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Introduction
Depuis le début des années 2000, les jeux de course en monde ouvert, c'est très courant. On ne présente plus les sous-sagas Underground et Most Wanted de Need for Speed d'Electronic Arts; ou encore Burnout qui a appartenu à Acclaim l'espace de deux ans avant d'être récupéré par Electronic Arts. Il y a également la franchise Forza Horizon de Microsoft, qui propose des courses dans des environnements en monde ouvert. Eh bien, c'est justement de Microsoft dont nous allons parler, et d'un de leurs titres qui est sorti en juin 1999 sur nos bon vieux PC. Ce titre, c'est Midtown Madness, et à l'époque de sa sortie, le concept de course dans un environnement ouvert et vivant était loin d'être celui d'aujourd'hui. En fait, Midtown Madness est sorti au coude à coude avec un autre titre du même genre mais un peu différent Crazy Taxi de Sega. Évidemment dans ce dernier, il était seulement question d'amasser de l'argent en conduisant des clients aux quatre coins de la carte de jeu. Midtown Madness est pour sa part un vrai jeu de course et il est un véritable pionnier du sous-genre des courses en monde ouvert.
1) Le principe
Bon, comme dit plus haut, Midtown Madness est un jeu de course en monde ouvert (Vraiment ? Avec une intro pareil, je ne l'aurais pas cru ^^ ). Vous évoluez donc dans une partie de Chicago qui a été reproduite en 3D, avec un côté vivant assez impressionnant. En effet, dans la plupart des jeux de course des années 90, les circuits étaient assez vides, si on excepte les cas des Test Drive et Need for Speed qui pouvaient ajouter une option trafic (assez sommaire) pour pimenter leurs courses. Non, ici un grand pas a été franchi. En effet, la ville est vivante, elle respecte le cycle jour/nuit, et les circuits sont implantés à différents endroits de celle-ci, sans aucune limite. Ainsi, durant une course, tout ce qui compte ce sont les checkpoints, vous pouvez prendre le chemin que vous voulez pour les franchir (y compris en passant à travers des bâtiments ^^ ). Pour profiter en solo de cette reproduction partielle de Chicago, vous avez accès à quatre modes de jeu : Blitz, Circuit, Checkpoint et Cruise. Le mode Blitz est un Time Attack déguisé où vous devez franchir plusieurs checkpoints avant la fin du chrono tout en composant avec les civils et les flics ; le mode Circuit vous met face à des adversaires contrôlés par l'IA dans des circuits fermés à la circulation où vous devez faire plusieurs tours ; le mode Checkpoint est un mixe entre les modes Blitz et Circuit, vous y affrontez l'IA dans des circuits, mais cette fois les civils et les flics sont de la partie ; le mode Cruise, enfin, vous permet de circuler librement dans la ville sans aucune contrainte ni objectif. À noter d'une part que dans Midtown Madness, votre voiture est destructible et que les paramètres de simulation peuvent être modifiés lors de la sélection de la voiture ; et d'autre part que les conditions météo peuvent changer et sont paramétrables pour une course une fois qu'elle est remportée.
2) La réalisation graphique et sonore
L'idée de reproduire assez fidèlement un bon morceau de Chicago était un pari osé pour les développeurs de Midtown Madness. Eh bien ce pari est réussi. Les décors urbains sont somptueux pour un jeu sorti en 1999. Même avec les graphismes assez bas on a réellement affaire à une visite touristique en jeu vidéo. Et c'est vivant en plus. En effet, Chicago est une grande ville. Si elle avait été totalement vide dans Midtown Madness, on perdait tout l'effet. Ici, lorsqu'on choisit un mode de jeu où les civils sont de la partie, on croise beaucoup de piétons qui vont à leurs occupations et le trafic routier peut être assez dense, notamment dans les croisements de rues. Rajoutons à cela que la météo peut changer en temps réel, tout comme le cycle jour/nuit. Et malgré tous ces paramètres, Midtown Madness peut tourner sur des configurations un peu modestes. La modélisation des voitures est de qualité elle aussi. Votre véhicule affiche en effet des reflets sur sa carrosserie qui va se déformer au fur et à mesure que vous l'endommagerez. Au niveau sonore, la qualité est également au rendez-vous. Les bruitages des moteurs et de la tôle froissée sont tout à fait convaincants et le commentateur est déchaîné pendant les courses. La musique quant à elle vous met tout de suite dans l'ambiance. Il s'agit de morceaux ressemblant à un mixe entre le jazz et la techno. Cela convient parfaitement au style complètement barré et fun de Midtown Madness.
