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Diablo II
Série
Date de sortie
29/06/2000 (
)

Genre
Age recommandé

Développement
Édition
Systèmes






Multijoueurs




#choixperso #curseur #decors2dmodel #fantasy #femme #generateur #objets2dmodel #scrollmulti

"Diablo reviendra, il trouve toujours un moyen."
À la fin de Diablo, on quittait notre héros sur une cinématique où celui-ci s'enfonçait dans le front la pierre d'âme de Diablo après avoir vaincu celui-ci. Notre héros devient alors le rôdeur, un guerrier brisé qui lutte contre l'esprit de Diablo qu'il a enfermé dans son corps.
Dans Diablo II, le rôdeur, qui a quitté Tristram, ne parvient plus à contenir Diablo ce qui provoque une catastrophe au monastère des rogues. Après cela, il part vers l'Est de Sanctuary, accompagné de l'infortuné Marius, pour libérer son frère Baal de la prison où les Horadrims l'ont enfermé. C'est sur ce pitch que commence l'aventure d'un nouveau héros qui devra d'une part arrêter Diablo, mais également ses deux frères Mephisto et Baal. Et ce héros, c'est vous.
Diablo premier du nom avait littéralement chamboulé tous les codes du jeu de rôle, avec son action immédiate, ses combats en temps réel et ses cartes semi-aléatoires qui le rendaient rejouable à l'infini. Ce jeu, qui a ré-inventé le principe du " hack'n'slash '' a eu un succès phénoménal et c'est en partie grâce au service en ligne de Blizzard, j'ai nommé Battle.net. Vous pensez bien que l'histoire n'allait pas s'arrêter là. Pour ma part j'ai entendu parler pour la première fois de Diablo II lorsque j'ai lancé les bandes annonces qui étaient livrées avec ma copie de Starcraft, dans le courant de l'année 1998. Il aura fallu toutefois attendre deux ans pour voir débarquer la suite tant attendue de Diablo sur nos chers bons vieux PC. Bien, parlons déjà du jeu de base.

Au niveau des nouveautés, il y a plusieurs gros changements dans Diablo II. Déjà, le jeu est beaucoup plus vaste. Dans le premier Diablo, tout se passait dans les sous-sols de la cathédrale de Tristram. Ici, le jeu est divisé en quatre actes et tous prennent leur départ dans une ville, un peu à la manière de Diablo avec Tristram. En effet, tous les services (achat de potions etc) se passent en ville, il y a d'ailleurs toujours les town portal ou TP, et une petite nouveauté de ce côté-là : les points de contrôle, des TP fixes qui restent d'une partie à une autre. Les combats contre les monstres se font à la fois dans des donjons et en plein air, ce qui n'était pas le cas dans Diablo. D'autre part, chaque acte a ses quêtes principales, qu'on est obligé de faire pour avancer, et ses quêtes secondaires, qu'on peut shunter mais qu'il est conseillé de faire car leurs récompenses sont intéressantes. Enfin, il y a un boss massif à la fin de chaque acte et une animation assez spectaculaire lorsqu'il est vaincu.

