Return to Castle Wolfenstein
Date de sortie
Genre
Age recommandé
Développement
Conversion sur Mac
Adaptation allemande
Adaptation française
Édition
Systèmes
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titre Introduction

Si les premiers titres de la saga Wolfenstein étaient des jeux d’infiltration en vue de dessus, le nom germanique évoque surtout le troisième opus de la saga, Wolfenstein 3D, paru en 1992, qui n’est ni plus ni moins que le premier jeu de tir à la première personne moderne ayant fondé les bases de ce que deviendra le genre jusqu’à encore aujourd’hui. Après la faillite de Muse Software, les premiers détenteurs de la licence, id Software en reprendra le concept pour le transformer en un FPS rapide et nerveux, plus orienté action que discrétion, et modélisé entièrement en 3D depuis la perspective du héros, le soldat américain William ‘’BJ’’ Blazkowicz. Malgré les oppositions au titre reprochant sa trop grande violence, et surtout la présence de svastikas (le but du jeu étant de s’échapper du château tout en massacrant les dizaines de nazis nous opposant résistance), ce fut un véritable succès, et id Software en écoula plus de 100 000 exemplaires en un an et demi de production.

Si Wolfenstein 3D a eu ensuite un préquel et deux extensions, le concept du jeu servira surtout à id Software à adapter la formule dans d’autres univers, avec des suites spirituelles telles que Doom et Quake, plus axées science-fiction et horreur que fiction historique, même si Wolfenstein 3D introduisait déjà quelques éléments de surnaturel. Le succès de ces deux nouvelles sagas sera ainsi encore plus grand, et ce seront surtout sur ces dernières que les développeurs investiront leur attention dans les années à venir. Malgré cela, un reboot de la saga Wolfenstein paraîtra en 2001, sous le nom de Return to Castle Wolfenstein, et sera développé par Gray Matter Studios, non-étrangers au genre des jeux de tirs puisqu’ils avaient déjà travaillé sur la série des Rednecks (Redneck Rampage et Redneck Deer Huntin’), ainsi que sur l’une des extensions de Quake II.

Comme son prédécesseur, Return to Castle Wolfenstein nous permet d’incarner BJ, agent allié cette fois-ci sous le commandement de l’OSA (Office of Secret Actions), dans le but de déjouer les plans des nazis au cours de la Seconde Guerre mondiale, et ainsi de sauver le monde libre de la menace incarnée par le Troisième Reich. Avec des graphismes et un level-design modernes et une histoire reprenant de zéro, ce nouveau titre est ainsi en réalité un reboot, qui nous permettra de vivre les premières aventures du héros, et sa découverte du château Wolfenstein. Qu’en est-il donc de ce rafraîchissement de la formule? Valait-il le coup de déterrer Wolfenstein face aux autres licences de id Software ? C’est donc parti pour le test de Return to Castle Wolfenstein sur PC.

titre Sauver le monde libre

En 1943, BJ est assigné par l’OSA à investiguer les activités suspectes de la ‘’Division Paranormale SS’’, une branche du Troisième Reich qui étudie l’occultisme et le mysticisme afin de donner l’avantage à l’Axe au cours de la guerre. Après avoir subi un crash d’avion sous le feu des mitrailleuses ennemies, BJ est capturé et fait prisonnier par les SS au château Wolfenstein, une sinistre place forte médiévale perdue dans les montagnes du Harz au nord de l’Allemagne. Armé seulement d’un couteau, BJ devra s’évader de sa cellule puis du château, avant de retrouver la résistance allemande du cercle Kreisau et de leur communiquer les informations nouvellement apprises sur la Division Paranormale SS.

