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The Gladiators : Les Jeux de l'arène intergalactique
Titre anglais
The Gladiators : Galactic Circus Games
Date de sortie
20/10/2002 (
)

Genre
Développement
Édition
Distribution
Systèmes






#arene #decors3dtext #objets3dtext #scrollmulti #sf #temspreel #vuepersp
Introduction
The Gladiators : Galactic Circus Games (ou "Les jeux de l'arène intergalactique" dans la langue de David Cage) est un jeu vidéo de stratégie en temps réel (ou STR) sorti en octobre 2002 en France. Il est développé par Eugen Systems, studio français spécialisé dans la stratégie fondé en 2000 qui avait démarré sa carrière avec le très bon Times of Conflict en 2000 avant d'enchaîner avec The Gladiators. Le studio sera ensuite affilié à Atari pour le sympathique Act of War avant de connaître une collaboration fructueuse avec le géant du jeu vidéo français Ubisoft avec R.U.S.E en 2010.
L'éditeur du jeu est également français, puisqu'il s'agit d'Arxel Tribe, éditeur/développeur franco-slovène qui est surtout connu pour le très sympathique Pilgrim : Par le livre et par l'épée, un jeu d'aventure sorti en 1997. Le studio ferme ensuite ses portes en 2003, une de ses personnes clés, Guillaume de Fondaumière partira ensuite chez Quantic Dream pour devenir le producteur exécutif du studio pour la majorité des jeux de David Cage.
Les années 2000 en force
The Gladiators puise ses références visuelles et narratives dans pléthore d’Å"uvres, qu'il s'agisse du cinéma d'action des années 80-90, des bandes-dessinées de science-fiction, ou même dans certains visuels des dessins animés des années 2000, notamment les dessins animés de super-héros, avec une 2D très colorée. Les cinématiques dessinées en mode BD rappellent spécifiquement, en tout cas d'après certains tests de l'époque, le travail des dessinateurs de la revue Métal Hurlant, classique de la bande-dessinée de genre des années 1970. Ce mélange de références variées donne une saveur toute particulière aux quelques scènes cinématiques du jeu d'Eugen Systems, agrémentée d'un doublage français plutôt convaincant.
Le scénario tient plus du prétexte à balancer le héros au travers d'une suite de combats d'arène qu'autre chose : après avoir terminé en prison pour apparemment la énième fois, le major Greg Callahan, qui, à en juger par sa coupe de cheveux ne doit pas être amateur du code vestimentaire militaire, se voit proposer une mission dans l'espace. Manque de chance, son vaisseau se fait aborder, et le voilà à devoir jouer les gladiateurs modernes dans des arènes où il affrontera aliens et démons pour le compte d'une jolie princesse de l'espace qui souhaite mettre fin à la tyrannie dans la galaxie. Nous avons un contexte, nous avons un prétexte, mais maintenant le plus important c'est de tuer des trucs, mais de façon tactique, attention.
Décès en temps réel
The Gladiators ne se joue pas comme un jeu de stratégie en temps réel classique, avec une base à construire, des ressources à récupérer et des unités à produire. Ici, chaque niveau est une arène où notre héros va devoir survivre et abattre tout ce qui se trouve sur son chemin. Les objectifs de mission sont relativement variés, mais la majorité vont nécessiter d'amener son héros d'un point A à un point B tout en évitant de se faire découper/transformer en gruyère/foudroyer/pleins d'autres trucs pas très sympathiques pour l'intégrité physique du personnage.
Autant dire que pour cela, foncer comme un barbare va se résulter en un Game Over aussi rapide que solennel, et progresser a tâtons, en prenant en compte l'environnement est nécessaire, d'autant plus que le jeu ne fait aucun cadeau au joueur un peu trop confiant. Qu'il s'agisse d'unités invisibles en embuscade, de mortier pilonnant les unités au loin ou de mines placées au bon endroit, The Gladiators se révèle être un jeu très retors voire parfois frustrant, nécessitant une connaissance pointue des niveaux pour espérer s'en sortir sans encombre. Les environnements variés apportent cependant un petit plus non négligeable, sans compter les nombreux bonus cachés sur la carte pour peu que le joueur soit un peu explorateur.
Mais heureusement, le héros n'est pas seul, car au gré des niveaux apparaissent des Spawnzones, qui permettent au joueur d'acheter différentes troupes grâce à une monnaie trouvée dans l'arène. Il peut s'agir de simples troupes d'infanterie, de mortiers à longue distance voire même de puissants véhicules d'attaque, et le choix des troupes est tout aussi important que leur déplacement sur le champ de bataille. L'interface du jeu peut d'ailleurs parfois se révéler un peu brouillonne, notamment à cause d'un champ de vision relativement réduit, ce qui peut rendre le déplacement des soldats un peu hasardeux quand ils sont nombreux, et aboutit parfois à perdre un tank sur une mine.
Le joueur va donc devoir utiliser tout ce que le jeu lui offre pour progresser, et cela implique notamment de se servir de son environnement. Placer ses troupes dans un bunker ou une tour d'observation, se cacher dans des buissons pour embusquer l'ennemi, utiliser les quelques bonus parfois offerts par l'arène, comme un soin des soldats ou une augmentation temporaire des dégâts au bon moment peut très vite faire la différence entre la victoire et le fatal Game Over. Pour offrir de la variété, The Gladiators permet d'incarner trois personnages distincts, chacun possédant sa propre campagne : Outre Callahan et ses troupes américaines classiques, le jeu propose d'incarner Fargass et ses démons, un spécialiste de la magie ou l'extra-terrestre Maximix, dont les troupes organiques utilisent très bien le corps a corps. Le jeu proposait également, à l'époque de sa diffusion, un mode multijoueur, qu'il s'agisse de combat en coopération ou en opposition, permettant de renouveler l'intérêt du titre d'Eugen Systems. A noter également que, malgré tous les efforts du joueur, l'intelligence artificielle très artificielle des alliés peut aussi causer du tort, notamment car les soldats ont parfois la fâcheuse tendance à quitter leur perchoir et se promener dans la zone autour d'eux, s'exposant aux tirs ennemis. Il est important de noter aussi les quelques bugs qui peuvent parfois conduire au plantage d'une mission, problèmes qui étaient déjà relevés sur les machines de l'époque (et ne peut donc pas être totalement imputé à la compatibilité hasardeuse du jeu...).
Conclusion
Malgré ses quelques défauts inhérents à un jeu développé par un studio manquant encore d'expérience (et sans doute de budget),The Gladiators sera très bien reçu par la presse française et internationale. Gen4 notera le jeu 76%, JeuxVideo.Com 17/20 et IGN 75%, notant notamment l'approche originale du genre de la stratégie en temps réel par les développeurs; et son aspect "série B" assumé qui semble avoir fait mouche auprès de nombreux testeurs. Malheureusement, le titre est aujourd'hui indisponible sur les plateformes de vente, nécessitant de se rabattre sur les versions physiques de l'époque pour s'y essayer.
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The Gladiators : Galactic Circus Games (ou "Les jeux de l'arène intergalactique" dans la langue de David Cage) est un jeu vidéo de stratégie en temps réel (ou STR) sorti en octobre 2002 en France. Il est développé par Eugen Systems, studio français spécialisé dans la stratégie fondé en 2000 qui avait démarré sa carrière avec le très bon Times of Conflict en 2000 avant d'enchaîner avec The Gladiators. Le studio sera ensuite affilié à Atari pour le sympathique Act of War avant de connaître une collaboration fructueuse avec le géant du jeu vidéo français Ubisoft avec R.U.S.E en 2010.
L'éditeur du jeu est également français, puisqu'il s'agit d'Arxel Tribe, éditeur/développeur franco-slovène qui est surtout connu pour le très sympathique Pilgrim : Par le livre et par l'épée, un jeu d'aventure sorti en 1997. Le studio ferme ensuite ses portes en 2003, une de ses personnes clés, Guillaume de Fondaumière partira ensuite chez Quantic Dream pour devenir le producteur exécutif du studio pour la majorité des jeux de David Cage.

