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Conquest Earth - Acte I : Invasion
Titre anglais
Conquest Earth : First Encounter
Date de sortie
24/09/1997 (
)

Genre
Développement
Édition
Distribution en Italie
Systèmes





Multijoueurs


Dosbox
Compatible avec la version 0.73
#cdaudio #curseur #decors2dbitmap #exploit #exterm #martien #objets2dbitmap #sf #tempsreel #vuehaute
Scénario
Les scientifiques de la NASA ont réussi à envoyer une sonde sur Jupiter. L'ennui, c'est que les bactéries et microbes embarqués par cette sonde ont tué une grande majorité des Jupitériens, et que les survivants ont décidé de se venger en démarrant la colonsation de la planète Terre et l'extermination des Humains.
Présentation
En 1997, alors que les projets de jeux de stratégie en temps réel se comptaient par dizaines (j'exagère à peine), Conquest Earth était l'un des favoris. Il a fait la une de Joystick et Gen4, alors qu'il n'était qu'au stade de l'avant-première. Et il faut dire qu'il y avait de quoi être alléché. Tout d'abord, les Jupitériens sont constitués de gaz enveloppé dans une caparace bipède. Il peuvent fusionner pour former une unité plus puissante. En revanche, ils supportent mal l'atmosphère terrienne et doivent installer un générateur de soufre pour survivre. A l'inverse, les Terriens ne supportent pas le soufre et ont besoin d'unités purificatrices d'air pour dégager les coins non explorés de la carte. Les options de contrôle sont elles aussi nombreuses: les unités peuvent adopter plusieurs comportements (chercher et détruire, patrouiller, escorter), on peut aussi leur assigner des points de passage ou même prendre le contrôle de l'une d'elle et la déplacer avec le clavier. Il y a bien sûr un mode multijoueurs, ainsi qu'un mode campagne dans lequel on doit préparer la résistance ou la conquête, selon le camp choisi, en allouant des crédits à la recherche et en déplaçant les satellites, bref en partie ce qu'on pouvait déjà faire dans UFO : Enemy Unknown. C'est donc avec une certaine impatience que les acheteurs du jeu ont dû démarrer l'installation, qui nécessite tout de même 200 Mo sur le disque dur. Une fois le programme lancé, les menus nous mettent dans l'ambiance : tout est en SVGA 65000 couleurs, le fond des menus est animé. Les musiques trance du groupe Eat Static sont splendides, le graphisme est très fin et détaillé, avec beaucoup d'explosion et d'effets lumineux, des cadavres qui encombrent le sol... Tout cela s'annonce somptueux, il n'y a plus qu'à s'emparer de la souris, à mettre devant soi le manuel avec la liste des touches et à commencer la partie.
Et là, c'est le drame.
On a peine à croire qu'il y a eu quinze testeurs pour passer le jeu en revue tant l'interface est à côté de la plaque. Les développeurs ont dû trouver celle de Command & Conquer trop pratique, ils y ont remedié à leur façon, par exemple en inversant le rôle des boutons de la souris. Le bouton droit sert à sélectionner une unité et la déplacer, le gauche à tirer. Pour déselectionner un groupe d'unités, il faut soit sélectionner une zone vide, soit appuyer sur 'Suppr'. Les groupes d'unités vont vite dévoiler leur faiblesse : ils sont incapables de rester groupés ! Indiquez-leur une destination, une partie des unités s'y rendra sans difficulté, les autres tourneront sur elles-mêmes ou se tromperont de direction avant de suivre leurs collègues. Elles sont incapables de se défendre seules, il faut tout leur dire, et lorsqu'on les fait tirer il faut bien garder le bouton appuyé, sinon elles s'arrêtent sitôt le bouton relâché. On continue ? Pour que les unités réagissent à peu près intelligemment, il faut leur donner les ordres par le menu qui n'apparaît qu'en gardant la barre d'espace appuyée. Vue sa taille (petite, avec des icônes à peine lisibles), il aurait été plus judicieux de le laisser affiché en permanence. Dans Command & Conquer, on peut assigner des raccourcis clavier à un grand ombre de groupes d'unités ou de zones de la carte. Dans Conquest Earth, on ne peut mémoriser que cinq groupes d'unité. Les téléviseurs à droite de l'écran servent en théorie à afficher des scènes intermédiaires (qu'on n'a pas le temps de regarder dans le feu de l'action) ainsi que des zones précises de la carte, mais je n'ai pas trouvé dans