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Armies of Exigo
Date de sortie
20/01/2005 (
)

Genre
Age recommandé

Développement
Création graphique
Création graphique
Édition
Systèmes






#curseur #decors3dtext #exploit #exterm #fantasy #objets3dtext #tempsreel #vuehaute
Introduction
Armies of Exigo est un jeu vidéo de stratégie en temps réel (STR) sorti en janvier 2005 chez nous, mais originellement en novembre 2004 en Amérique du Nord. Il est développé par le studio hongrois Black Hole Entertainment et édité chez nous par le géant du jeu vidéo Electronic Arts, bien qu'originellement l'éditeur américain ne soit que le distributeur du jeu outre-Atlantique, l'édition étant assurée par Cinergi Interactive, la branche Jeu Vidéo de Cinergi Pictures. Si ce nom vous dit quelque chose, c'est parce que Cinergi Pictures, fondée par Andrew Vajna, est la société qui a produit le premier film "Die Hard", le film "Judge Dredd" avec Stallone... Bon, et aussi le film "Super Mario Bros." de 1993.
Cependant, au delà de son activité chez Cinergi Pictures, Andrew Vajna va co-produire bon nombre de gros classiques du cinéma d'action des années 80 et 90, comme la saga "Rambo" ou "Total Recall", mais également quelques films plus confidentiels mais tout aussi qualitatifs comme "Nixon" ou l'excellent "L'Echelle de Jacob", un film qui servira plus tard d'inspiration majeure pour la série de jeux vidéos d'horreur Silent Hill. C'est lui qui financera également un petit studio hongrois fondé en 2001 appelé Black Hole Entertainment et qui financera leur premier jeu en 2004, un certain Armies of Exigo.
Un air de déjà-vu
Armies of Exigo semble au premier abord extrêmement similaire à un certain Warcraft III sorti deux ans plus tôt, en particulier lorsque l'on observe les factions disponibles. La première est l'Empire, faction regroupant les Humains, Elfes, Gnomes... Sur ce point, on se croirait vraiment face à la faction Humaine deWarcraft III, avec des similitudes jusqu'aux unités (à titre d'exemple, l'Oiseau-Vapeur de l'Empire est une unité volante qui partage un bon nombre de caractéristiques avec le Gyrocoptère des Humains du RTS de Blizzard) ou même dans certaines répliques des unités (le paysan de l'empire lâchant en VF son plus beau "Encore du travail ?", réplique presque devenue culte chez les joueurs francophones deWarcraft III).
Nous avons ensuite les Bêtes, faction de créatures humanoïdes primitives avec une tendance à privilégier la force brute, et enfin les Déchus, faction de morts-vivants et de créatures horrifiques corrompant tout sur leur passage. Oui, ça ressemble beaucoup àWarcraft III, mais réduireArmies of Exigo à une vulgaire copie de son illustre modèle ne rendrait pas justice à l'important travail abattu parBlack Hole Entertainment, loin de là.
La guerre à tous les étages
Du point de vue du gameplay, on reste sur quelque chose de très classique : une base à construire, des ressources à gérer, une armée à former et des ennemis à réduire en charpie. Rien de nouveau sous le soleil, mais, en même temps, pourquoi changer une équipe qui gagne ? Néanmoins,Armies of Exigo propose son lot de caractéristiques uniques qui méritent que l'on s'y attarde. La première, et la plus importante, est le système de combat souterrain : sur de nombreuses cartes d'Armies of Exigo, il est possible de se faire la guerre à la surface mais aussi sous terre. Cette gestion des deux zones de guerre apporte une couche de complexité bienvenue dans les combats, les troupes devant être partagées entre les deux zones pour éviter de se faire déborder. Les zones souterraines sont également riches en ressources, et il est intéressant de les contrôler pour faire progresser son économie au fil de la partie.
Si le jeu ne possède pas de système de Héros dans son mode escarmouche (certains personnages uniques intervenant cependant sporadiquement durant chaque Campagne de faction), il existe tout de même une notion d'expérience pour les troupes, mais ce concept est géré différemment selon la civilisation jouée. A titre d'exemple, les unités de l'Empire gagnent individuellement de l'expérience, là où celles des Déchus en gagnent de façon collective grâce au Puits des âmes, un bâtiment apportant de l'expérience aux troupes lorsqu'elles abattent un ennemi. Ceci met également en lumière une autre qualité d'Armies of Exigo : chaque faction se joue différemment, là où d'autres RTS du même genre ne s'embarrassent pas avec un style de jeu différent suivant les factions disponibles.