The Gladiators puise ses références visuelles et narratives dans pléthore d’Å"uvres, qu'il s'agisse du cinéma d'action des années 80-90, des bandes-dessinées de science-fiction, ou même dans certains visuels des dessins animés des années 2000, notamment les dessins animés de super-héros, avec une 2D très colorée. Les cinématiques dessinées en mode BD rappellent spécifiquement, en tout cas d'après certains tests de l'époque, le travail des dessinateurs de la revue Métal Hurlant, classique de la bande-dessinée de genre des années 1970. Ce mélange de références variées donne une saveur toute particulière aux quelques scènes cinématiques du jeu d'Eugen Systems, agrémentée d'un doublage français plutôt convaincant.
Le scénario tient plus du prétexte à balancer le héros au travers d'une suite de combats d'arène qu'autre chose : après avoir terminé en prison pour apparemment la énième fois, le major Greg Callahan, qui, à en juger par sa coupe de cheveux ne doit pas être amateur du code vestimentaire militaire, se voit proposer une mission dans l'espace. Manque de chance, son vaisseau se fait aborder, et le voilà à devoir jouer les gladiateurs modernes dans des arènes où il affrontera aliens et démons pour le compte d'une jolie princesse de l'espace qui souhaite mettre fin à la tyrannie dans la galaxie. Nous avons un contexte, nous avons un prétexte, mais maintenant le plus important c'est de tuer des trucs, mais de façon tactique, attention.

