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Hovertank
Année
1991 (Sortie FR)
Genre
Développement
Edition
Distribution en France
Systèmes

Dosbox
Compatible avec la version 0.73

Le joueur incarne le mercenaire Brick Sledge, engagé par une organisation non gouvernementale pour venir en aide aux civils visés par des attaques nucléaires.
Les villes sont envahies de mutants irradiés, de patrouilles armées et d'autres horreurs rampantes bien décidées à tout détruire.
Les missiles nucléaires sont en route pour détruire les villes. Sledge, dans son légendaire HOVERTANK, est téléporté dans les villes pour sauver les derniers survivants. Il dispose d'un temps limité pour secourir un maxiumum de rescapés et se téléporter loin de la déflagration atomique.
«Hovertank» est un des jeux publiés par Softdisk, une boîte qui vendait des "magazines" sur disquettes par correspondance et par abonnement. Ces disquettes contenaient toutes sortes d'articles, de freewares et de petits jeux, et leurs auteurs étaient rémunérés. Et parmi ces auteurs, il y avait la toute jeune équipe d'ID Software qui a sorti par ce biais «Catacomb» et «Hovertank», entre autres.
«Hovertank» précède «Catacomb» de quelques mois et l'écart est significatif. On a moins affaire ici à un first person shooter qu'à un shooter tout court dans la lignée d'un Mechwarrior. Pas de munitions, de clefs ou de passages secrets à gérer, ici on se déplace dans une arène ouverte et on tire sur tout ce qui bouge.

Tout comme «Catacomb 3D», «Hovertank» contient une première ébauche du moteur de fausse 3D qui allait aboutir au génial «Wolfenstein 3D». Evidemment, c'est encore assez primitif : les murs ne sont pas mappés, et comme pour «Catacomb 3D», les graphismes sont en 16 couleurs et utilisent des teintes très vives, avec un net penchant pour le vert clair.
Chose étonnante, la partie sonore est plus aboutie que son successeur, «Catacomb 3D», puisque sont gérées les cartes sons Sound Blaster et Adlib. Si la musique est inexistante, on a le droit à quelques effets sonores : tirs et mouvements du chars, sans oublier le fameux "yeaaah" des otages lorsqu'on les libère ces derniers.
Cependant, il faut bien tenir compte du contexte dans lequel «Hovertank» a été écrit : des développeurs encore jeunes qui se font la main, un petit budget et une grosse contrainte technique (le programme ne doit pas occuper toute la disquette). Il faut voir le jeu comme la première pierre de ce que deviendra le first person shooter moderne, dont le rythme très rapide des futurs productions d'ID Software se fait déjà ressentir.

Ici, on dirige un tank dans labyrinthe en 3D où il faut retrouver plusieurs otages juvéniles avant qu'ils se fassent boulotter par des aliens en vadrouille. Chaque mission est précédée d'un background qui tente de renforcer l'immersion, afin de faire oublier que l'on est face à un shooter très basique.
Seuls trois types d'ennemis parsèment les niveaux du jeu : des tanks ennemis, qui peuvent tirer sur l'Hovertank (trois tirs ennemis subis et la partie est terminée), des mutants rougeatres (les plus attentifs auront reconnus les démons du futur «Catacomb 3D») et des sortes de drones montés sur tentacules (les seules créatures à pouvoir tuer les otages).
Il y a généralement un parcours optimal qui permet de sauver le maximum d'otages. Certaines missions se font tranquillement car aucun civil ne risque d'être tué. Les missions nettement plus difficiles sont celles où justement le joueur dispose d'un temps limité avant que les otages ne soient tués par les ennemis. Bien que les niveaux ne soient pas très grands, il est parfois très difficile de s'y repérer, ces derniers n'étant composé que de couloirs de couleurs très semblables. Le joueur pour s'aider ne dispose que d'un radar où sont indiqués les otages et les monstres autour de soi. Il arrive très souvent que l'on perde beaucoup de temps à trouver comment franchir le mur qui nous sépare de l'otage situé juste derrière.
Au final, plus on sauve d'otages, plus on augmente son score à la fin du niveau (un téléporteur apparaît dès que tous les otages encore en vie ont été sauvés). La mort du joueur entraîne la remise à 0 du score. Il est heureusement possible de reprendre le dernier niveau atteint, que ce soit pendant la partie ou après avoir quitté le jeu. Seuls quelques boules d'énergie (indiqué en bleu sur le radar) permettront de se refaire une santé, même si le plus souvent elles ne sont pas présentes dans la plupart des niveaux.
La durée de vie n'est pas très importante puisque le jeu ne comporte que 20 niveaux. La difficulté y est croissante mais parfois très inégale : il n'est pas rare d'enchaîner un niveau plutôt difficile avec un très facile, sans obstacle majeur.

S'il ne faut pas attendre grand chose d'un jeu comme «Hovertank», les amateurs de shooter y trouveront cependant leur compte pour quelques heures. Une curiosité vidéoludique à découvrir pour ceux qui veulent en savoir un peu plus sur la genèse du first person shooter.

Lancez le fichier HOVER.EXE.

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