MATTEL MEDIA
Jeux (23)
1996
Barbie imprime
Édition
1996
Barbie styliste
Édition
1997
Barbie - Salon de beauté
Édition
1997
Barbie styliste : Mode super cool
Édition
1997
Les Aventures de Barbie : Chasse au trésor sous-marine
Édition
1998
Barbie détective : Le Mystère de la fête foraine
Édition
1998
Barbie styliste créa-bijoux
Édition
1998
Hot Wheels : Circuit Cascades
Édition
1999
Barbie aventure : Aventures équestres
Édition
1999
Barbie belle au bois dormant
Édition
1999
Scrabble CD-ROM
Édition
2000
Barbie détective 2 : Les Vacances mystérieuses
Édition
2000
Barbie génération filles : Studio de danse
Édition
2000
Close Combat : Invasion Normandie
Distribution
2000
Contes de fées magiques : Barbie princesse
Édition
2000
Histoires de compter
Distribution en France
2000
Panzer General III : Front de l'Est
Distribution
2000
Warlords : Battlecry
Distribution
2001
Barbie - Super Sports
Édition
2001
Barbie sauve les animaux
Édition
2003
Barbie Horse Adventures : The Ranch Mystery
Édition
2004
Barbie : Cœur de princesse
Édition
2005
Barbie et le cheval magique
Production
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Autres noms : Mattel Interactive
Au début de l'année 1996, et quelques 12 années après Mattel Electronics et l'expérience Intellivision, le géant américain du jouet Mattel se lance à nouveau sur le marché du "jeu interactif" pour ne pas rester sur le côté de la route. La filiale Mattel Media est ainsi créée, et présidée par un certain Doug Glen (ex-LucasArts et Sega of America). L'idée est bien sûr d'adapter les propriétés Mattel, dont deux viennent immédiatement à l'esprit : Hot Wheels pour les garçons et Barbie pour les filles.
En décembre 1998, Mattel annonce un chiffres d'affaires en berne, avec une baisse des revenus de 500 millions de dollars : 350 millions dûs à une baisse des commandes de grandes chaînes comme Toys 'R Us (eux-même en diffculté), et 150 millions à cause de leur nouveau système de distribution à flux tendus afin d'optimiser leurs inventaires. Pour la direction, la solution à ces soucis se trouve dans le multimédia. Malgré les mises en garde de plusieurs analystes, Mattel Media rachète The Learning Company (et donc le catalogue de Broderbund) en échange d'actions, pour une somme (entre 3,5 et 3,9 milliards de dollars) équivalant à plus de quatre fois les revenus estimés de TLC pour 1998 ! Cela porterait le chiffres d'affaires de la division logicielle de Mattel (rebaptisée Mattel Interactive) à un milliard de dollars. Mattel compte également sur les ventes de jeux sur Internet, estimées elles aussi à un milliard de dollars dans les années à venir. Dans les faits, les profits théoriques (50 millions de dollars espérés sur une année) se muent en pertes effectives de 205,5 millions de dollars sur l'année 1999, dont 183 millions pour le dernier trimestre à lui seul. Pour Mattel, cela fait au total 82,4 millions de pertes. Sont en cause une baisse des ventes de CD-ROMs (réalisées en forte proportion sur titres à prix bas, et donc une marge faible), une renégociation des canaux de distribution de The Learning Company qui a entrainé de gros retours d'invendus, des campagnes marketing et des baisses de prix pour faire face à une concurrence agressive, et 56 millions de créances irrecouvrables, dont 35 liées à un des principaux distributeurs de The Learning Company.
Pour redresser Mattel Interactive, Mattel fait appel à Bernard Stolar, auparavant PDG de Sega of America, en janvier 2000. L'expert-comptable engagé pour analyser la situation révèle que la compagnie perd un million de dollars par jour. L'annonce publique de la situation de The Learning Company fait plonger en bourse l'action de Mattel, qui perd deux milliards de dollars en une journée. En février 2000, Jill E. Barad, la célèbre pédégère de Mattel, est poussée à la démission; elle est remplacée par Ronald M. Loeb, puis plus tard Robert A. Eckert, ex-patron de Kraft Foods. Le directeur financier, Harry Pearce, quitte lui aussi ses fonctions. Barad et Pearce se consolent avec un joli parachute doré de 50 millions de dollars. Pour ne rien arranger, des actionnaires de The Learning Company et Mattel portent diverses plaintes liés à ce rachat, sur des questions d'obligations fiduciaires ou de déclaration trompeuses sur leurs résultats. Une de ces plaintes se soldera en décembre 2002 par un règlement de 122 millions de dollars de dommages et intérêts aux actionnaires - ce qui place Mattel à la douzième place du classement des plus gros accords d'indemnisation entre une société et ses actionnaires.
Adresse : El Segundo, CA 90245