le manuel comment sélectionner ces zones, tout comme je n'ai pas trouvé comment passer au contrôle direct d'une unité. En revanche, le même manuel prétend que les touches '+' et'-' sont censées zoomer en avant et en arrière, alors qu'elles n'ont eu aucun effet au cours de mes parties. Il paraît aussi que le jeu est criblé de bugs, je n'ai pas eu le temps ni l'envie de les chercher. Le coup de grâce : l'interface du camp alien. Comme les deux camps sont de natures complètement opposées, les auteurs ont dû trouver très amusant de créer une interface alien complètement absconse. Dans l'Arche du capitaine Blood, l'interface est fondue dans le décor, belle et ergonomique. Dans Conquest Earth, le camp alien utilise des curseurs tout sauf pratiques, des menus et icônes ésotériques et une fonte tout juste lisible. Encore heureux que les textes et voix digitalisées soient encore (à peu près) en français ! Quant aux menus de la campagne, c'est simple, on ne sait même pas à quoi servent les écrans ni où il faut cliquer. On plaint le malchanceux (tiré à pile ou face ?) qui doit diriger ce camp en multijoueurs. Le seul moyen de s'en tirer à peu près est d'apprendre par coeur les raccourcis clavier, aussi nombreux que dans un simulateur de vol. Bon courage !
Face à Total Annihilation, Dark Reign ou même Command & Conquer : Alerte rouge, sorti déjà un an plus tôt, Conquest Earth prête à rire. Il ne fait aucun doute qu'il a été bâclé pour être dans les rayons pendant les fêtes de fin d'année, il a même été mis en vente avant que les magazines aient pu les tester. Il s'est heureusement fait laminer par les critiques, et la seule récompense qu'il a reçue est celle de "dessous de verre de l'année" dans la catégorie stratégie par Computer Gaming World.
Lancement sous DOSBox
Exécutez le fichier DOSSETUP.BAT de l'image disque. Après l'installation, allez dans le répertoire créé sur le disque dur virtuel et exécutez CE16.BAT (la version 32 Mo plante en début de campagne). SETUP.EXE permet de configurer le son.
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Les scientifiques de la NASA ont réussi à envoyer une sonde sur Jupiter. L'ennui, c'est que les bactéries et microbes embarqués par cette sonde ont tué une grande majorité des Jupitériens, et que les survivants ont décidé de se venger en démarrant la colonsation de la planète Terre et l'extermination des Humains.

En 1997, alors que les projets de jeux de stratégie en temps réel se comptaient par dizaines (j'exagère à peine), Conquest Earth était l'un des favoris. Il a fait la une de Joystick et Gen4, alors qu'il n'était qu'au stade de l'avant-première. Et il faut dire qu'il y avait de quoi être alléché. Tout d'abord, les Jupitériens sont constitués de gaz enveloppé dans une caparace bipède. Il peuvent fusionner pour former une unité plus puissante. En revanche, ils supportent mal l'atmosphère terrienne et doivent installer un générateur de soufre pour survivre. A l'inverse, les Terriens ne supportent pas le soufre et ont besoin d'unités purificatrices d'air pour dégager les coins non explorés de la carte. Les options de contrôle sont elles aussi nombreuses: les unités peuvent adopter plusieurs comportements (chercher et détruire, patrouiller, escorter), on peut aussi leur assigner des points de passage ou même prendre le contrôle de l'une d'elle et la déplacer avec le clavier. Il y a bien sûr un mode multijoueurs, ainsi qu'un mode campagne dans lequel on doit préparer la résistance ou la conquête, selon le camp choisi, en allouant des crédits à la recherche et en déplaçant les satellites, bref en partie ce qu'on pouvait déjà faire dans UFO : Enemy Unknown. C'est donc avec une certaine impatience que les acheteurs du jeu ont dû démarrer l'installation, qui nécessite tout de même 200 Mo sur le disque dur. Une fois le programme lancé, les menus nous mettent dans l'ambiance : tout est en SVGA 65000 couleurs, le fond des menus est animé. Les musiques trance du groupe Eat Static sont splendides, le graphisme est très fin et détaillé, avec beaucoup d'explosion et d'effets lumineux, des cadavres qui encombrent le sol... Tout cela s'annonce somptueux, il n'y a plus qu'à s'emparer de la souris, à mettre devant soi le manuel avec la liste des touches et à commencer la partie.