Ainsi, on apprendra que les SS cherchent à réveiller les morts afin d’avoir une masse humaine considérable à exploiter pendant la guerre, au détail près que les morts-vivants sont erratiques et impossibles à canaliser, et s’en prennent même aux nazis. Malgré l’invraisemblance de la situation, l’OSA prend ces informations au sérieux, et va assigner à BJ diverses missions ayant pour but de voler des documents de recherche, assassiner des dignitaires SS, déjouer leurs plans sinistres et empêcher la résurrection de morts-vivants millénaires que les Alliés ne pourraient combattre dans l’hypothèse où les nazis arriveraient à les contrôler. Plus l’intrigue avance, et plus BJ va découvrir de sombres plans mêlant robotique, occultisme, armes chimiques et biologiques développées par les nazis dans le but de prendre l’ascendant au cours de la guerre…

Une tâche dantesque qu’il faudra accomplir avec tout un arsenal à disposition, comprenant notamment un pistolet Luger, un fusil MP40, une Thompson, une mitrailleuse STEN équipée d’un silencieux, un fusil à lunette Mauser, un fusil de sniper M1S ‘’Snooper’’, un fusil d’assaut FG42 des paratroopers, des grenades, de la dynamite, un lance-flammes ou encore un lance-roquette Panzerfaust. En plus de ces armes d’époque fidèlement retranscrites, quelques additions un peu plus fantaisistes seront présentes, à titre d’armes expérimentales développées par les SS, telles que le fusil Venom, une sorte de minigun, et le fusil Tesla, une arme envoyant des décharges électriques aux ennemis situés dans une direction approximativement en face. Un arsenal assez varié et fourni, même si on peut s’interroger sur l’absence d’un lance-grenades ou d’un fusil à pompe, pièces pourtant emblématiques des jeux de ce genre.

Avec tout ce beau matériel en poche (une très grande poche donc), BJ va visiter le château Wolfenstein, des villages typiques de l’Allemagne centrale, des catacombes et des églises millénaires remplies de guerriers Saxons revenus d’entre-les-morts, une forêt avec un camp logistique des SS, une base militaire, une ville en ruines bombardée par les alliés, des laboratoires secrets, un château de la Renaissance, et de sombres cryptes où ont lieu les recherches ésotériques des nazis. Certains niveaux ont une progression relativement linéaire, avec un chemin à prendre relativement balisé, mais d’autres parties de l’aventure seront des niveaux semi-ouverts (notamment les deux villages) qui poussent un peu plus à l’exploration, et où le joueur devra un peu chercher avant de trouver la manière d’atteindre ses objectifs. Dans tous les cas, le journal de bord sera là pour nous donner nos instructions, et nous ne serons pas perdus bien longtemps dans ces lieux un peu ouverts, mais pas pour autant labyrinthiques.

Deux approches seront possibles afin d’atteindre nos objectifs, la manière forte et la discrétion. En choisissant l’infiltration, il s’agira de se déplacer discrètement et accroupi derrière les ennemis afin de les éliminer en silence en utilisant le couteau ou la mitrailleuse STEN avec silencieux. Cela rend le jeu plus facile mais également plus lent, et il y aura un risque constant de se faire repérer et de devoir rapidement éliminer les ennemis avant qu’ils ne déclenchent l’alarme. Il est également possible de foncer dans le tas avec n’importe quelle arme, ce qui nécessitera cette fois-ci plus de réflexes qu’autre chose. Lorsqu’une alarme est déclenchée, le joueur devra alors la localiser afin de la désactiver ou de la détruire, et ce afin d’éviter d’attirer de nouveaux ennemis sur sa position. Seuls deux passages dans l’aventure forcent l’infiltration et font échouer la mission en cas de déclenchement de l’alarme, un premier où BJ sera dans la forêt et devra se faufiler dans un camion afin d’atteindre une base militaire inaccessible, et le second dans un village où le but sera de localiser et d’éliminer cinq généraux SS sans réveiller l’attention.

