QIX
Date de sortie
1989 ()
Genre
Conversion sur PC
Édition
Édition aux États-Unis
Systèmes
systeme
Multijoueurs
Dosbox
Compatible avec la version 0.74


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titre Présentation

S'il fallait deviner un nom de jeu vidéo et que je vous donnais comme indices "arcade, "Taito" et "1981", vous auriez certainement répondu instantanément "Pac-Man" - et peut-être même avant d'avoir entendu les indices. On ne pourrait guère vous en vouloir, puisque le personnage jaune chassé par les fantômes est devenu une icône du jeu vidéo, mais il fait un peu d'ombre à un autre classique d'arcade de Taito, QIX, dont le principe est pourtant maintenant bien connu.

L'écran de QIX présente une zone rectangulaire noire entourée d'un cadre sur lequel circule une petit module électronique que vous contrôlez. Dès que ce module s'aventure sur la zone noire, en appuyant sur le bouton et en se déplaçant dans les quatre directions cardinales, il trace un trait derrière lui, exactement comme le curseur de ce bon vieux Télécran (qui, rappelons-le, est une invention française, exportée sous le nom de Etch-a-Sketch). Une fois de retour sur le cadre, après avoir donc séparé la zone noire en deux, la plus petite des deux parties vous revient : elle se colorie, fusionne avec le cadre, et on peut retourner sur la zone noire, qui rétrécit petit à petit. Une fois que vous avez acquis un certain pourcentage de la zone de départ, vous avez gagné.

Les bases étant posées, voici maintenant les ennemis : tout d'abord le QIX, une forme ondulante qui se trémousse dans la zone noire et vous fera perdre une vie si elle touche le trait que vous êtes en train de tracer. Ensuite, ses minions, les Spritz, dans les niveaux plus avancés. Enfin, des étincelles se déplacent le long des lignes déjà tracées, ce qui vous obligera à rester en mouvement ou à commencer à tracer pour leur échapper. Les niveaux de QIX se suivent et se ressemblent, et la principale motivation pour progresser est le score. Le système de score de QIX est conçu pour vous encourager à prendre des risques : une grosse surface créée d'un seul trait rapporte plus qu'une succession de petites surfaces. De plus, si vous lâchez le bouton lorsque vous tracez, vous avancez plus lentement, mais la forme rapportera davantage. Enfin, attendez-vous à un gros bonus si vous parvenez à enfermer un Spritz ou le QIX dans la surface que vous venez de tracer.

Le caractère très épuré de QIX trahit son origine : c'est en effet un jeu américain, commercialisé par la branche US de Taito. Une équipe japonaise aurait certainement donné une identité propre au jeu en ajoutant un héros et des musiques mémorables, des bonus et divers autres détails, comme ce sera le cas avec Bubble Bobble. Et c'est peut-être à cause de cela que malgré son succès en arcade, QIX n'a pas bénéficié d'une politique comemrciale ambitieuse. Dans les deux ans qui ont suivi sa sortie, il a été très peu adapté - même l'ultra-populaire Atari VCS 2600 n'y a pas eu droit ! - ce qui laissé le champ libre à plusieurs plagiats, comme Styx de Windmill Software sur PC. Les auteurs du jeu (le couple Randy et Sandy Pfeiffer), non crédités, ont disparu de la circulation, et ce n'est qu'en 2003 qu'ils ont été contactés au sujet de leur création par le blogueur et fan du jeu Gingerbreadman. Quant à Taito, ils sortiront bien deux suites officielles, Super QIX (1987) et Volfied (1989). Et en 1989, justement, en pleine vague d'adaptations de jeux d'arcade sur le florissant format PC, Taito fait enfin réaliser des portages de QIX sur Apple II, C64, Amiga et PC, et ensuite sur consoles. Les auteurs de la conversion, Alien Technology Group ne se sont pas moqués du monde : ajout d'un écran-titre, d'un mode entraînement, de motifs, et plusieurs petites musiques (qui ne sont jouées que dans l'intro, c'est un peu du gâchis). La version PC est en EGA, mais elle reconnaît l'AdLib, le Creative Music System et les micros Tandy. Bref, un bon portage, même si ce n'était pas techniquement un exploit.

L'aspect abstrait de QIX et son principe - un ennemi central et ses minions qui vous menacent alors que vous tentez de gagner du terrain - en font presque un ancêtre de The Sentinel en 2D, même si les deux jeux sont uniques en leurs genres. Néanmoins, je trouve que son concept n'a pas été exploité à son maximum, malgré les dizaines de variantes qui sont sorties - souvent des variantes coquines avec des images de jeunes femmes peu vêtues à dévoiler petit à petit, les plus célèbres étant la série des Gals Panic. Il y a pourtant beaucoup d'idées à tenter : un héros de caractère, des zones qui couvriraient plus d'un écran, un cadre de départ qui n'entourerait pas forcément la zone, des ennemis bien définis, des bonus, une zone de jeu moins statique, des modes deux joueurs en coopération ou opposition, voire - soyons fous - un QIX 3D avec une zone cubique et des parallélépipèdes à construire. Quoi qu'il en soit, QIX n'a pas volé son statut de classique de l'arcade, et cette version PC est l'une de ses meilleures adaptations.

titre Lancement sous DOSBox

Lancez le fichier QIX.COM.
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