Dans le premier Diablo, il n'y avait que trois classes (plus une supplémentaire dans l'extension non officielle), ici vous pourrez choisir entre cinq : le barbare (la brute de service), l'amazone (guerrière féminine qui succède à la rogue), le paladin (sans commentaire, vous avez compris), la sorcière (qui succède au sorcier) et le nécromancien (un mage noir qui utilise les forces du mal, mais pour le bien, si si). En plus, vous ne serez pas seul dans votre quête, car à différents moments du jeu, vous pourrez engager des mercenaires pour vous épauler. Ils sont au nombre de trois. Deux qui sont repêchés parmi les classes de Diablo : la rogue et le sorcier ; et un inédit qui combat avec une lance et qui dégage une aura. Autre changement conséquent : le système de niveau et d'aptitudes. Dans Diablo II le niveau maximum est de 99 et il n'y a pas de limite dans une stat donnée. Pour exemple, avec un barbare niveau 80 vous pouvez très bien avoir tous vos points de stat placés dans l'énergie pour avoir plein de mana (je sais que ce serait idiot, mais c'est pour l'exemple). Ce n'était pas le cas dans Diablo où, suivant la classe choisie, certaines stats étaient limitées. Et donc dans Diablo II un nouveau système remplace les livres de sort : le système d'aptitude. Chaque classe de personnage a trois arbres d'aptitudes dont certaines sont passives et d'autres actives. Bien entendu, certaines classes ont hérité d'aptitudes dérivées de certains sorts de Diablo. Il faut des points d'aptitude pour apprendre et renforcer les dites aptitudes. Vous récupérez un point d'aptitude à chaque niveau atteint et il y a aussi trois quêtes secondaires qui en rapportent. Et autre petit ajout pour la progression dans le monde : on peut désormais courir. Cela change la vie, c'est moi qui vous le dis. Du coup, la ressource nécessaire pour courir est l'endurance, dont la barre vient s'ajouter à celle de vie et celle de mana. Bien entendu, il y a également pas mal de changements au niveau du loot, et on doit en tenir compte. De ce côté-là, Diablo II ne renie pas son héritage. Il y a toujours le système d'objets magiques avec des préfixes et des suffixes, ainsi que les objets uniques qui peuvent être puissants ou complètement inutiles. Mais à présent, il y a aussi les objets rares dont le texte est jaune et qui sont un intermédiaire entre les magiques (bleus) et les uniques (dorés). Il y a également les objets d'ensemble, dont le texte est vert et qui, une fois assemblés, donnent des bonus supplémentaires. Une autre petite nouveauté : les objets sertibles et les gemmes. Bon, c'est pas beaucoup exploité dans le jeu de base, mais c'est pas mal. Il y a d'autre part une fonctionnalité qui concerne les objets normaux, magiques et rares : la version exceptionnelle. En fait, il s'agit d'une version améliorée de l'objet. Exemple : le bouclier normand et le bouclier de dragon ont la même apparence mais le bouclier de dragon a des stats améliorées. Autre nouveauté du côté du loot : le cube Horadrim. Il s'agit d'un item que vous récupérez dans l'acte 2 et qui sert à transformer les objets. Il sert donc pour certaines quêtes, mais également pour faire de l'artisanat et obtenir divers objets.

Les paris. Cette fonctionnalité s'inspire de celle du premier Diablo où il fallait payer Wirt pour qu'il vous montre l'objet qu'il avait à vendre. Ici, plusieurs objets non identifiés sont à vendre et vous payez l'identification. J'admets qu'il faut beaucoup de chance et que c'est cher.
Une autre fonctionnalité nouvelle et importante : le mode Hardcore. Il s'agit d'un mode où votre personnage ne peut mourir qu'une fois et n'est plus utilisable dès qu'il est mort. J'avoue que je n'ai jamais compris l'intérêt de ce mode, sinon de se stresser encore plus. Enfin, une fonctionnalité qui n'est pas nouvelle mais qui n'a pas été oubliée : le mode multijoueurs.
On a la possibilité de jouer en réseau ou sur Battle.net, comme c'était le cas avec Diablo. De mon point de vue, toutes ces nouveautés font de Diablo II une perle au niveau de son gameplay et de sa durée de vie. Et cela rattrape parfaitement la partie technique. Eh oui, je sais que ce n'est que mon avis, mais Diablo II est faible techniquement, même pour son époque. La direction artistique est excellente, les différents actes ont tous une identité visuelle incontournable, mais la qualité graphique est plus que discutable. En fait, j'admets que lors de mon premier contact avec Diablo II, j'ai regretté le moteur graphique de son aîné. En effet, même si le moteur graphique de Diablo II est plus récent et que ses effets pyrotechniques sont très bien rendus, le tout est beaucoup plus pixelisé et les contrastes sont trop marqués, ce qui fait mal au yeux, surtout dans l'acte 2 qui se passe dans le désert. D'autre part, les développeurs avaient mal évalué la config nécessaire pour le faire bien tourner. Je me souviens que j'y ai joué pour la première fois avec un ordi 500 mhz équipé d'une GForce 3D Prophet, autant dire une config qui dépassait allègrement les 300 mhz et la carte de base nécessaire pour avoir des performances ''optimales'' comme ils disaient, eh bien cela ramait à mort à certains endroits et c'était hyper fluide à d'autres. La partie sonore est également problématique de mon point de vue. Mais là il n'y a pas vraiment d'amélioration par rapport au premier Diablo, ce qui est bien dommage. Les voix digitalisées et traduites en français ne sont pas trop mal, les bruitages sont juste passables, mais ce sont les musiques qui posent problèmes : elles sont trop discrètes. La jouabilité est par contre très bien pensée et il y a réellement un immense bond en avant par rapport à Diablo. C'est bien simple : quasiment toutes les commandes sont reconfigurables. Vous pouvez donc mettre vos raccourcis potions et aptitudes sur le pavé numérique si vous voulez ou en plein sur les lettres, c'est très libre de ce côté-là. Bien entendu, l'expérience de Diablo II est mieux que satisfaisante, mais elle le devient encore plus en multijoueurs, où on a la possibilité de s'entraider ou de s'affronter. Bon, j'ai déjà fait une sacrée tartine sur le jeu de base, parlons maintenant de l'extension de Diablo II, intitulée "Lord of Destruction".