Cependant, là oùArmies of Exigo brille vraiment vis-à-vis de ses concurrents, c'est par tout ce qui entoure son gameplay. Commençons par le graphisme et les visuels, qui pour l'époque sont magnifiques : la cinématique d'intro annonce déjà la couleur, avec une mise en scène bien trouvée et un style visuel très agréable à regarder (bien que dans son déroulement, elle rappelle beaucoup celle du Dawn of War de Relic Entertainment, sorti plus tôt en 2004). Les environnements dans lesquels se déroulent les batailles sont variés et colorés, les portraits des unités sont bien modélisés et vivants, et certains bâtiments comme les maisons ont différentes apparences, ce qui renforce la variété visuelle et montre tout le soin apporté aux visuels du jeu.
La campagne n'est pas en reste, avec un scénario bien écrit et qui se laisse suivre avec plaisir. Les personnages présentés sont intéressants, bien développés au fur et à mesure des missions et donnent vraiment envie de continuer l'aventure. Ces visuels et cette campagne de qualité sont supportés par une musique tout simplement grandiose par moment, composée par le vétéran de l'industrie Jeremy Soule, déjà à l'œuvre sur The Elder Scrolls : Morrowind, Neverwinter Nights ou encore la série de jeux pour enfants Spy Fox. L'auteur de ces lignes tient également à mentionner le très très bon travail accompli sur la VF d'Armies of Exigo : au-delà de la traduction sans défauts des textes et menus du jeu, le doublage est d'excellente facture et renforce encore plus l'immersion, avec des répliques convaincantes et nombreuses.
Conclusion
Armies of Exigo est pour l'auteur de ce test une vraie petite pépite de la stratégie en temps réel, qui constitue une alternative plus que solide à Warcraft III en matière de RTS se situant dans un univers de Fantasy. Malheureusement, la presse de l'époque ne semble pas avoir apprécié le jeu à sa juste valeur, les notes étant pour la plupart moyennes avec une tendance positive. Beaucoup de tests s'arrêtent cependant juste à "C'estWarcraft III en moins bien", ce qui n'est pas du tout rendre justice au travail abattu parBlack Hole Entertainment. Pour prendre un exemple francophone, JeuxVideo.com a noté le jeu 13/20, la même note que le site a attribué un an plus tôt à Lords of Everquest, un autre RTS de fantasy qui pour le coup singe le titre de Blizzard d'une manière infiniment moins compétente qu'Armies of Exigo. En 2006, Electronic Arts fermera les serveurs en ligne du jeu et ce dernier tombera dans l'oubli, puisqu'aucune plateforme de vente ne le propose en dématérialisé.
Black Hole Entertainment continuera cependant son petit bonhomme de chemin dans l'industrie, en développant le très bon Warhammer : Mark of Chaos en 2006 et son extension "Battle March" en 2008. Cependant, le studio ne survivra pas au développement de son jeu suivant, un certain Heroes of Might & Magic VI qui sera développé en 2011 pour le compte d'Ubisoft, et le studio fermera ses portes en 2012.
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Armies of Exigo est un jeu vidéo de stratégie en temps réel (STR) sorti en janvier 2005 chez nous, mais originellement en novembre 2004 en Amérique du Nord. Il est développé par le studio hongrois Black Hole Entertainment et édité chez nous par le géant du jeu vidéo Electronic Arts, bien qu'originellement l'éditeur américain ne soit que le distributeur du jeu outre-Atlantique, l'édition étant assurée par Cinergi Interactive, la branche Jeu Vidéo de Cinergi Pictures. Si ce nom vous dit quelque chose, c'est parce que Cinergi Pictures, fondée par Andrew Vajna, est la société qui a produit le premier film "Die Hard", le film "Judge Dredd" avec Stallone... Bon, et aussi le film "Super Mario Bros." de 1993.
Cependant, au delà de son activité chez Cinergi Pictures, Andrew Vajna va co-produire bon nombre de gros classiques du cinéma d'action des années 80 et 90, comme la saga "Rambo" ou "Total Recall", mais également quelques films plus confidentiels mais tout aussi qualitatifs comme "Nixon" ou l'excellent "L'Echelle de Jacob", un film qui servira plus tard d'inspiration majeure pour la série de jeux vidéos d'horreur Silent Hill. C'est lui qui financera également un petit studio hongrois fondé en 2001 appelé Black Hole Entertainment et qui financera leur premier jeu en 2004, un certain Armies of Exigo.