The Gladiators ne se joue pas comme un jeu de stratégie en temps réel classique, avec une base à construire, des ressources à récupérer et des unités à produire. Ici, chaque niveau est une arène où notre héros va devoir survivre et abattre tout ce qui se trouve sur son chemin. Les objectifs de mission sont relativement variés, mais la majorité vont nécessiter d'amener son héros d'un point A à un point B tout en évitant de se faire découper/transformer en gruyère/foudroyer/pleins d'autres trucs pas très sympathiques pour l'intégrité physique du personnage.
Autant dire que pour cela, foncer comme un barbare va se résulter en un Game Over aussi rapide que solennel, et progresser a tâtons, en prenant en compte l'environnement est nécessaire, d'autant plus que le jeu ne fait aucun cadeau au joueur un peu trop confiant. Qu'il s'agisse d'unités invisibles en embuscade, de mortier pilonnant les unités au loin ou de mines placées au bon endroit, The Gladiators se révèle être un jeu très retors voire parfois frustrant, nécessitant une connaissance pointue des niveaux pour espérer s'en sortir sans encombre. Les environnements variés apportent cependant un petit plus non négligeable, sans compter les nombreux bonus cachés sur la carte pour peu que le joueur soit un peu explorateur.
Mais heureusement, le héros n'est pas seul, car au gré des niveaux apparaissent des Spawnzones, qui permettent au joueur d'acheter différentes troupes grâce à une monnaie trouvée dans l'arène. Il peut s'agir de simples troupes d'infanterie, de mortiers à longue distance voire même de puissants véhicules d'attaque, et le choix des troupes est tout aussi important que leur déplacement sur le champ de bataille. L'interface du jeu peut d'ailleurs parfois se révéler un peu brouillonne, notamment à cause d'un champ de vision relativement réduit, ce qui peut rendre le déplacement des soldats un peu hasardeux quand ils sont nombreux, et aboutit parfois à perdre un tank sur une mine.
Le joueur va donc devoir utiliser tout ce que le jeu lui offre pour progresser, et cela implique notamment de se servir de son environnement. Placer ses troupes dans un bunker ou une tour d'observation, se cacher dans des buissons pour embusquer l'ennemi, utiliser les quelques bonus parfois offerts par l'arène, comme un soin des soldats ou une augmentation temporaire des dégâts au bon moment peut très vite faire la différence entre la victoire et le fatal Game Over. Pour offrir de la variété, The Gladiators permet d'incarner trois personnages distincts, chacun possédant sa propre campagne : Outre Callahan et ses troupes américaines classiques, le jeu propose d'incarner Fargass et ses démons, un spécialiste de la magie ou l'extra-terrestre Maximix, dont les troupes organiques utilisent très bien le corps a corps. Le jeu proposait également, à l'époque de sa diffusion, un mode multijoueur, qu'il s'agisse de combat en coopération ou en opposition, permettant de renouveler l'intérêt du titre d'Eugen Systems. A noter également que, malgré tous les efforts du joueur, l'intelligence artificielle très artificielle des alliés peut aussi causer du tort, notamment car les soldats ont parfois la fâcheuse tendance à quitter leur perchoir et se promener dans la zone autour d'eux, s'exposant aux tirs ennemis. Il est important de noter aussi les quelques bugs qui peuvent parfois conduire au plantage d'une mission, problèmes qui étaient déjà relevés sur les machines de l'époque (et ne peut donc pas être totalement imputé à la compatibilité hasardeuse du jeu...).

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