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Need for Speed : Underground 2
Série
Date de sortie
18/11/2004 (
)

Genre
Age recommandé

Développement
Édition
Systèmes






Multijoueurs




#circuit #decors3dtext #etatsunis #objets3dtext #scrollmulti #ville #voiture #vuedos
Introduction
En 1994, Electronic Arts, un acteur majeur de l'industrie vidéoludique depuis 1983, sort un jeu de course en collaboration avec le magazine Road & Tracks, un certain The Need for Speed. Bien que difficile et sujet à quelques bugs graphiques, ce titre est une réussite critique, et pousse EA à poursuivre cette saga en 1997 avec Need for Speed II, puis en 1998 avec Need for Speed III : Poursuite infernale. Avec ces deux derniers jeux, la saga mythique est lancée et le principe est rodé : le joueur pilote des voitures de sport à toute vitesse sur de belles routes de campagne, et tâche parfois, selon les jeux, à échapper à la police qui veut en découdre avec les dangereux chauffards.
C'est ainsi que sur ce modèle sortent respectivement en 1999 et en 2002 Need for Speed : Conduite en état de liberté et Need for Speed : Poursuite Infernale 2, seulement séparés en 2000 par Need for Speed : Porsche 2000, un titre spécial un peu plus orienté simulation. Bien que ces derniers jeux soient très bons, certains observateurs commencent à remarquer en ce début de millénaire que la désormais célèbre saga d'EA commence à tourner en rond et peine à se réinventer.
Or en 2001 sort au cinéma le film "Fast and Furious" de Rob Cohen, et c'est un immense carton avec plus de 200 millions de dollars de recettes. Une aubaine pour EA, qui va totalement revoir l'ambiance et le ton de la saga Need for Speed, en s'inspirant grandement de "Fast and Furious". Ainsi, c'est en 2003 que sort Need for Speed : Underground, un jeu qui va changer la face des jeux de courses de cette époque, et qui va imprimer sa marque indélébile sur le genre tout entier.
Finies les onéreuses voitures de sport, ce sera désormais avec des voitures banales que le joueur va devoir courir, tuner et transformer afin d'en faire des machines de guerre. Finies les belles routes de campagne, ce sera désormais dans une ville lugubre, taguée et sale que les pilotes vont s'adonner à leurs courses illégales au milieu du trafic. Et enfin, comme le nom du jeu l'indique, finie la lumière du jour puisque tout le jeu se passera la nuit. Need for Speed : Underground est un carton, et les idées qu'il a lancées vont devenir des standards pour les jeux de course de la suite des années 2000.
Fort du succès de son aîné, Need for Speed : Underground 2 sort en grande pompe l'année suivante, en 2004, et hérite naturellement de tout le patrimoine de son prédécesseur, mais également de la lourde tâche de poursuivre les efforts d'EA en rajoutant quelque chose à la formule. Et ce quelque chose, ce sera un monde ouvert. Terminé le menu de sélection des courses, le joueur devra désormais se balader dans la ville afin de trouver les diverses épreuves et les différents ateliers qui vont lui permettre de progresser dans l'histoire.
Cette variation de la formule ''Underground'' a-t-elle porté ses fruits ? Need for Speed : Underground 2 est-il digne de son illustre prédécesseur ? Le monde ouvert apporte-t-il réellement une plus grande profondeur au jeu ? Spoiler alert, la réponse à ces questions est ''oui, plutôt bien''.
Principe du jeu
Au début du jeu, le joueur se trouve parachuté dans Bay View, une ville fictive très librement inspirée de Los Angeles. Et en guise de monture, ce dernier se voit offrir gracieusement une voiture de série importée, aussi banale que peu performante.
Et c'est ainsi que l'aventure commence, le joueur pourra se balader dans la ville à la recherche d'épreuves qui, sous condition de victoire, lui feront gagner de l'argent, argent qui va servir à améliorer sa voiture dans différents ateliers, améliorations qui vont lui permettre de remporter des épreuves plus difficiles, et ainsi de suite. Le joueur va donc alterner entre épreuves et ateliers, ces derniers étant au nombre de quatre types différents et permettant de faire des modifications à la fois mécaniques et cosmétiques de son véhicule.