3) La jouabilité et la durée de vie
D'un point de vue de la jouabilité, il faut rappeler, comme dit plus haut, que les paramètres de simulation peuvent être ajustés lors de la sélection de la voiture. En gros, ces paramètres sont représentés par une jauge de réalisme qui, si elle est au maximum, donnera le comportement le plus réaliste à votre voiture, et qui, si elle est au minimum lui donnera le comportement le plus arcade. Alors, sur le papier, L'idée était mieux que géniale. En pratique, c'est une autre affaire. Ce réglage n'est pas précis du tout, et si on va dans les extrêmes, c'est même assez mauvais. En effet, avec ce réglage au minimum, votre voiture se retrouve sur le dos au moindre coup de volant, et au maximum elle ne tourne pas du tout. Du coup, pour jouer dans de bonnes conditions, il est plus que conseillé de mettre ce réglage au milieu et de ne plus y toucher. Autre regret au niveau de la jouabilité : l'IA. Alors, je veux bien admettre qu'en 1999 on était pas aussi bien équipés qu'aujourd'hui pour la développer, mais là, quand même, il faut préciser qu'elle est vraiment idiote (concurrents, civils et policiers confondus). Toutefois, une fois la jauge de réalisme ajustée et le mode de difficulté réglé, on joue dans de bonnes conditions et on se fait plaisir. D'autant plus que les trois modes de course sont assez variés dans leur déroulement, en plus d'être quand même vraiment fun, et ils vous demanderont de vous adapter pour accrocher la première place. Ces modes sont également assez fournis en circuits différents, ce qui vous occupera de longues heures si vous voulez finir premier dans chacun d'eux et débloquer tous les véhicules bonus. Alors par contre, même si c'est une fonctionnalité intéressante, je n'ai pas vraiment trouvé d'intérêt au mode Cruise. En effet, parcourir la ville de Chicago reproduite en 3D est certes impressionnant, mais sans objectif l'ennui se fait vite sentir. Enfin, pour prolonger l'expérience, il était possible de jouer en multi-joueurs en réseau ou sur Internet, pour des courses endiablée entre amis. Fun et ambiance garantis, c'est moi qui vous le dis.
Conclusion
Midtown Madness est beau et fun, c'est indéniable. Il est également relativement conséquent au niveau du contenu. Il fait enfin figure de véritable pionnier du jeu de course en monde ouvert et pose les bases du hit que sera sa suite un an plus tard. On regrette juste l'IA qui n'est pas vraiment fine et le loupé au niveau de l'ajustement du réalisme de la conduite. Pour le reste c'est du tout bon et ce serait dommage de s'en priver.
Anecdote intéressante
Selon le réalisateur de Midtown Madness, Clinton Keith, l'idée de créer une ville ouverte, avec les civils et la police, comme théâtre pour les courses, serait venue à deux employés de Microsoft qui essayaient de traverser sans succès une rue bondée à Paris. C'est assez insolite quand on voit tout ce qui en a découlé. Rappelons en effet que Midtown Madness 2 n'est pas le dernier opus de la licence vu qu'un troisième épisode, exclusif à la première Xbox, est sorti en 2003.
