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Obscur (Adjectif et Nom Masculin) : Qui reste dans l'ombre, sans renom, ignoré et humble. Synonymes : Humble, Ignoré, Méconnu, Oublié, Mission : Humanity.
… Bon, j’admets, j’ai peut-être légèrement altéré la liste des synonymes de la quatrième définition de Obscur du Larousse. Mais très franchement, quand on voit à quel point personne n’a parlé de Mission : Humanity lors de sa sortie en 2001, on pourrait clairement accoler son nom à côté de cette définition. On en est tout de même au point où le jeu n’a même pas de fiche Wikipédia, ce qui en fait un sujet tout trouvé pour une fiche, et pour des heures passées à tester en long, large et travers un jeu de stratégie en temps réel dans un univers de Science-Fiction comme il en a existé des tas à cette époque sur PC.
Mission : Humanity est donc un jeu de Stratégie en Temps Réel (ou STR) sorti en Janvier 2001 en France. Il est édité par Eon Digital Entertainment, une société anglaise peu connue aujourd’hui mais qui existe toujours sous le nom Digital Bros, une société surtout connue pour sa filiale 505 Games, qui édite de très nombreux titres en Europe. En revanche, le développeur de Mission : Humanity parlera sûrement davantage au grand public, puisqu’il s’agit des polonais de chez Techland, dont Mission : Humanity est le troisième jeu. Célèbre aujourd’hui pour avoir développé les deux premiers opus de la série Dead Island, les jeux Call of Juarez mais surtout l’énorme succès critique et commercial qu’est Dying Light et sa suite, on peut dire que Techland est un studio de développement connu et reconnu aujourd’hui, bien qu’à l’époque, il n’était encore qu’un petit studio loin du gros développeur qu’il est devenu à partir de la génération PS3/XBOX 360.
Je ne vais pas vous répéter ce que j’ai déjà dit sur pléthore de fiches consacrées à des jeux de stratégie en temps réel sortis dans les années 2000, mais Mission : Humanity sort en pleine frénésie des éditeurs après les mastodontes que sont Starcraft, Age of Empires ou Command & Conquer. Tout le monde voulait son STR, et tout le monde voulait grignoter des parts de marché aux géants déjà en place, quitte à envoyer au casse-pipe des titres moyens qui n’ont fait que noyer davantage les bons titres dans un flot de médiocrité dans lequel il est difficile de se dépatouiller pour réussir à trouver de vrais bons titres. Malheureusement, et malgré des bonnes idées et un gameplay plutôt original, Mission : Humanity peine à se démarquer et montre très vite ses limites.

Commençons cependant par une bonne surprise : Le jeu est traduit ET doublé en français, ce qui pour une petite production comme celle-ci est une agréable surprise. Bon, certes, les répliques sont peu nombreuses, très courtes et vraiment monotones, mais on peut cependant saluer l’effort de rendre le titre accessible au plus grand nombre. La mauvaise surprise par contre, c’est l’absence de campagne solo et d’un véritable scénario : Vous choisissez une faction (Humains ou Extraterrestres), et vous êtes balancé sur une planète avec votre vaisseau qui se balade au-dessus du sol tel un gros bourdon. A vous de le poser et de commencer à développer votre base. Le tutoriel du jeu vous explique les rudiments de la gestion de cette dernière : Construire des mines pour récolter les quatre ressources du jeu (Extrait, Carbone, Fer et Titane), construire des maisons, des entrepôts et des bâtiments militaires. Pas de villageois dans Mission : Humanity, les mines tournent en continu toutes seules, à condition d’y affecter un nombre suffisant d’ouvriers. On peut d’ailleurs affecter un nombre spécifique d’ouvriers à chaque structure, ce qui va conditionner son efficacité. A partir de là, A vous de créer des troupes pour massacrer la base adverse, conquérir la planète en détruisant toutes les structures ennemies avant de faire décoller son QG pour l’envoyer sur une nouvelle planète, planète qui se débloque après avoir fini la conquête de la planète actuelle.
Ce qui va me permettre de mentionner plusieurs points qui, malheureusement, desservent Mission : Humanity : premièrement, l’idée… Surprenante de limiter les unités que l’on peut créer en fonction de notre progression sur le nombre de planètes conquises. Parce que oui, sur la première planète, vous ne pourrez créer que le soldat de base, qui est lent, qui meurt vite, et qui met du temps, beaaaaaaaaaaaaaaaaaucoup de temps à détruire les bâtiments. Imaginez faire une partie de Starcraft avec les Terrans, mais où vous ne pouvez construire que des Marines, et votre adversaire aussi. On ne va pas y aller par quatre chemins : c’est chiant, genre vraiment très chiant. Du coup, les premières planètes sont particulièrement fastidieuses à conquérir, bien que franchement, l’IA n’oppose que très peu de résistance. D’ailleurs, une fois les tourelles de défense accessibles, le jeu devient une vraie promenade de santé, l’ennemi venant écraser ses propres troupes contre nos défenses, nous permettant de construire une grosse armée et ensuite aller exploser toute la base. Répétez ce processus pour toutes les planètes et zou, emballé c’est pesé-Attendez, c’est quoi cette “Base Principale” sur la dernière planète de la carte ?
C’est là que la dernière fulgurance de Mission : Humanity se trouve : En effet, la base principale de l’ennemi ne peut pas être détruite de l’extérieur. Il convient donc d’envoyer une escouade nettoyer le bâtiment de l’intérieur, et le jeu se transforme en une sorte de version épurée de Fallout Tactics, où les seules statistiques de vos soldats sont la vie et les munitions. A vous d’éliminer tous les ennemis et de faire péter le bâtiment de l’intérieur. Et voilà, vous avez fini Mission : Humanity ! … Ouais, je sais, ça ne fait pas beaucoup de contenu. Surtout que les deux factions se jouent exactement de la même façon, avec des unités similaires. On peut cependant sauver les designs des structures, plutôt jolis, mais le reste est vraiment… moyen. Les animations sont quasiment inexistantes en jeu, le design sonore casse les oreilles tant les bruits des armes sont forts, et la musique est… très répétitive.

Rien d’étonnant à ce que je n’aie trouvé aucun test dans la presse francophone de Mission Humanity tant le jeu semble être passé absolument inaperçu. Sur Metacritic ce n’est pas mieux, avec cinq critiques oscillant entre le 20/100 et le 40/100. Et il est vrai que quand on voit ce que propose Mission Humanity, il n’y a absolument aucun intérêt à se le procurer à la place d’un Starcraft ou même d’un Empereur : La Bataille pour Dune, sorti la même année. Mission Humanity n’est pas mauvais, mais il est absolument vide, et n’apporte rien d’intéressant au genre STR. Oublié, Oubliable, mais il a le mérite d’exister et d’avoir été un de premiers jeux d’un studio qui, des années plus tard, aura conquis la critique et le public avec des titres d’excellente qualité. Comme quoi, souvent, l’expérience fait la différence !

La Team technique a concocté une version automatique : téléchargez, installez et jouez !

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