Atelier performances : Probablement l'atelier le plus important, puisque c'est ici que le joueur va pouvoir investir dans des pièces mécaniques qui vont améliorer petit à petit les performances de la voiture (vitesse, tenue de route, freinage, etc). Le joueur retrouvera donc des pièces telles que le moteur, les suspensions, la boîte de vitesse, les pneus, la puce électronique, le turbocompresseur, la bouteille de nitroglycérine, etc.
Atelier carrosserie : Un atelier qui va permettre au joueur de modifier l'apparence esthétique de sa voiture : pare-chocs, bas de caisse, aileron, phares, néons, prises d'air, jantes, etc.
Atelier habitacle : Un atelier permettant de modifier l'intérieur de la voiture : coffre, sono, compte-tour, vitres teintées, néons de coffre, etc.
Atelier peinture : Un dernier atelier qui permet de modifier le revêtement de la carrosserie : peinture laquée, peinture métallisée, vinyles, stickers, etc.
Les possibilités de personnalisation de la voiture sont immenses, et outre les modifications mécaniques qui permettent de progresser dans l'aventure en remportant des épreuves plus difficiles, les modifications esthétiques sont elles aussi importantes puisqu'elles permettent de débloquer des récompenses supplémentaires.
Concernant les épreuves évoquées plus haut, elles sont réparties en six catégories, chacune étant identifiable sur la carte par sa couleur spécifique.
Circuit (icônes violettes) : Des courses de 2 à 5 tours sur un tracé urbain au milieu du trafic.
Sprint (icônes vertes) : Idem que précédemment, mais ici sur un tracé ouvert où le but est d'aller d'un point A à un point B sur la carte.
CCU (Championnat des courses Underground, icônes jaunes) : Des courses de 3 à 6 tours sur un circuit fermé, sans trafic.
Street X (icônes bleues clair) : Des courses très brèves, sur des circuits fermés très sinueux et techniques, sans trafic.
Drag (icônes bleues foncé) : Des courses en ligne droite, où le joueur devra passer les vitesses et utiliser la nitro au bon moment afin de gagner en vitesse le plus vite possible.
Drift (icônes vert-jaune) : Des épreuves où le but est de faire déraper sa voiture dans les virages, et de réaliser des combos afin d'empocher des points et de battre les objectifs de points fixés.
En plus de ces six types d'épreuves, des voitures adverses se baladent librement sur la carte, et le joueur peut les défier en leur faisant des appels de phare. Le but sera ici de rattraper la voiture adverse, de la dépasser et d'acquérir une avance de 300 mètres. Relever un certain nombre de défis de ce genre permettra au joueur de débloquer des récompenses inédites.
Dernièrement, au fil de ses succès, le joueur se verra proposer de faire poser sa voiture en couverture de magazines de tuning. Pour cela, il suffit de se rendre à la ligne de départ, à laquelle le photographe du magazine en question donne rendez-vous, puis d'atteindre la ligne d'arrivée quelque part dans la ville en un temps prédéfini. Une fois l'épreuve réussie, le joueur pourra choisir l'emplacement et la pose de sa voiture, avant de valider la couverture personnalisée.
Le monde ouvert
Comme évoqué précédemment, Bay View est une ville fictive, inspirée de Los Angeles, où le joueur pourra se déplacer librement en dehors des épreuves et des ateliers. Cette métropole est divisée en plusieurs quartiers, chacun ayant son identité propre. L'aventure est divisée en cinq phases, la première d'entre-elles autorisant le joueur à se déplacer uniquement dans le premier quartier. Chaque phase suivante de l'aventure ouvre les portes d'un quartier supplémentaire.
Centre-Ville (phase 1) : Le coeur de la ville, où se dressent de nombreux gratte-ciels et immeubles de bureaux. C'est aussi ici que se trouvent le quartier latin et le quartier chinois.
Beacon Point (phase 2) : Une riche banlieue pavillonnaire, avec principalement des villas et des jardins. C'est ici que se trouvent la jetée et le jardin botanique.