Technique
Jeu testé avec succès sur l'émulateur PCem avec Windows 98. Il faut toutefois un crack (fourni par notre partenaire Old-Games.ru, merci à eux) pour le lancer. Le jeu fonctionne également très bien sous XP. Par contre, je ne l'ai pas testé sous Windows 7. Les contrôles au clavier sont corrects, mais je conseille vivement l'usage d'un gamepad.
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Depuis le début des années 2000, les jeux de course en monde ouvert, c'est très courant. On ne présente plus les sous-sagas Underground et Most Wanted de Need for Speed d'Electronic Arts; ou encore Burnout qui a appartenu à Acclaim l'espace de deux ans avant d'être récupéré par Electronic Arts. Il y a également la franchise Forza Horizon de Microsoft, qui propose des courses dans des environnements en monde ouvert. Eh bien, c'est justement de Microsoft dont nous allons parler, et d'un de leurs titres qui est sorti en juin 1999 sur nos bon vieux PC. Ce titre, c'est Midtown Madness, et à l'époque de sa sortie, le concept de course dans un environnement ouvert et vivant était loin d'être celui d'aujourd'hui. En fait, Midtown Madness est sorti au coude à coude avec un autre titre du même genre mais un peu différent Crazy Taxi de Sega. Évidemment dans ce dernier, il était seulement question d'amasser de l'argent en conduisant des clients aux quatre coins de la carte de jeu. Midtown Madness est pour sa part un vrai jeu de course et il est un véritable pionnier du sous-genre des courses en monde ouvert.

Bon, comme dit plus haut, Midtown Madness est un jeu de course en monde ouvert (Vraiment ? Avec une intro pareil, je ne l'aurais pas cru ^^ ). Vous évoluez donc dans une partie de Chicago qui a été reproduite en 3D, avec un côté vivant assez impressionnant. En effet, dans la plupart des jeux de course des années 90, les circuits étaient assez vides, si on excepte les cas des Test Drive et Need for Speed qui pouvaient ajouter une option trafic (assez sommaire) pour pimenter leurs courses. Non, ici un grand pas a été franchi. En effet, la ville est vivante, elle respecte le cycle jour/nuit, et les circuits sont implantés à différents endroits de celle-ci, sans aucune limite. Ainsi, durant une course, tout ce qui compte ce sont les checkpoints, vous pouvez prendre le chemin que vous voulez pour les franchir (y compris en passant à travers des bâtiments ^^ ). Pour profiter en solo de cette reproduction partielle de Chicago, vous avez accès à quatre modes de jeu : Blitz, Circuit, Checkpoint et Cruise. Le mode Blitz est un Time Attack déguisé où vous devez franchir plusieurs checkpoints avant la fin du chrono tout en composant avec les civils et les flics ; le mode Circuit vous met face à des adversaires contrôlés par l'IA dans des circuits fermés à la circulation où vous devez faire plusieurs tours ; le mode Checkpoint est un mixe entre les modes Blitz et Circuit, vous y affrontez l'IA dans des circuits, mais cette fois les civils et les flics sont de la partie ; le mode Cruise, enfin, vous permet de circuler librement dans la ville sans aucune contrainte ni objectif. À noter d'une part que dans Midtown Madness, votre voiture est destructible et que les paramètres de simulation peuvent être modifiés lors de la sélection de la voiture ; et d'autre part que les conditions météo peuvent changer et sont paramétrables pour une course une fois qu'elle est remportée.

