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Spin Out : Off-Road Championship
Titre américain
SODA Off-Road Racing
Titre anglais
Gripped : Off-Road Championship
Titre allemand
DSF Off-Road
Date de sortie
21/10/1997 (
)

Genre
Développement
Édition
Systèmes


Multijoueurs





#circuit #decors3dtext #objets3dtext #scrollmulti #toutterrain #voiture #vuedos #vuesubj
Enfin une vraie simulation de course tout-terrain !
En 1997, les jeux de course sont soit réservés aux F1, soit aux bolides de stock-car de Nascar. On avait également droit à des courses de type arcade avec la série Need for Speed. En 1997, Sierra et Papyrus sont en plein développement de leur chef d'oeuvre Grand Prix Legends, qui s'avérera l'un des tout meilleurs jeux de simulation automobile de la décennie 1990. Le moteur de ce jeu est utilisé ici par l'équipe dirigée par l'un des programmeurs de ce logiciel, Shawn Nash, dans cette énigmatique compagnie qui pourrait avoir été créée par Sierra et Papyrus pour ne pas faire tâche sur la renommée de leurs enseignes, en cas d'échec commercial. Sorti en novembre 1997 (Etats-Unis) et janvier 1998 (Europe), l'argument commercial scintille en lettres d'or sur la boîte et sur la jaquette : "Enfin une vraie simulation de course tout terrain !". Réussite ou échec, en route pour le test !
Un jeu qui promet des dizaines d'heures de plaisir
Il sera inutile de recopier le copieux manuel du jeu. Jouer à Spin Out sans manuel se révèle une gageure. Voici les principaux jalons du jeu. De la page 6 à la page 11, la notice détaille le guide d'installation, avec la prise en compte des cartes accélératrices 3D et le calibrage du joystick (jouer avec le clavier c'est folklo mais pas rigolo !). Entre les pages 15 et 57, vous entrez dans le vif du sujet avec le guide du pilote. Les premières pages vous invitent à comprendre comment naviguer dans le menu et calibrer vos commandes, commander les caméras et domestiquer la télémétrie du cockpit. A ce stade-là, vous êtes prêt à vous lancer sur les pistes du désert ou des forêts luxuriantes pour dominer courses et championnat, en mode débutant ou pilote chevronné. Puis le manuel embraye sur les options de puissance, insistant sur les vertus de la transmission ou du choix des pneumatiques, les options de suspensions et les options de vitesse. En clair, ce sont les échelons de la connaissance propre à la mécanique qui vous mèneront à devenir un expert de la simulation. Le manuel vous entraîne alors vers de précieux conseils de pilotage et vous chercherez à explorer le mode multijoueur, qui a été développé pour exploiter tous les systèmes connus, du modem à Internet en passant par le réseau local. Entre les pages 59 et 99, la notice explore l'éditeur de niveaux. Vous saurez tout ce qu'il est nécessaire de connaître pour personnaliser les circuits et partager vos pistes jusqu'à les échanger au sein de la communauté de joueurs que vous aspirerez à recréer.
Du calme !
Si Spin Out avait été conçu pour tester le moteur de Grand Prix Legends, on pourra débuter cette conclusion par un éloge : le jeu donne entière satisfaction. Par contre, le jeu s'avère assez lent, et les graphismes sont nettement en deçà de ce que l'on est en droit d'attendre d'un jeu sorti à la charnière de 1997/1998. Les bruits de moteur sont également décevants, et les commentaires répétitifs sont loin d'être satisfaisants. Par exemple, chaque virage mal négocié, chaque froissement de tôle sera gratifié d'un commentaire laconique : "Du calme !"... Mais le jeu est conçu comme une vraie simulation automobile, avec un mode arcade qui lassera vite le joueur au profit d'un championnat plein de promesses. L'éditeur de circuits demeure le vrai clou du spectacle, avec la nécessité de faire reconnaître votre tracé par l'I.A. de votre ordinateur. Et le multijoueurs, non essayé par votre dévoué testeur, a justifié la renommée de ce jeu qui aurait pu rester dans l'ombre de la série NASCAR ou Rally Championship. Essayez-le, c'est un vrai bonheur de simulation de course de pick-up sur des pistes boueuses lacérées comme des couteaux et orientées comme des tremplins.
Lancement
Le jeu peut être lancé via un PC émulé avec Win 95 ou Win 98. Pour gagner en fluidité et en rapidité d'exécution, vous pouvez opter pour une basse résolution. Personnellement, j'ai dû renoncer à exécuter le jeu en "plein écran" (retours intempestifs sur le bureau) mais plutôt en mode fenêtré. Et je n'ai pas eu les musiques en cours de jeu, mais les commentaires et les bruits de moteur.
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Vous avez des screenshots, un avis personnel, des fichiers que nous ne possédons pas et qui concernent ce jeu ? Vous avez remarqué une erreur dans nos textes ?
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Des questions ? besoin d'aide ?
Vous pouvez trouver de nombreuses informations et vous pourrez poser des questions à la communauté en allant sur notre forum : Abandonware Forums.

