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Nightbreed : The Interactive Movie
Série
Date de sortie
1990 (
)

Genre
Développement
Édition
Distribution en Espagne
Systèmes

Dosbox
Compatible avec la version 0.74
#adaptfilm #decors2dbitmap #epouvante #objets2dbitmap
Le film
Touches
W : gauche
X : droite
ù : haut
! : bas
Lancement sous DOSBox
Lancez le jeu avec la commende "NIGHT.EXE VGA NORMAL" (meilleurs
graphismes, son buzzer). Tapez sur Entrée lorsqu'on vous demande un
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"Nightbreed" est un film d'horreur de Clive Barker sorti en 1990 et tiré d'un de ses livres, "Cabal" (la maison de production a imposé le changement de titre, ce qui a dû arranger Ocean qui avait déjà un jeu portant ce nom). Il raconte la descente aux enfers (littérale) d'Aaron Boone, une jeune homme dont les visions macabres qui hantent ses cauchemars se produisent dans la réalité. Un court séjour dans un hôpital psychiatrique lui permet d'apprendre l'existence de Midian, une ville souterrain cachée sous le cimetière abandonné de la ville et abritant les "nightbreeds", des créatures repoussantes réfugiées ici depuis la nuit des temps pour échapper aux campagnes d'éradication menées contre elles par les humains. Mordu par une de ces créatures, tué par la police puis ressuscité sous la forme d'un mort-vivant, Boone va devoir à la fois tenter de protéger les "nightbreeds" et échapper à un tueur en série surnommé "The Mask" (car portant sur le visage un sac de jute décoré de boutons), l'auteur des crimes dont il est accusé. "Nightbreed" (le film) a comme singularités le nombre de monstres, tous aussi originaux qu'effrayants, qui apparaissent à l'écran, ce qui a nécessité un gros travail sur les costumes et les effets spéciaux, une des rares apparitions de David Cronenberg devant la caméra plutôt que derrière, et une bande originale signée Danny Elfman.
Souhaitant probablement réitérer l'exploit de "RoboCop" (lui aussi classé "R" pour sa violence, et dont l'adaptation sur micro-ordinateurs continuait de se vendre plus d'un an après sa sortie), Ocean a acheté les droits d'adaptation du film. Gary Bracey a fait plusieurs fois l'aller-retour à Pinewood Studios, les studios britanniques où les effets spéciaux étaient réalisés, afin de suivre l'avancement du projet et découvrir les créatures au fur et à mesure de leur réalisation pour les intégrer dans les jeux. Il fait même une courte apparition dans le film, sous une épaisse couche de maquillage. Signe de leur foi en ce projet, ce sont pas moins de trois jeux qu'Ocean prévoyait de sortir : un jeu d'action pure (The Action Game), un jeu d'action/aventure (The Interactive Movie) et un jeu de rôles. Ce dernier, terminé trop tard en 1991, a été abandonné.
Le jeu d'action/aventure
Réalisé simultanément au jeu d'action par la même équipe (ce qui donne une idée de la finition, on retrouve les touches mal placées et la même musique d'intro), cette variante de "Nightbreed" s'inspire des jeux Cinemaware en hybridant narration et épreuves d'action, et parvient à échouer sur les deux plans. La carte de la ville peut donner une impression de non-linéarité, mais cette impression s'estompe vite quand on comprend qu'il n'y a que trois lieux (le commissariat en haut à gauche, l'hopital psychiatrique en bas à droite, Midian en haut à droite). Le déplacement sur la carte lui-même est une plaie : il faut cliquer au pixel près sur les embranchements, les uns après les autres, pour faire avancer la voiture de Boone. Sur certains carrefours sont disposés des barrages que vous pouvez essayer de contourner ou forcer, et si vous vous faites attraper ou vous tombez en panne sèche (ce qui arrive vite, votre voiture ayant visiblement un réservoir de mobylette mal montée), vous ferez un tour à la case "hopital psychiatrique" avant de revenir sur la carte, et rebelote. Quant aux mini-jeux, ils consistent à appuyer frénétiquement sur le bouton de tir (la poursuite dans le cimetière, souvent montrée dans les magazine en raison de la taille des sprites), ou éviter des monstres, les couteaux du tueur en série ou la ligne de mire d'un policier. La réalisation est une fois de plus décevante : les personnages sont laids et mal animés (quand ils le sont), il n'y a aucune ambiance, et sur PC on perd les bruitages digitalisés. Nightbreed : The Interactive Movie est une escroquerie, et l'un des jeux 16 bits les plus mauvais du catalogue d'Ocean, déjà très bien fourni en navets.
Souhaitant probablement réitérer l'exploit de "RoboCop" (lui aussi classé "R" pour sa violence, et dont l'adaptation sur micro-ordinateurs continuait de se vendre plus d'un an après sa sortie), Ocean a acheté les droits d'adaptation du film. Gary Bracey a fait plusieurs fois l'aller-retour à Pinewood Studios, les studios britanniques où les effets spéciaux étaient réalisés, afin de suivre l'avancement du projet et découvrir les créatures au fur et à mesure de leur réalisation pour les intégrer dans les jeux. Il fait même une courte apparition dans le film, sous une épaisse couche de maquillage. Signe de leur foi en ce projet, ce sont pas moins de trois jeux qu'Ocean prévoyait de sortir : un jeu d'action pure (The Action Game), un jeu d'action/aventure (The Interactive Movie) et un jeu de rôles. Ce dernier, terminé trop tard en 1991, a été abandonné.

Réalisé simultanément au jeu d'action par la même équipe (ce qui donne une idée de la finition, on retrouve les touches mal placées et la même musique d'intro), cette variante de "Nightbreed" s'inspire des jeux Cinemaware en hybridant narration et épreuves d'action, et parvient à échouer sur les deux plans. La carte de la ville peut donner une impression de non-linéarité, mais cette impression s'estompe vite quand on comprend qu'il n'y a que trois lieux (le commissariat en haut à gauche, l'hopital psychiatrique en bas à droite, Midian en haut à droite). Le déplacement sur la carte lui-même est une plaie : il faut cliquer au pixel près sur les embranchements, les uns après les autres, pour faire avancer la voiture de Boone. Sur certains carrefours sont disposés des barrages que vous pouvez essayer de contourner ou forcer, et si vous vous faites attraper ou vous tombez en panne sèche (ce qui arrive vite, votre voiture ayant visiblement un réservoir de mobylette mal montée), vous ferez un tour à la case "hopital psychiatrique" avant de revenir sur la carte, et rebelote. Quant aux mini-jeux, ils consistent à appuyer frénétiquement sur le bouton de tir (la poursuite dans le cimetière, souvent montrée dans les magazine en raison de la taille des sprites), ou éviter des monstres, les couteaux du tueur en série ou la ligne de mire d'un policier. La réalisation est une fois de plus décevante : les personnages sont laids et mal animés (quand ils le sont), il n'y a aucune ambiance, et sur PC on perd les bruitages digitalisés. Nightbreed : The Interactive Movie est une escroquerie, et l'un des jeux 16 bits les plus mauvais du catalogue d'Ocean, déjà très bien fourni en navets.

W : gauche
X : droite
ù : haut
! : bas
Espace : action
E : quitter
E : quitter

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