L'idée de reproduire assez fidèlement un bon morceau de Chicago était un pari osé pour les développeurs de Midtown Madness. Eh bien ce pari est réussi. Les décors urbains sont somptueux pour un jeu sorti en 1999. Même avec les graphismes assez bas on a réellement affaire à une visite touristique en jeu vidéo. Et c'est vivant en plus. En effet, Chicago est une grande ville. Si elle avait été totalement vide dans Midtown Madness, on perdait tout l'effet. Ici, lorsqu'on choisit un mode de jeu où les civils sont de la partie, on croise beaucoup de piétons qui vont à leurs occupations et le trafic routier peut être assez dense, notamment dans les croisements de rues. Rajoutons à cela que la météo peut changer en temps réel, tout comme le cycle jour/nuit. Et malgré tous ces paramètres, Midtown Madness peut tourner sur des configurations un peu modestes. La modélisation des voitures est de qualité elle aussi. Votre véhicule affiche en effet des reflets sur sa carrosserie qui va se déformer au fur et à mesure que vous l'endommagerez. Au niveau sonore, la qualité est également au rendez-vous. Les bruitages des moteurs et de la tôle froissée sont tout à fait convaincants et le commentateur est déchaîné pendant les courses. La musique quant à elle vous met tout de suite dans l'ambiance. Il s'agit de morceaux ressemblant à un mixe entre le jazz et la techno. Cela convient parfaitement au style complètement barré et fun de Midtown Madness.

D'un point de vue de la jouabilité, il faut rappeler, comme dit plus haut, que les paramètres de simulation peuvent être ajustés lors de la sélection de la voiture. En gros, ces paramètres sont représentés par une jauge de réalisme qui, si elle est au maximum, donnera le comportement le plus réaliste à votre voiture, et qui, si elle est au minimum lui donnera le comportement le plus arcade. Alors, sur le papier, L'idée était mieux que géniale. En pratique, c'est une autre affaire. Ce réglage n'est pas précis du tout, et si on va dans les extrêmes, c'est même assez mauvais. En effet, avec ce réglage au minimum, votre voiture se retrouve sur le dos au moindre coup de volant, et au maximum elle ne tourne pas du tout. Du coup, pour jouer dans de bonnes conditions, il est plus que conseillé de mettre ce réglage au milieu et de ne plus y toucher. Autre regret au niveau de la jouabilité : l'IA. Alors, je veux bien admettre qu'en 1999 on était pas aussi bien équipés qu'aujourd'hui pour la développer, mais là, quand même, il faut préciser qu'elle est vraiment idiote (concurrents, civils et policiers confondus). Toutefois, une fois la jauge de réalisme ajustée et le mode de difficulté réglé, on joue dans de bonnes conditions et on se fait plaisir. D'autant plus que les trois modes de course sont assez variés dans leur déroulement, en plus d'être quand même vraiment fun, et ils vous demanderont de vous adapter pour accrocher la première place. Ces modes sont également assez fournis en circuits différents, ce qui vous occupera de longues heures si vous voulez finir premier dans chacun d'eux et débloquer tous les véhicules bonus. Alors par contre, même si c'est une fonctionnalité intéressante, je n'ai pas vraiment trouvé d'intérêt au mode Cruise. En effet, parcourir la ville de Chicago reproduite en 3D est certes impressionnant, mais sans objectif l'ennui se fait vite sentir. Enfin, pour prolonger l'expérience, il était possible de jouer en multi-joueurs en réseau ou sur Internet, pour des courses endiablée entre amis. Fun et ambiance garantis, c'est moi qui vous le dis.

Midtown Madness est beau et fun, c'est indéniable. Il est également relativement conséquent au niveau du contenu. Il fait enfin figure de véritable pionnier du jeu de course en monde ouvert et pose les bases du hit que sera sa suite un an plus tard. On regrette juste l'IA qui n'est pas vraiment fine et le loupé au niveau de l'ajustement du réalisme de la conduite. Pour le reste c'est du tout bon et ce serait dommage de s'en priver.

Selon le réalisateur de Midtown Madness, Clinton Keith, l'idée de créer une ville ouverte, avec les civils et la police, comme théâtre pour les courses, serait venue à deux employés de Microsoft qui essayaient de traverser sans succès une rue bondée à Paris. C'est assez insolite quand on voit tout ce qui en a découlé. Rappelons en effet que Midtown Madness 2 n'est pas le dernier opus de la licence vu qu'un troisième épisode, exclusif à la première Xbox, est sorti en 2003.

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