En 1997, les jeux de course sont soit réservés aux F1, soit aux bolides de stock-car de Nascar. On avait également droit à des courses de type arcade avec la série Need for Speed. En 1997, Sierra et Papyrus sont en plein développement de leur chef d'oeuvre Grand Prix Legends, qui s'avérera l'un des tout meilleurs jeux de simulation automobile de la décennie 1990. Le moteur de ce jeu est utilisé ici par l'équipe dirigée par l'un des programmeurs de ce logiciel, Shawn Nash, dans cette énigmatique compagnie qui pourrait avoir été créée par Sierra et Papyrus pour ne pas faire tâche sur la renommée de leurs enseignes, en cas d'échec commercial. Sorti en novembre 1997 (Etats-Unis) et janvier 1998 (Europe), l'argument commercial scintille en lettres d'or sur la boîte et sur la jaquette : "Enfin une vraie simulation de course tout terrain !". Réussite ou échec, en route pour le test !

Il sera inutile de recopier le copieux manuel du jeu. Jouer à Spin Out sans manuel se révèle une gageure. Voici les principaux jalons du jeu. De la page 6 à la page 11, la notice détaille le guide d'installation, avec la prise en compte des cartes accélératrices 3D et le calibrage du joystick (jouer avec le clavier c'est folklo mais pas rigolo !). Entre les pages 15 et 57, vous entrez dans le vif du sujet avec le guide du pilote. Les premières pages vous invitent à comprendre comment naviguer dans le menu et calibrer vos commandes, commander les caméras et domestiquer la télémétrie du cockpit. A ce stade-là, vous êtes prêt à vous lancer sur les pistes du désert ou des forêts luxuriantes pour dominer courses et championnat, en mode débutant ou pilote chevronné. Puis le manuel embraye sur les options de puissance, insistant sur les vertus de la transmission ou du choix des pneumatiques, les options de suspensions et les options de vitesse. En clair, ce sont les échelons de la connaissance propre à la mécanique qui vous mèneront à devenir un expert de la simulation. Le manuel vous entraîne alors vers de précieux conseils de pilotage et vous chercherez à explorer le mode multijoueur, qui a été développé pour exploiter tous les systèmes connus, du modem à Internet en passant par le réseau local. Entre les pages 59 et 99, la notice explore l'éditeur de niveaux. Vous saurez tout ce qu'il est nécessaire de connaître pour personnaliser les circuits et partager vos pistes jusqu'à les échanger au sein de la communauté de joueurs que vous aspirerez à recréer.

Si Spin Out avait été conçu pour tester le moteur de Grand Prix Legends, on pourra débuter cette conclusion par un éloge : le jeu donne entière satisfaction. Par contre, le jeu s'avère assez lent, et les graphismes sont nettement en deçà de ce que l'on est en droit d'attendre d'un jeu sorti à la charnière de 1997/1998. Les bruits de moteur sont également décevants, et les commentaires répétitifs sont loin d'être satisfaisants. Par exemple, chaque virage mal négocié, chaque froissement de tôle sera gratifié d'un commentaire laconique : "Du calme !"... Mais le jeu est conçu comme une vraie simulation automobile, avec un mode arcade qui lassera vite le joueur au profit d'un championnat plein de promesses. L'éditeur de circuits demeure le vrai clou du spectacle, avec la nécessité de faire reconnaître votre tracé par l'I.A. de votre ordinateur. Et le multijoueurs, non essayé par votre dévoué testeur, a justifié la renommée de ce jeu qui aurait pu rester dans l'ombre de la série NASCAR ou Rally Championship. Essayez-le, c'est un vrai bonheur de simulation de course de pick-up sur des pistes boueuses lacérées comme des couteaux et orientées comme des tremplins.

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