En route pour l'enfer

A l'aide de quatre champions que aurez judicieusement choisis au début de la partie, vous errerez dans des salles et des couloirs tous aussi sombres les uns que les autres.

Vous rencontrerez des monstres en tout genre que vous devrez combattre par la magie ou par la force. Au cours de votre descente au coeur de ces labyrinthes, vous devrez entraîner vos champions et veiller à leur repos afin qu'ils puissent vaincre les habitants de ces lieux.

Après de nombreuses heures de jeu, de peur et souffrances, vous devrez vaincre le gardien du trésor caché au coeur de ce dédale pour gagner votre récompense.

Présentation de Mon Ours

Dans les années 80, la mode était aux jeux de rôle dans les cours de recréation. Il y a avait les jeux de plateaux (Donjons et Dragons), les livres dont vous êtes le héros (LVEDH pour les intimes). Les jeux ordinateurs se saisirent rapidement de cette tendance. Le jeu de rôle est presque aussi vieux que l'ordinateur (Ultima en 1981) et mise très tôt sur un univers immersif (Bard s Tale) souvent inspiré de Donjon et dragons (comme dans Pool of Radiance). Les mécanismes se mettent en place : on choisit son équipe, on parle (beaucoup), on a encore assez peu d'images (l'imaginaire fait le reste).
Un jeu de rôle allait complètement changer la donner. Le genre de jeux que monsieur ou madame tout le monde possède. Ce jeu, c'était Dungeon Master (DM).

Quels sont les ingrédients qui en firent un succès immédiat ?
Une grande liberté d'action pour l'époque, une immersion par des prouesses techniques à commencer par le son puis les graphismes qui tirèrent le meilleur des machines de l'époque. DM, c'est aussi un système de combat à la première personne et pas de chargement de disquette entre les zones (histoire d'éviter de casser l'ambiance). Avec DM, c'est la naissance de l'action/rpg.

BASSTTONNN !!!

L'histoire tient sur un post-it. Vous voilà lâché dans un donjon pour venir à bout du propriétaire maléfique qui l'habite. Contrairement aux autres jeux, on ne choisit pas ses personnages, on compose une équipe de quatre joueurs (complémentaires) à réincarner. La plupart des joueurs choisissaient deux bourrins, un magicien et un je sais pas trop quoi, histoire de pouvoir se lancer rapidement.
Dungeon Master offre un savant dosage de combat, de recherches de clés... le long des niveaux proposés. Jeu à l'ancienne, il n'existe ni carte, ni repère pour donner une indication où se rendre. Le joueur non averti risque donc de tourner un moment avant de trouver une solution. N'oublions pas que c'est ce qui faisait le charme de ces jeux à l'époque ! On éprouvait un grand sentiment de satisfaction à chaque difficulté levée !

Dungeon Master avait pour une décennie (jusqu'à l'arrivée des Baldur's Gate et la montée en puissance de la saga The Elder Scrolls) redéfini les standards de l'industrie du jeu de rôle vidéo. Rare sont les titres qui peuvent se prévaloir d'avoir changé à ce point le jeu vidéo. DM est de ceux-ci. Il fut si innovateur en son temps, si unique dans son style qu'il est toujours possible d'y jouer sans se dire : "oulàlà comment j'ai pu jouer à ça dans ma jeunesse". Il est à jouer, et à rejouer encore... Et peut-être pourrez-vous enfin venir à bout de ce fameux donjon !

Lancement sous DOSBox

Lancez le fichier DM.EXE.

Arkane (Covers), Betblabla (Commentaire, Screenshots)

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