Jackson Heights (phase 3) : Les hauteurs de la ville, avec de grandes maisons d'architectes qui jonchent de sinueuses routes de montagne. La seule zone un peu plus rurale de Bay View.
Coal Harbor Est (phase 4) : Une cité industrielle et ouvrière, avec une gare ferroviaire et de nombreuses maisons et usines en briques rouges.
Coal Harbor Ouest (phase 5) : Le port de la ville, avec des bateaux à quais, des jetées, et de nombreux containers disposés sur les quais. C'est ici que se trouve la carrière de sable.
Bay View est ainsi une métropole complète et variée, avec des quartiers ayant chacun une identité bien propre ; de plus, un réseau autoroutier permet de se déplacer facilement d'un quartier à l'autre. La taille de la ville est également bien satisfaisante pour un titre de cette époque, le joueur mettant plusieurs minutes à traverser la ville de Nord en Sud. Le level design de la ville est donc fort réussi, et c'est toujours un plaisir de se déplacer dans les différents quartiers et d'explorer tous les recoins de la carte.
Les graphismes
Production à grand budget oblige, le titre est très soigné d'un point de vue technique de manière générale, et au niveau des graphismes en particulier. Need for Speed : Underground 2 est en effet très beau pour les standards de 2004, avec des textures de qualité, des véhicules bien modélisés, des lumières magnifiques, et des effets de pluie et de fumée somptueux. Mention spéciale à la lumière et aux reflets, qui sont extrêmement bien réalisés, et dont la qualité est rarement vue dans un jeu de course de cette époque.
Rien à redire au niveau des graphismes, le jeu est magnifique, et aucun bug visuel n'a été observé lors de ce test. Le joueur peut donc profiter de la ville et des courses dans toute leur splendeur, et il est aisé pour quiconque de se faire à l'aspect du titre, même pour quelqu'un qui n'est pas habitué aux jeux d'un certain âge.
Les bruitages et les musiques
Régal pour les yeux, le titre en est également un pour les oreilles. Les sons d'ambiance de la ville participent réellement à l'immersion, et il en est de même pour le crissement des pneus ou le vrombissement du moteur. Ce dernier bénéficie d'un soin tout particulier, puisque en plus d'être très bien fait, le son du moteur change en fonction des pièces mécaniques installées sur la voiture. Un peu discret et aseptisé au début de l'aventure, le moteur devient progressivement un orchestre rauque et puissant au fur et à mesure que le joueur améliore sa voiture.
Niveau musiques, l'important budget du titre se fait également ressentir, puisque EA a rassemblé des artistes hip-hop de renom pour en créer la bande son, tels que Xzibit, Felix da Housecat ou encore Snoop Dog. Ce dernier a d'ailleurs composé un remix inédit de la musique de The Doors ''Riders on the Storm'', afin d'en faire la musique titre du jeu. Niveau sonore, Need for Speed : Underground 2 est donc un délice auditif ; encore un bon point à rajouter au palmarès du titre d'EA.
Le gameplay
Outre le contenu important et l'enrobage alléchant du jeu, Need for Speed : Underground 2 brille également par son gameplay et par sa conduite. Plutôt lentes et insipides au début de l'aventure, les voitures utilisées par le joueur deviennent progressivement des monstres de vitesse et d'adhérence au fil des améliorations mécaniques que le joueur leur apporte. A la toute fin du jeu, ces dernières sont en mesure de ridiculiser toutes les supercars du marché, et les sensations de vitesse à 300 km/h sur l'autoroute sont purement grisantes.
Niveau difficulté, le jeu propose trois modes en fonction de la dextérité du joueur : facile, moyen et difficile. Ce test a été réalisé en difficulté moyenne, et Need for Speed Underground 2 se montre également talentueux au niveau de l'équilibrage. Les adversaires pilotent bien et montrent de l'adversité pendant les courses ; cependant les intelligences artificielles restent vincibles, et le joueur pourra les battre sans trop de problème sous réserve de piloter correctement.