Et là, c'est le drame.
On a peine à croire qu'il y a eu quinze testeurs pour passer le jeu en revue tant l'interface est à côté de la plaque. Les développeurs ont dû trouver celle de Command & Conquer trop pratique, ils y ont remedié à leur façon, par exemple en inversant le rôle des boutons de la souris. Le bouton droit sert à sélectionner une unité et la déplacer, le gauche à tirer. Pour déselectionner un groupe d'unités, il faut soit sélectionner une zone vide, soit appuyer sur 'Suppr'. Les groupes d'unités vont vite dévoiler leur faiblesse : ils sont incapables de rester groupés ! Indiquez-leur une destination, une partie des unités s'y rendra sans difficulté, les autres tourneront sur elles-mêmes ou se tromperont de direction avant de suivre leurs collègues. Elles sont incapables de se défendre seules, il faut tout leur dire, et lorsqu'on les fait tirer il faut bien garder le bouton appuyé, sinon elles s'arrêtent sitôt le bouton relâché. On continue ? Pour que les unités réagissent à peu près intelligemment, il faut leur donner les ordres par le menu qui n'apparaît qu'en gardant la barre d'espace appuyée. Vue sa taille (petite, avec des icônes à peine lisibles), il aurait été plus judicieux de le laisser affiché en permanence. Dans Command & Conquer, on peut assigner des raccourcis clavier à un grand ombre de groupes d'unités ou de zones de la carte. Dans Conquest Earth, on ne peut mémoriser que cinq groupes d'unité. Les téléviseurs à droite de l'écran servent en théorie à afficher des scènes intermédiaires (qu'on n'a pas le temps de regarder dans le feu de l'action) ainsi que des zones précises de la carte, mais je n'ai pas trouvé dans le manuel comment sélectionner ces zones, tout comme je n'ai pas trouvé comment passer au contrôle direct d'une unité. En revanche, le même manuel prétend que les touches '+' et'-' sont censées zoomer en avant et en arrière, alors qu'elles n'ont eu aucun effet au cours de mes parties. Il paraît aussi que le jeu est criblé de bugs, je n'ai pas eu le temps ni l'envie de les chercher. Le coup de grâce : l'interface du camp alien. Comme les deux camps sont de natures complètement opposées, les auteurs ont dû trouver très amusant de créer une interface alien complètement absconse. Dans l'Arche du capitaine Blood, l'interface est fondue dans le décor, belle et ergonomique. Dans Conquest Earth, le camp alien utilise des curseurs tout sauf pratiques, des menus et icônes ésotériques et une fonte tout juste lisible. Encore heureux que les textes et voix digitalisées soient encore (à peu près) en français ! Quant aux menus de la campagne, c'est simple, on ne sait même pas à quoi servent les écrans ni où il faut cliquer. On plaint le malchanceux (tiré à pile ou face ?) qui doit diriger ce camp en multijoueurs. Le seul moyen de s'en tirer à peu près est d'apprendre par coeur les raccourcis clavier, aussi nombreux que dans un simulateur de vol. Bon courage !
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