aventure faite principalement d’action, phases qui manquent un peu dans cette suite. Rien de mauvais de nouveau, mais se second opus semble persister à vouloir rester en retrait du premier.

Garfield : Lasagna World Tour reste un titre correct, avec de beaux graphismes, des contrôles et une maniabilité au poil, des ennemis plus variés qu’auparavant et de nouvelles variations dans le gameplay qui sont les bienvenues dans un jeu fait principalement de basiques phases de plateforme. Si cette expérience n’est pas intrinsèquement mauvaise, elle souffre malheureusement de la comparaison avec Garfield : Sauver Arlène qui lui sert de base, et qui semblait de tous points de vue être un soft plus agréable et plus abouti.
Cette suite propose en effet une histoire très basique, moins touchante et même quasi-inexistante par moments. L’originalité des recettes dans Sauver Arlène a été remplacée par un système de déguisements bien plus basique, et les niveaux à l’étranger font preuve d’un manque d’originalité et d’initiative, ces derniers n’étant que des ramassis de clichés faciles sur les pays en question. De plus, si Sauver Arlène montrait quelques faiblesses, notamment en termes de facilité, de linéarité, de caméra et de longévité, cette suite ne corrige absolument pas ces lacunes, et reste une expérience toute aussi simple et courte. Garfield : Lasagna World Tour reste un titre passable, mais sera très vite oublié par le joueur à l’issue de l’aventure, tant celle-ci fait office de version édulcorée de la précédente.
Par la suite, et si l’on omet les portages PC de jeux mobiles, Lasagna World Tour reste encore à ce jour le dernier jeu de plateforme de la licence, alors même que ce fut le premier genre vidéo-ludique qui mit à l’honneur la célèbre bande-dessinée. Si Garfield reste à la fois un comic-strip et un personnage connus et appréciés du grand public, il y a fort à parier que le célèbre chat orange va de nouveau participer à de grandes aventures dans l’avenir. Un peu de patience, et cette heure viendra...

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