Enfin, il est possible pour le joueur de faire des réglages sur sa voiture (hauteur des suspensions, rayon de braquage, longueur de la boîte de vitesse, etc). Ces réglages auront une influence sur la vitesse, l'accélération, l'adhérence et le comportement de la voiture. En effet, une épreuve de Drift ne demandera pas à la voiture les mêmes exigences qu'une épreuve Drag, et ces réglages permettent donc d'optimiser son véhicule pour chaque type d'épreuve. Une fois les réglages choisis, il est possible de partir seul sur un circuit fermé afin de tester les nouvelles performances de la voiture, et d'ajuster les réglages si nécessaire.
Conclusion
Rapide, nerveux, amusant, beau et varié, Need for Speed : Underground 2 est un excellent titre qui fait honneur à son illustre prédécesseur. Tout aussi amusant et qualitatif que le premier opus, le jeu semble réussir à reproduire l'expérience que les joueurs ont vécu l'année précédente avec Need for Speed : Underground premier du nom.
Quant à l'introduction d'un monde ouvert, cela a permis de diversifier l'expérience offerte par le jeu. En plus de la personnalisation de la voiture et des différentes épreuves à terminer, un volet entier d'exploration de la ville de Bay View s'ajoute à l'expérience du jeu. En supplément de la possibilité de se déplacer librement sur la carte, les petits ajouts par rapport à Need for Speed : Underground sont également les bienvenus, à savoir les épreuves Street X et CCU, la possibilité de défier d'autres pilotes en duels, ou encore la possibilité d'effectuer des réglages sur sa voiture.
Parti d'une excellente base, Need for Speed : Underground 2 ajoute des variations à la formule d'EA et sublime l'expérience offerte par le premier opus. Pas étonnant donc qu'il soit souvent cité au sommet des classements des meilleurs épisodes de la sagaNeed for Speed. En plus de ce qu'il est intrinsèquement, l'héritage de ce titre est également colossal, car Need for Speed : Most Wanted et Need for Speed : Carbon, sortis respectivement en 2005 et 2006, s'en inspireront directement, et feront également partie de la crème de la saga.
De 2003 à 2006, la mythique franchise d'EA siégera au firmament, avant de se chercher et d'enchaîner les épisodes moyens dans les années à venir. Il reste donc à espérer qu'avec les derniers épisodes en date, EA renoue avec le succès et la créativité de cette époque si caractéristique, où les jeux de course ont été changés à jamais.
Lancement
La version automatique vous permettra de jouer sans mettre les mains dans le cambouis, ce qui est appréciable pour s'adonner au pilotage de bolides ^^
Cheat codes
clef cd : BGRH-B5MN-FTV7-U2HG-JW6S
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En 1994, Electronic Arts, un acteur majeur de l'industrie vidéoludique depuis 1983, sort un jeu de course en collaboration avec le magazine Road & Tracks, un certain The Need for Speed. Bien que difficile et sujet à quelques bugs graphiques, ce titre est une réussite critique, et pousse EA à poursuivre cette saga en 1997 avec Need for Speed II, puis en 1998 avec Need for Speed III : Poursuite infernale. Avec ces deux derniers jeux, la saga mythique est lancée et le principe est rodé : le joueur pilote des voitures de sport à toute vitesse sur de belles routes de campagne, et tâche parfois, selon les jeux, à échapper à la police qui veut en découdre avec les dangereux chauffards.
C'est ainsi que sur ce modèle sortent respectivement en 1999 et en 2002 Need for Speed : Conduite en état de liberté et Need for Speed : Poursuite Infernale 2, seulement séparés en 2000 par Need for Speed : Porsche 2000, un titre spécial un peu plus orienté simulation. Bien que ces derniers jeux soient très bons, certains observateurs commencent à remarquer en ce début de millénaire que la désormais célèbre saga d'EA commence à tourner en rond et peine à se réinventer.
Or en 2001 sort au cinéma le film "Fast and Furious" de Rob Cohen, et c'est un immense carton avec plus de 200 millions de dollars de recettes. Une aubaine pour EA, qui va totalement revoir l'ambiance et le ton de la saga Need for Speed, en s'inspirant grandement de "Fast and Furious". Ainsi, c'est en 2003 que sort Need for Speed : Underground, un jeu qui va changer la face des jeux de courses de cette époque, et qui va imprimer sa marque indélébile sur le genre tout entier.
