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Crisis in the Kremlin
Date de sortie
1992 (
)

Genre
Développement
Édition
Systèmes

Dosbox
Compatible avec la version 0.73
#1980 #decors2dbitmap #geopolitique #objets2dbitmap #pays #politique #russie
Toile de fond
1992, la guerre froide est terminée. Les États-Unis ont gagné. L'U.R.S.S. est dissoute. Eltsine a remplacé Gorbatchev. Et si l'Histoire se terminait autrement ? Et si la R.D.A existait encore ? Il ne s'agit pas ici d'inventer une fin alternative au système communiste comme dans le film Good Bye Lenin mais bien d'essayer de refaire l'Histoire afin de limiter les dégâts. Bienvenue dans Crisis in the Kremlin, une simulation historique alternative sortie en 1992.
Le jeu
Car vous êtes à la tête du Praesidium du Soviet Suprême, soit en théorie le chef d'État. Vous choisissez votre faction. Serez-vous un partisan de la ligne dure ? De la Perestroïka ? Ou encore nationaliste (Elstine) ? Cette vision apparaît schématique dans la mesure ou les divisions entre Eltsine et Gorbatchev interviendront après 1988 et non comme le souligne le jeu à son démarrage en 1985.
Les nouvelles ne sont pas bonnes : corruption, pénuries dans les magasins d'État... La situation est explosive et il vous faudra à la fois réagir aux événements aléatoires ou historiques qui s'offrent à vous.
Ensuite, il vous faudra choisir une politique générale et la mettre en application grâce à votre budget. Par exemple, on attendra d'un représentant de la ligne dure qu'il continue à investir dans le complexe militaro-industriel, qu'il continue l'intervention en Afghanistan...
Enfin, cela c'est en théorie. Car en pratique, la fin est invariablement la même. L'algorithme à la base du jeu peine à offrir une vision différente de celle de l'Histoire que nous connaissons. Plus exactement, soit nous choisissons d'abandonner les "pays frères" (R.D.A, Hongrie...) et privilégions l'économie de marché en se concentrant sur ce qui va rester de l'U.R.S.S. jusqu'à votre éviction, soit vous vous accrochez au pouvoir et regardez, impuissant, la fragmentation accélérée de la Russie. Dans tous les cas, il n'est guère possible de terminer sur une note positive et de finir le jeu. Passées les années 80, il sera très difficile d'être encore en poste, car il n'est pas possible de faire évoluer les institutions soviétiques. Il existe un décalage de plus en plus grand entre les événements nationaux et internationaux et votre système politique.
Si l'on accepte cette limite (le pouvoir n'est après tout pas fait pour durer), alors Crisis in the Kremlin offre un jeu particulièrement captivant. Cela ne manifeste par l'envie de faire un tour de plus. Crisis in the Kremlin est un jeu de stratégie au tour par tour. Vous décidez de votre politique, affectez de l'argent à certains secteurs et réagissez aux événements. De temps à autres, lors que vous allez trop loin ou trop vite dans des décisions (par exemple un système trop démocratique avec Eltsine dès 1985), le jeu vous en empêchera en vous renvoyant. Les tours s'enchaînent et la simulation révèle sa complexité. Dans le même temps, le sentiment de peu de maîtrise sur les événements plus subis ou décidés, grandit. Victime de luttes internes, il est difficile de résister aux élections, aux coups d'État... La finalité devient plutôt de laisser une cohérence par rapport à son style de gouvernement (nationaliste, réformateur, frange dure) ou de durer pour durer quelques soient les conséquences pour votre pays.
Avis
Crisis in the Kremlin offre une vision différente et complémentaire du jeu Shadow President, sorti l'année suivante et centré sur les U.S.A. Peu de simulations se sont aventurées dans la construction d'une histoire alternative. Il faudra en effet attendre 1998 et Le Troisième Millénaire de Cryo pour reprendre le flambeau.
Pourtant, ce type de jeu est très stimulant pour les amateurs de jeu de stratégie et Crisis in the Kremlin en est l'un des meilleurs représentants. A votre clavier et votre souris camarade-président(e), l'heure est grave !
Lancement
Utilisez DOSBox ou D-Fend Reloaded pour exécuter le jeu.
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Vous avez des screenshots, un avis personnel, des fichiers que nous ne possédons pas et qui concernent ce jeu ? Vous avez remarqué une erreur dans nos textes ?
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Vous pouvez trouver de nombreuses informations et vous pourrez poser des questions à la communauté en allant sur notre forum : Abandonware Forums.

