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Jedi Knight : Dark Forces 2
Série
Date de sortie
09/10/1997 (
)

Genre
Développement
Édition
Distribution en France
Distribution au Benelux
Distribution en Allemagne
Distribution au Brésil
Systèmes


Multijoueurs





#adaptfilm #cdaudio #decors3dtext #femme #objets3dtext #scrollmulti #sf #vuesubj

Kyle Katarn a rempli tous ses objectifs dans le premier épisode de Dark Forces. Et dans ce second épisode, il va rempiler pour de nouvelles aventures. Euh, Kyle c'est vous au fait ! Votre père a été assassiné par l'horrible Jedi Jerec, qui est repassé du côté obscur de la Force, et qui forme une bande de sept mercenaires Jedi que vous devez aller combattre en gagnant des points d'expérience au cours de votre quête. Véritable jeu d'aventure-action en mode solo, et singulière expérience arcade en multi-joueurs, c'est un authentique Hit que les journaux ont annoncé un an et demi avant son arrivée dans les bacs.

Le manuel commence par une citation de Yoda : "La puissance d'un Jedi vient de la Force. Mais méfie-toi du côté obscur !"
Tout est dit, mine de rien. Jerec, le grand méchant de cette histoire, a eu vent d'un tombeau secret qui renferme la dépouille de milliers de Jedis morts, et de la Force qui repose avec eux. Pour s'en emparer, Jerec a torturé à mort le père de Kyle (vous) et il vous appartient, désormais, non seulement de venger la mort de votre papa, mais aussi d'engranger l'expérience et les pouvoirs qui vous donneront une chance d'éliminer Jerec. Chemin faisant, vos actions vont également déterminer le côté obscur ou lumineux de la Force que vous allez maîtriser ! La partie ne sera gagnée que si vous basculez du côté lumineux de la Force en somme !
Pour parvenir au bout des 21 niveaux de ce jeu immense, vous devrez vous familiariser avec un manuel de plus de 60 pages, que nous mettons ici à votre disposition en français intégral. Dès le lancement d'une nouvelle partie, vous devrez paramétrer votre jeu, préférences graphiques et sonores, commandes au clavier, souris ou joystick, et votre niveau de difficulté.
Pour mémoriser les raccourcis et les commandes, il faudra passer par un véritable apprentissage qui mettra votre patience à l'épreuve. Mais vous en serez récompensé par un jeu d'une grande beauté et d'une étonnante fluidité pour un jeu qui a près de 25 ans !
Une carte, accessible par une pression sur la touche Tab, permet de visualiser une carte 3D en architecture fil de fer où l'on peut zoomer avec + et -. Des jauges en bas de l'écran, permettent de surveiller les niveaux de santé, d'énergie, de bouclier et de munitions de l'arme en cours d'utilisation. Pour ce qui est des armes, l'aspect FPS-Quake-like donne à manipuler une dizaine d'engins, du sabre laser au détonateur en passant par des fusils d'assaut et des moyens pyrotechniques bien réjouissants.
L'inventaire s'adapte à l'aspect "aventure", avec des données disquette, des passes et des objets utiles à la résolution d'énigmes à la Tomb Raider. Mention spéciale à la petite lampe frontale, qui éclaire des zones et des parties de documents invisibles, mais qui vous fait repérer si vous oubliez de l'éteindre. En chemin, vous allez ramasser des objets de tout genre, munitions, vitamines, armures de protection, et bien sûr les fameuses étoiles qui vous donnent de l'expérience, afin d'acquérir des pouvoirs dans l'échelle de la Force. Ces étoiles s'obtiennent en devinant des passages secrets ou en atteignant des zones difficiles. Autrement dit, en accumulant de l'expérience.
Une échelle de moralité vous fait pencher vers la droite (côté obscur) ou la gauche (côté lumineux) en fonction des actions que vous entreprenez. Et comme les pouvoirs relèvent de cette échelle de moralité, vous allez constamment glisser sur le curseur de cette échelle. Parmi les pouvoirs à acquérir, il y en a des neutres, comme la célérité (se déplacer à la vitesse de la lumière) ou le saut, la vision ou encore la préhension (capacité à désarmer les ennemis en confisquant par votre volonté les armes qu'ils tiennent en mains).
Les pouvoirs du côté lumineux sont ceux qui détruisent moins comme le pouvoir de guérison. Et les pouvoirs du côté obscur sont les plus meurtriers comme la télékinésie ou le foudroiement. Et les pouvoirs seront sollicités, avec usage d'énergie à la clé, puisque le bestiaire des ennemis sera varié, ainsi que les types d'ennemis qui se mettront en travers de votre route.
Le mode multijoueur apporte d'autres niveaux, et selon le support utilisé (réseau, Internet) ce sont 4 à 32 joueurs qui pouvaient se mesurer ou s'entraider dans des niveaux kafkaïens.