Finies les onéreuses voitures de sport, ce sera désormais avec des voitures banales que le joueur va devoir courir, tuner et transformer afin d'en faire des machines de guerre. Finies les belles routes de campagne, ce sera désormais dans une ville lugubre, taguée et sale que les pilotes vont s'adonner à leurs courses illégales au milieu du trafic. Et enfin, comme le nom du jeu l'indique, finie la lumière du jour puisque tout le jeu se passera la nuit. Need for Speed : Underground est un carton, et les idées qu'il a lancées vont devenir des standards pour les jeux de course de la suite des années 2000.
Fort du succès de son aîné, Need for Speed : Underground 2 sort en grande pompe l'année suivante, en 2004, et hérite naturellement de tout le patrimoine de son prédécesseur, mais également de la lourde tâche de poursuivre les efforts d'EA en rajoutant quelque chose à la formule. Et ce quelque chose, ce sera un monde ouvert. Terminé le menu de sélection des courses, le joueur devra désormais se balader dans la ville afin de trouver les diverses épreuves et les différents ateliers qui vont lui permettre de progresser dans l'histoire.
Cette variation de la formule ''Underground'' a-t-elle porté ses fruits ? Need for Speed : Underground 2 est-il digne de son illustre prédécesseur ? Le monde ouvert apporte-t-il réellement une plus grande profondeur au jeu ? Spoiler alert, la réponse à ces questions est ''oui, plutôt bien''.

Au début du jeu, le joueur se trouve parachuté dans Bay View, une ville fictive très librement inspirée de Los Angeles. Et en guise de monture, ce dernier se voit offrir gracieusement une voiture de série importée, aussi banale que peu performante.
Et c'est ainsi que l'aventure commence, le joueur pourra se balader dans la ville à la recherche d'épreuves qui, sous condition de victoire, lui feront gagner de l'argent, argent qui va servir à améliorer sa voiture dans différents ateliers, améliorations qui vont lui permettre de remporter des épreuves plus difficiles, et ainsi de suite. Le joueur va donc alterner entre épreuves et ateliers, ces derniers étant au nombre de quatre types différents et permettant de faire des modifications à la fois mécaniques et cosmétiques de son véhicule.
Atelier performances : Probablement l'atelier le plus important, puisque c'est ici que le joueur va pouvoir investir dans des pièces mécaniques qui vont améliorer petit à petit les performances de la voiture (vitesse, tenue de route, freinage, etc). Le joueur retrouvera donc des pièces telles que le moteur, les suspensions, la boîte de vitesse, les pneus, la puce électronique, le turbocompresseur, la bouteille de nitroglycérine, etc.
Atelier carrosserie : Un atelier qui va permettre au joueur de modifier l'apparence esthétique de sa voiture : pare-chocs, bas de caisse, aileron, phares, néons, prises d'air, jantes, etc.
Atelier habitacle : Un atelier permettant de modifier l'intérieur de la voiture : coffre, sono, compte-tour, vitres teintées, néons de coffre, etc.
Atelier peinture : Un dernier atelier qui permet de modifier le revêtement de la carrosserie : peinture laquée, peinture métallisée, vinyles, stickers, etc.
Les possibilités de personnalisation de la voiture sont immenses, et outre les modifications mécaniques qui permettent de progresser dans l'aventure en remportant des épreuves plus difficiles, les modifications esthétiques sont elles aussi importantes puisqu'elles permettent de débloquer des récompenses supplémentaires.
Concernant les épreuves évoquées plus haut, elles sont réparties en six catégories, chacune étant identifiable sur la carte par sa couleur spécifique.
Circuit (icônes violettes) : Des courses de 2 à 5 tours sur un tracé urbain au milieu du trafic.
Sprint (icônes vertes) : Idem que précédemment, mais ici sur un tracé ouvert où le but est d'aller d'un point A à un point B sur la carte.
CCU (Championnat des courses Underground, icônes jaunes) : Des courses de 3 à 6 tours sur un circuit fermé, sans trafic.
Street X (icônes bleues clair) : Des courses très brèves, sur des circuits fermés très sinueux et techniques, sans trafic.