Armies of Exigo semble au premier abord extrêmement similaire à un certain Warcraft III sorti deux ans plus tôt, en particulier lorsque l'on observe les factions disponibles. La première est l'Empire, faction regroupant les Humains, Elfes, Gnomes... Sur ce point, on se croirait vraiment face à la faction Humaine deWarcraft III, avec des similitudes jusqu'aux unités (à titre d'exemple, l'Oiseau-Vapeur de l'Empire est une unité volante qui partage un bon nombre de caractéristiques avec le Gyrocoptère des Humains du RTS de Blizzard) ou même dans certaines répliques des unités (le paysan de l'empire lâchant en VF son plus beau "Encore du travail ?", réplique presque devenue culte chez les joueurs francophones deWarcraft III).
Nous avons ensuite les Bêtes, faction de créatures humanoïdes primitives avec une tendance à privilégier la force brute, et enfin les Déchus, faction de morts-vivants et de créatures horrifiques corrompant tout sur leur passage. Oui, ça ressemble beaucoup àWarcraft III, mais réduireArmies of Exigo à une vulgaire copie de son illustre modèle ne rendrait pas justice à l'important travail abattu parBlack Hole Entertainment, loin de là.

Du point de vue du gameplay, on reste sur quelque chose de très classique : une base à construire, des ressources à gérer, une armée à former et des ennemis à réduire en charpie. Rien de nouveau sous le soleil, mais, en même temps, pourquoi changer une équipe qui gagne ? Néanmoins,Armies of Exigo propose son lot de caractéristiques uniques qui méritent que l'on s'y attarde. La première, et la plus importante, est le système de combat souterrain : sur de nombreuses cartes d'Armies of Exigo, il est possible de se faire la guerre à la surface mais aussi sous terre. Cette gestion des deux zones de guerre apporte une couche de complexité bienvenue dans les combats, les troupes devant être partagées entre les deux zones pour éviter de se faire déborder. Les zones souterraines sont également riches en ressources, et il est intéressant de les contrôler pour faire progresser son économie au fil de la partie.
Si le jeu ne possède pas de système de Héros dans son mode escarmouche (certains personnages uniques intervenant cependant sporadiquement durant chaque Campagne de faction), il existe tout de même une notion d'expérience pour les troupes, mais ce concept est géré différemment selon la civilisation jouée. A titre d'exemple, les unités de l'Empire gagnent individuellement de l'expérience, là où celles des Déchus en gagnent de façon collective grâce au Puits des âmes, un bâtiment apportant de l'expérience aux troupes lorsqu'elles abattent un ennemi. Ceci met également en lumière une autre qualité d'Armies of Exigo : chaque faction se joue différemment, là où d'autres RTS du même genre ne s'embarrassent pas avec un style de jeu différent suivant les factions disponibles.
Cependant, là oùArmies of Exigo brille vraiment vis-à-vis de ses concurrents, c'est par tout ce qui entoure son gameplay. Commençons par le graphisme et les visuels, qui pour l'époque sont magnifiques : la cinématique d'intro annonce déjà la couleur, avec une mise en scène bien trouvée et un style visuel très agréable à regarder (bien que dans son déroulement, elle rappelle beaucoup celle du Dawn of War de Relic Entertainment, sorti plus tôt en 2004). Les environnements dans lesquels se déroulent les batailles sont variés et colorés, les portraits des unités sont bien modélisés et vivants, et certains bâtiments comme les maisons ont différentes apparences, ce qui renforce la variété visuelle et montre tout le soin apporté aux visuels du jeu.
La campagne n'est pas en reste, avec un scénario bien écrit et qui se laisse suivre avec plaisir. Les personnages présentés sont intéressants, bien développés au fur et à mesure des missions et donnent vraiment envie de continuer l'aventure. Ces visuels et cette campagne de qualité sont supportés par une musique tout simplement grandiose par moment, composée par le vétéran de l'industrie Jeremy Soule, déjà à l'œuvre sur The Elder Scrolls : Morrowind, Neverwinter Nights ou encore la série de jeux pour enfants Spy Fox. L'auteur de ces lignes tient également à mentionner le très très bon travail accompli sur la VF d'Armies of Exigo : au-delà de la traduction sans défauts des textes et menus du jeu, le doublage est d'excellente facture et renforce encore plus l'immersion, avec des répliques convaincantes et nombreuses.

Armies of Exigo est pour l'auteur de ce test une vraie petite pépite de la stratégie en temps réel, qui constitue une alternative plus que solide à Warcraft III en matière de RTS se situant dans un univers de Fantasy. Malheureusement, la presse de l'époque ne semble pas avoir apprécié le jeu à sa juste valeur, les notes étant pour la plupart moyennes avec une tendance positive. Beaucoup de tests s'arrêtent cependant juste à "C'estWarcraft III en moins bien", ce qui n'est pas du tout rendre justice au travail abattu parBlack Hole Entertainment. Pour prendre un exemple francophone, JeuxVideo.com a noté le jeu 13/20, la même note que le site a attribué un an plus tôt à Lords of Everquest, un autre RTS de fantasy qui pour le coup singe le titre de Blizzard d'une manière infiniment moins compétente qu'Armies of Exigo. En 2006, Electronic Arts fermera les serveurs en ligne du jeu et ce dernier tombera dans l'oubli, puisqu'aucune plateforme de vente ne le propose en dématérialisé.
Black Hole Entertainment continuera cependant son petit bonhomme de chemin dans l'industrie, en développant le très bon Warhammer : Mark of Chaos en 2006 et son extension "Battle March" en 2008. Cependant, le studio ne survivra pas au développement de son jeu suivant, un certain Heroes of Might & Magic VI qui sera développé en 2011 pour le compte d'Ubisoft, et le studio fermera ses portes en 2012.

Clef d'installation du jeu : FSHR-UPQZ-LLNN-NVVM-P234
Si vous ne voulez pas vous embêter, une version automatique vous est proposée, développée par notre équipe technique : téléchargez, installez et jouez en trois clics !
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