Diablo II : Lord of Destruction est sorti un an pile après le jeu de base. Il propose pas mal de choses pour améliorer l'expérience de Diablo II. La première nouveauté est l'arrivée d'un cinquième acte. En effet, le joueur finit l'acte 4 (qui soit dit en passant est vraiment court) en parvenant à tuer Diablo dans son sanctuaire. Mais Baal, son frère et seigneur de la destruction, a pourchassé Marius pour récupérer la pierre d'âme que celui-ci avait gardée. À présent, Baal attaque les terres enneigées des barbares pour essayer de corrompre la pierre monde. Ce cinquième acte se déroule donc dans un environnement nordique, où alternent plaines enneigées et cavernes gelées. Il y a une pléthore de nouveaux personnages non jouables, et un bestiaire inédit. Vous commencez cet acte à Harrogath, une ville au pied des montagnes et vous le terminez dans la chambre de la pierre monde, au sommet du mont Arreat. Là-bas, vous allez devoir affronter Baal. D'ailleurs, cet acte 5 n'est pas obligatoire. On peut rester en mode Diablo II classique, et on doit convertir, à la sélection des personnages, notre héros vers le mode extension pour avoir accès à l'acte 5.

Deux nouvelles classes jouables, un nouveau mercenaire et une refonte de certaines mécaniques de gameplay. En effet, on découvre en lançant cette extension que deux nouveaux personnages sont jouables, l'assassin qui utilise des armes mortelles et des pièges ; et le druide qui peut lancer des invocations à la manière du nécromancien, qui peut aussi lancer des sorts élémentaires à la manière de la sorcière, et qui peut enfin se transformer en loup ou en ours pour cogner au corps à corps à la manière du barbare ! Il y a donc également l'arrivée d'un nouveau mercenaire : le barbare. Alors, bien entendu, il ne faut pas le confondre avec le barbare comme classe jouable. Le mercenaire barbare ne peut porter que des épées et il assène des coups très violents. Enfin, certaines mécaniques sont repensées. Notamment les chances de bloquer dont le fonctionnement a été enrichi, la possibilité pour chaque personnage de porter deux ensembles d'armes, ou encore la possibilité d'équiper les mercenaires et de les emmener en dehors de l'acte où on les engage. Enfin dernière grande partie des nouveautés : le loot. On peut le dire : si avec cette extension il y a un aspect de Diablo II qui a beaucoup changé, c'est bien le loot. Et la plus grosse amélioration concerne les objets sertibles. En effet, un autre type d'objet a été ajouté avec l'extension : les runes. Ce sont des gemmes qui ont un effet par elles mêmes et et qui ont aussi un effet lorsqu'elle sont enchâssées dans le bon ordre sur le bon objet sertible. Du coup les ''mots runiques'' sont des objets très puissants et peuvent faire la différences entre un personnage qui est une chips et un autre qui est une vraie machine à tuer. Toujours du côté des objets sertibles, on note l'apparition des joyaux. Ce sont des gemmes qui peuvent être magiques ou rares et qui ont des effet inédits. Un autre plus du côté du loot : l'arrivée de charmes. Ce sont des objets magiques dont l'effet fonctionne en le gardant dans l'inventaire. Il y a les charme mineurs, qui prennent une case, les moyens qui en prennent deux et les majeurs qui en prennent trois. Ces objets magiques ont leurs propres préfixes et suffixes. Autre amélioration de taille : l'arrivée des objets ''élite''. Il s'agit en fait d'une amélioration des objets exceptionnels. D'ailleurs avec cette extension il y a aussi des objets uniques et des objets de set qui sont exceptionnels