1992, la guerre froide est terminée. Les États-Unis ont gagné. L'U.R.S.S. est dissoute. Eltsine a remplacé Gorbatchev. Et si l'Histoire se terminait autrement ? Et si la R.D.A existait encore ? Il ne s'agit pas ici d'inventer une fin alternative au système communiste comme dans le film Good Bye Lenin mais bien d'essayer de refaire l'Histoire afin de limiter les dégâts. Bienvenue dans Crisis in the Kremlin, une simulation historique alternative sortie en 1992.

Car vous êtes à la tête du Praesidium du Soviet Suprême, soit en théorie le chef d'État. Vous choisissez votre faction. Serez-vous un partisan de la ligne dure ? De la Perestroïka ? Ou encore nationaliste (Elstine) ? Cette vision apparaît schématique dans la mesure ou les divisions entre Eltsine et Gorbatchev interviendront après 1988 et non comme le souligne le jeu à son démarrage en 1985.
Les nouvelles ne sont pas bonnes : corruption, pénuries dans les magasins d'État... La situation est explosive et il vous faudra à la fois réagir aux événements aléatoires ou historiques qui s'offrent à vous.
Ensuite, il vous faudra choisir une politique générale et la mettre en application grâce à votre budget. Par exemple, on attendra d'un représentant de la ligne dure qu'il continue à investir dans le complexe militaro-industriel, qu'il continue l'intervention en Afghanistan...
Enfin, cela c'est en théorie. Car en pratique, la fin est invariablement la même. L'algorithme à la base du jeu peine à offrir une vision différente de celle de l'Histoire que nous connaissons. Plus exactement, soit nous choisissons d'abandonner les "pays frères" (R.D.A, Hongrie...) et privilégions l'économie de marché en se concentrant sur ce qui va rester de l'U.R.S.S. jusqu'à votre éviction, soit vous vous accrochez au pouvoir et regardez, impuissant, la fragmentation accélérée de la Russie. Dans tous les cas, il n'est guère possible de terminer sur une note positive et de finir le jeu. Passées les années 80, il sera très difficile d'être encore en poste, car il n'est pas possible de faire évoluer les institutions soviétiques. Il existe un décalage de plus en plus grand entre les événements nationaux et internationaux et votre système politique.
Si l'on accepte cette limite (le pouvoir n'est après tout pas fait pour durer), alors Crisis in the Kremlin offre un jeu particulièrement captivant. Cela ne manifeste par l'envie de faire un tour de plus. Crisis in the Kremlin est un jeu de stratégie au tour par tour. Vous décidez de votre politique, affectez de l'argent à certains secteurs et réagissez aux événements. De temps à autres, lors que vous allez trop loin ou trop vite dans des décisions (par exemple un système trop démocratique avec Eltsine dès 1985), le jeu vous en empêchera en vous renvoyant. Les tours s'enchaînent et la simulation révèle sa complexité. Dans le même temps, le sentiment de peu de maîtrise sur les événements plus subis ou décidés, grandit. Victime de luttes internes, il est difficile de résister aux élections, aux coups d'État... La finalité devient plutôt de laisser une cohérence par rapport à son style de gouvernement (nationaliste, réformateur, frange dure) ou de durer pour durer quelques soient les conséquences pour votre pays.

Crisis in the Kremlin offre une vision différente et complémentaire du jeu Shadow President, sorti l'année suivante et centré sur les U.S.A. Peu de simulations se sont aventurées dans la construction d'une histoire alternative. Il faudra en effet attendre 1998 et Le Troisième Millénaire de Cryo pour reprendre le flambeau.
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