Drag (icônes bleues foncé) : Des courses en ligne droite, où le joueur devra passer les vitesses et utiliser la nitro au bon moment afin de gagner en vitesse le plus vite possible.
Drift (icônes vert-jaune) : Des épreuves où le but est de faire déraper sa voiture dans les virages, et de réaliser des combos afin d'empocher des points et de battre les objectifs de points fixés.
En plus de ces six types d'épreuves, des voitures adverses se baladent librement sur la carte, et le joueur peut les défier en leur faisant des appels de phare. Le but sera ici de rattraper la voiture adverse, de la dépasser et d'acquérir une avance de 300 mètres. Relever un certain nombre de défis de ce genre permettra au joueur de débloquer des récompenses inédites.
Dernièrement, au fil de ses succès, le joueur se verra proposer de faire poser sa voiture en couverture de magazines de tuning. Pour cela, il suffit de se rendre à la ligne de départ, à laquelle le photographe du magazine en question donne rendez-vous, puis d'atteindre la ligne d'arrivée quelque part dans la ville en un temps prédéfini. Une fois l'épreuve réussie, le joueur pourra choisir l'emplacement et la pose de sa voiture, avant de valider la couverture personnalisée.

Comme évoqué précédemment, Bay View est une ville fictive, inspirée de Los Angeles, où le joueur pourra se déplacer librement en dehors des épreuves et des ateliers. Cette métropole est divisée en plusieurs quartiers, chacun ayant son identité propre. L'aventure est divisée en cinq phases, la première d'entre-elles autorisant le joueur à se déplacer uniquement dans le premier quartier. Chaque phase suivante de l'aventure ouvre les portes d'un quartier supplémentaire.
Centre-Ville (phase 1) : Le coeur de la ville, où se dressent de nombreux gratte-ciels et immeubles de bureaux. C'est aussi ici que se trouvent le quartier latin et le quartier chinois.
Beacon Point (phase 2) : Une riche banlieue pavillonnaire, avec principalement des villas et des jardins. C'est ici que se trouvent la jetée et le jardin botanique.
Jackson Heights (phase 3) : Les hauteurs de la ville, avec de grandes maisons d'architectes qui jonchent de sinueuses routes de montagne. La seule zone un peu plus rurale de Bay View.
Coal Harbor Est (phase 4) : Une cité industrielle et ouvrière, avec une gare ferroviaire et de nombreuses maisons et usines en briques rouges.
Coal Harbor Ouest (phase 5) : Le port de la ville, avec des bateaux à quais, des jetées, et de nombreux containers disposés sur les quais. C'est ici que se trouve la carrière de sable.
Bay View est ainsi une métropole complète et variée, avec des quartiers ayant chacun une identité bien propre ; de plus, un réseau autoroutier permet de se déplacer facilement d'un quartier à l'autre. La taille de la ville est également bien satisfaisante pour un titre de cette époque, le joueur mettant plusieurs minutes à traverser la ville de Nord en Sud. Le level design de la ville est donc fort réussi, et c'est toujours un plaisir de se déplacer dans les différents quartiers et d'explorer tous les recoins de la carte.

Production à grand budget oblige, le titre est très soigné d'un point de vue technique de manière générale, et au niveau des graphismes en particulier. Need for Speed : Underground 2 est en effet très beau pour les standards de 2004, avec des textures de qualité, des véhicules bien modélisés, des lumières magnifiques, et des effets de pluie et de fumée somptueux. Mention spéciale à la lumière et aux reflets, qui sont extrêmement bien réalisés, et dont la qualité est rarement vue dans un jeu de course de cette époque.
Rien à redire au niveau des graphismes, le jeu est magnifique, et aucun bug visuel n'a été observé lors de ce test. Le joueur peut donc profiter de la ville et des courses dans toute leur splendeur, et il est aisé pour quiconque de se faire à l'aspect du titre, même pour quelqu'un qui n'est pas habitué aux jeux d'un certain âge.

Régal pour les yeux, le titre en est également un pour les oreilles. Les sons d'ambiance de la ville participent réellement à l'immersion, et il en est de même pour le crissement des pneus ou le vrombissement du moteur. Ce dernier bénéficie d'un soin tout particulier, puisque en plus d'être très bien fait, le son du moteur change en fonction des pièces mécaniques installées sur la voiture. Un peu discret et aseptisé au début de l'aventure, le moteur devient progressivement un orchestre rauque et puissant au fur et à mesure que le joueur améliore sa voiture.