ou élites, ce qui n'était pas le cas dans le jeu de base. Pour ce qui est du Cube Horadrim, des nouvelles formules sont arrivées avec l'extension, dont un bon paquet pour fabriquer ce que l'on appelle les ''crafted items''. ce sont des objets intermédiaires entre les rares et les uniques et on ne peut les obtenir qu'avec le cube. Enfin dernière amélioration : les objets éthérés. Ce sont des objets normaux, magiques, rares ou uniques qui sont translucides, plus puissants et qui ne peuvent pas être réparés. Le seul moyen d'empêcher qu'ils disparaissent en se cassant est de les sertir avec une rune Zod qui les rend indestructibles. Bon, on a parlé des améliorations dans le contenu, et dieu sait qu'elles sont conséquentes et qu'elles ont renforcé le gameplay déjà excellent de Diablo II, parlons maintenant de la partie qui fâche : la qualité technique. Forcément, Lord of Destruction est une extension d'un jeu existant, et à l'époque de sa sortie, c'était complètement impensable de reprendre le moteur graphique de zéro. Du coup, il y a quelques améliorations, mais le gros des problèmes sont toujours là. Première amélioration bienvenue : on peut jouer en 800*600 pixels. Cela n'a l'air de rien comme ça, mais cela permet de voir plus loin et ça atténue le côté pixelisé du jeu. Après, il fallait une bonne bête de course à l'époque pour profiter de ce mode. Autre petit plus : On peut ENFIN régler les contrastes et arrêter de s'exploser les yeux. Ça, je ne vous cache pas que ça m'a fait grandement plaisir, car cela rendait mes sessions de jeu bien plus agréables. On peut également mettre la carte en petit dans un coin plutôt que de l'avoir en grand en plein milieu, mais j'avoue que je préfère la carte en grand car c'est plus facile pour s'orienter. Enfin, en mode direct 3D et Glide, il y a une nouvelle fonction : le mode perspective. Il s'agit en fait d'une modification qui donne une impression de 3D supplémentaire même si le jeu est en 3D isométrique, c'est assez agréable comme fonctionnalité. Pour la partie sonore de cette extension, on sent qu'un véritable effort a été fait. Les musiques sont beaucoup moins discrètes et elles ressemblent plus à des musiques d'heroic fantasy. Les bruitages par contre n'ont pas évolué et les voix digitalisées et traduites en français sont différentes de celles du jeu de base, ce qui peut être déroutant pour certains. Personnellement cela ne me dérange pas. La richesse de la jouabilité, en ce qui concerne les commandes, n'a pas bougé. Elle est donc toujours excellente. Le mode multi aussi.

Ce jeu est une véritable tuerie... dans le bon sens du terme. Il a un univers et un scénario très riches, une excellente jouabilité et enfin une durée de vie presque illimitée lorsqu'on en voit les possibilités. Finalement, les seuls reproches qu'on pourrait lui faire viennent de ses légères faiblesses techniques et de son léger manque d'optimisation. Mais, aujourd'hui, cela n'a plus grande importance car nos bécanes sont largement assez fortes pour le faire tourner. Diablo II a tellement marqué les joueurs que ceux-ci qualifient les hack'n'slash modernes de ''Diablo-like''. Ça veut tout dire et ce jeu et son extension méritent amplement leur abandonware d'or.

Depuis l'arrivée de la version 1,14 de Diablo II, ce jeu fonctionne parfaitement sur les machines modernes. Il faut donc installer Diablo II et son extension en installation complète et copier depuis le CD d'extension les fichiers D2xMusic.Mpq et D2xVideo.Mpq dans le dossier du jeu.

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