En 1993, les magazines avaient proclamé que c'était "l'Année LucasArts". La licence Star Wars entrait avec fracas dans la ligne de développement avec X-Wing et Rebel Assault, créant des séries qui allaient ponctuer la décennie suivante. En 1995, une autre série inspirée par la Guerre des Etoiles venait graver ses lettres de noblesse dans le marbre de la postérité : Dark Forces. Entre simulation de vol (avec les commandes du X-Wing des rebelles ou du TIE Fighter de l'Empire pour une suite en 1994, et jeu de FPS avec Dark Forces, LucasArts pouvait se lancer dans des développements expérimentaux, avec Full Throttle ou The Dig en 1995. Mais ces ventes étaient décevantes compte tenu des frais de mise en oeuvre, et certains prophétisaient déjà un ralentissement des activités définitif. Lors de l'E3 de 1996, les journalistes sont revenus de Los Angeles avec un enthousiasme irrépressible : le studio recrutait à plein régime pour des développements prometteurs, qui devaient arriver dans les bacs pour les fêtes de fin d'année ou l'hiver 1997.
Sur les quatre jeux annoncés lors de l'E3 de 1996, il y avait deux jeux estampillés Star Wars, Jedi Knight, suite de Dark Forces et X-Wing vs. TIE Fighter. Et deux créations originales qui auront un succès tardif (Outlaws, voir l'excellente fiche écrite par Ian) et un succès relatif aux Etats-Unis (Mortimer and the Riddles of the Medallion).
Et vla qu'à l'ECTS de Londres, à l'automne 1996, LucasArts en remet une couche avec un jeu de stratégie hérité de la licence Star Wars : Star Wars : Rebellion. Et le troisième volet tant désiré des fans de Guybrush, avec The Curse of Monkey Island. Tous ces hits développés et annoncés en 1996 et qui débarquent au cours des mois suivants, c'est la force de ce studio hors normes. Finalement, 1997, c'est l'année LucasArts, et c'est aussi l'année Star Wars !

Dark Forces avait surtout forcé l'admiration des fans et des fous de FPS. Mais le jeu avait quelques lacunes, des défauts. Et chez LucasArts, en confiant à Justin Chin la direction du projet, on a aussi innové avec l'ouverture d'une hotline qui allait permettre aux fans de s'exprimer : en somme, que manquait-il au premier opus de cette nouvelle série qui découle de Star Wars pour devenir un hit culte ?
Les messages ont afflué, et l'équipe a trié avec patience et abnégation, les demandes qui se sont empilées sur les bureaux des équipiers du nouveau projet pharaonique de LucasArts. Parmi les pistes, les fans ont réclamé du multiplayer, un moteur qui balance des effets époustouflants, et une dose de RPG dans le FPS.
L'équipe de Justin Chin a donc non seulement épluché les cahiers de doléances, mais ont cherché à dépasser les attentes avec un moteur crachant du flou et des effets de profondeur inégalés jusqu'alors. On a du multiplayer, jusqu'à huit joueurs et en mode "chacun pour soi" pour exercer un total combat ! et on a surtout l'utilisation de la Force, comme moyen de conquérir des pouvoirs pour notre avatar qui est avant tout un apprenti Jedi. Des super sauts à la lévitation, notre héros est pas seulement un guerrier pressé par la mort sur ses trousses, c'est un justicier qui apprend à gérer ses pouvoirs dans un monde de Jedi.
Sous la houlette de l'équipe 3D, un énorme travail en animation image par image a été fait pour intégrer les scènes cinématiques de plusieurs dizaines de minutes au total. Là où les titres concurrents recouraient à la full motion Capture, les studios LucasArtsont joué une fois de plus la carte de l'exigence.
Les niveaux sont immenses, des aspects tactiques ont été travaillés, et les textures sont faites pour les cartes dernier cri comme la3Dfx ou pour les simples cartes standard. Un seul point négatif allait tout de même ressortir des tests des rédactions des magazines de l'époque : L'absence d'éditeur de niveaux... Wéch, on n'est pas loin de la perfection, dès la parution des articles de preview, au printemps 1997 !

Alors que le jeu avait rimé avec désir pendant de longs mois, l'add-on intervient très vite, annoncé en janvier 1998, et mis en vente en France en mars 1998.Moteur plus rapide, moteur plus stable, le jeu propose un univers inspiré de la trilogie de Thimoty Zahn "La Croisade Noire du Jedi Fou", avec Mara Jade, une héroïne qui vient rappeler que Lara Croft n'est pas la seule dame dans ce monde jusqu'ici masculin du Quake-Like croisé au jeu d'action-aventure. Ancienne femme de main de l'Empereur Palpatine, Mara Jade va expérimenter l'acquisition de la Force en suivant une enquête instillée par Kyle Katarn, dont l'attitude semble de plus en plus équivoque : Mara Jade retrouvera t-elle la trace de ce Temple Sith qui abrite des vestiges et des secrets à ne pas partager avec des esprits obscurs ? Et pourra t-elle empêcher Kyle de basculer dans le côté obscur ?
La Force est reprise avec de nouveaux pouvoirs et une capacité à être utilisée pour résoudre des énigmes. L'ordinateur gère également le basculement de la Force du côté lumineux ou obscur en fonction de vos actions, et de nouvelles armes, de nouveaux ennemis, dans 14 niveaux solo et 15 niveaux multi, pour des heures et des heures de plaisir de jeu renouvelé. Les décors sont revus et redessinés, avec un face à face tendu avec un Rancor, que le cinéphile a déjà pu voir dans le retour du Jedi. Entre Stormtroopers et Walkers super-puissants et nouveaux monstres, les trouvailles s'empilent avec bonheur pour faire de cet add-on un véritable standalone (mais avec l'impérieuse obligation de possèder le jeu de base pour lancer la suite). En Prime, outre un lancer de sabre laser jouissif, vous pourrez avoir un rendu exceptionnel de 16 millions de couleurs en usant de la carte accélératrice 3D sous PCEM.
Vous l'avez compris, votre testeur est enthousiaste (et cela sans avoir joué à la version multiplayer) : C'est incontestablement un des jeux de la saga qui apparaît le plus abouti, en tout cas en 1997. Un Abandonware d'or ! Comme disait l'autre, c'est la Force Tranquille !

Jeu testé sous PCEM et Win 98. Pour lancer l'add-on, il faut détenir le jeu de base et lancer le CD du jeu pour ensuite installer "Mysteries of the Sith".

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