Niveau musiques, l'important budget du titre se fait également ressentir, puisque EA a rassemblé des artistes hip-hop de renom pour en créer la bande son, tels que Xzibit, Felix da Housecat ou encore Snoop Dog. Ce dernier a d'ailleurs composé un remix inédit de la musique de The Doors ''Riders on the Storm'', afin d'en faire la musique titre du jeu. Niveau sonore, Need for Speed : Underground 2 est donc un délice auditif ; encore un bon point à rajouter au palmarès du titre d'EA.

Outre le contenu important et l'enrobage alléchant du jeu, Need for Speed : Underground 2 brille également par son gameplay et par sa conduite. Plutôt lentes et insipides au début de l'aventure, les voitures utilisées par le joueur deviennent progressivement des monstres de vitesse et d'adhérence au fil des améliorations mécaniques que le joueur leur apporte. A la toute fin du jeu, ces dernières sont en mesure de ridiculiser toutes les supercars du marché, et les sensations de vitesse à 300 km/h sur l'autoroute sont purement grisantes.
Niveau difficulté, le jeu propose trois modes en fonction de la dextérité du joueur : facile, moyen et difficile. Ce test a été réalisé en difficulté moyenne, et Need for Speed Underground 2 se montre également talentueux au niveau de l'équilibrage. Les adversaires pilotent bien et montrent de l'adversité pendant les courses ; cependant les intelligences artificielles restent vincibles, et le joueur pourra les battre sans trop de problème sous réserve de piloter correctement.
Enfin, il est possible pour le joueur de faire des réglages sur sa voiture (hauteur des suspensions, rayon de braquage, longueur de la boîte de vitesse, etc). Ces réglages auront une influence sur la vitesse, l'accélération, l'adhérence et le comportement de la voiture. En effet, une épreuve de Drift ne demandera pas à la voiture les mêmes exigences qu'une épreuve Drag, et ces réglages permettent donc d'optimiser son véhicule pour chaque type d'épreuve. Une fois les réglages choisis, il est possible de partir seul sur un circuit fermé afin de tester les nouvelles performances de la voiture, et d'ajuster les réglages si nécessaire.

Rapide, nerveux, amusant, beau et varié, Need for Speed : Underground 2 est un excellent titre qui fait honneur à son illustre prédécesseur. Tout aussi amusant et qualitatif que le premier opus, le jeu semble réussir à reproduire l'expérience que les joueurs ont vécu l'année précédente avec Need for Speed : Underground premier du nom.
Quant à l'introduction d'un monde ouvert, cela a permis de diversifier l'expérience offerte par le jeu. En plus de la personnalisation de la voiture et des différentes épreuves à terminer, un volet entier d'exploration de la ville de Bay View s'ajoute à l'expérience du jeu. En supplément de la possibilité de se déplacer librement sur la carte, les petits ajouts par rapport à Need for Speed : Underground sont également les bienvenus, à savoir les épreuves Street X et CCU, la possibilité de défier d'autres pilotes en duels, ou encore la possibilité d'effectuer des réglages sur sa voiture.
Parti d'une excellente base, Need for Speed : Underground 2 ajoute des variations à la formule d'EA et sublime l'expérience offerte par le premier opus. Pas étonnant donc qu'il soit souvent cité au sommet des classements des meilleurs épisodes de la sagaNeed for Speed. En plus de ce qu'il est intrinsèquement, l'héritage de ce titre est également colossal, car Need for Speed : Most Wanted et Need for Speed : Carbon, sortis respectivement en 2005 et 2006, s'en inspireront directement, et feront également partie de la crème de la saga.
De 2003 à 2006, la mythique franchise d'EA siégera au firmament, avant de se chercher et d'enchaîner les épisodes moyens dans les années à venir. Il reste donc à espérer qu'avec les derniers épisodes en date, EA renoue avec le succès et la créativité de cette époque si caractéristique, où les jeux de course ont été changés à jamais.

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