Lorsque le joueur perd de la vie, il pourra alors utiliser un médikit ou manger un repas afin de restaurer sa santé. Il sera par ailleurs possible de récupérer des combinaisons et des casques afin d’obtenir des points d’armure, nous protégeant temporairement des balles ennemies. Enfin, boire une bière ou du vin restaurera notre barre d’endurance, indispensable pour sauter ou sprinter. Dans tous les niveaux se dissimuleront des salles cachées accessibles en explorant chaque recoin des cartes, et BJ devra également mettre la main sur différents trésors dérobés par les nazis afin de compléter chaque niveau à 100%. Dommage cependant que contrairement aux versions consoles, les trésors ne donnent pas d’avantages autres que la complétion de chaque niveau; il aurait en effet été intéressant de bénéficier de vie ou de munitions supplémentaires à la récupération de trésors, et ce afin d’inciter le joueur à plus d’exploration.

Au global, cette campagne reste fort agréable et variée, et a le mérite de nous faire voyager dans différents lieux tout en nous laissant libres de l’approche à utiliser pour remplir chaque objectif. Le danger et la pression sont tangibles à chaque instant, et l’histoire teintée de science-fiction et de surnaturel nous sort des sentiers battus et diffère des autres titres basés sur la Seconde Guerre mondiale qui préfèrent une approche plus historique du conflit. En plus de la campagne, il existe un mode multi-joueurs au gameplay asymétrique où les joueurs sont répartis entre les Alliés et l’Axe, et doivent compléter des objectifs uniques afin de prendre l’ascendant sur l’adversaire. Un mode tout aussi qualitatif, et qui aura également marqué les joueurs par son intelligence et par l’amusement provoqué.

titre Graphismes et sons

Visuellement, Return to Castle Wolfenstein est dans les standards de son époque, mais reste toutefois très soigné dans sa présentation. Les animations du corps sont réussies, même si les animations du visage restent très statiques, les textures sont belles, les armes fidèles visuellement à leurs homologues du monde réel, tout du moins pour les armes ayant réellement existé, la lumière est de bonne facture, en particulier en ce qui concerne les torches du château et les lumières artificielles des laboratoires de recherche, et les menus restent sobres et fonctionnels. Lors de certaines missions, une épaisse brume vient réduire la distance d’affichage, et il sera alors recommandé d’utiliser la lunette thermique du fusil M1S afin de discerner les ennemis avant que ceux-ci nous mitraillent. De manière générale, la colorimétrie du titre reste assez souvent dans les tons gris et bruns afin de représenter la froideur du conflit, et d’insister sur le côté macabre des plans des nazis dans le but de remporter la guerre. Il est dommage toutefois de ne pas avoir plus de conditions climatiques, aucun niveau ne se faisant sous la pluie, et le niveau enneigé en Norvège ne voyant pas le moindre flocon tomber du ciel.

Auditivement, c’est en revanche une plus grande réussite, avec des sons d’armes et des bruits d’ambiance qui aident réellement à immerger le joueur dans l’action. Chaque arme émet un son caractéristique au moment de faire feu, y compris les armes avec silencieux, et il est ainsi aisé de savoir avec laquelle un ennemi nous fait face. Par ailleurs, il sera souvent recommandé de se déplacer accroupi afin de ne pas faire de bruit et de ne pas alerter les gardes susceptibles de déclencher l’alarme. En outre, cette dernière produit un son réellement sinistre et oppressant, et lorsqu’elle est déclenchée, une ambiance pesante s’installe jusqu’à ce que le joueur trouve enfin l’endroit où la désactiver. Enfin, plusieurs musiques d’ambiance sont présentes, notamment dans les villages, et il sera ainsi possible d’écouter des musiques traditionnelles allemandes à la radio dans les auberges, mais également la Sonate au Clair de Lune et la Lettre à Élise de Beethoven que les dignitaires SS aiment écouter à la radio dans leurs chambres.

Parlant musique, les morceaux originaux composés pour le jeu sont d’une qualité remarquable, et conjuguent parfaitement l’épique avec une ambiance intrigante en fonction de ce qu’il se passe à l’écran. En effet, la musique sera calme lorsque nous ne sommes pas encore détectés, mais partira vite dans les tours lors des phases de combats et d’échanges de coups de feux, ce qui accompagne parfaitement l’action à chaque instant. Enfin, le doublage anglophone est réussi, avec des acteurs compétents et impliqués, qui pour certains imitent très bien l’accent allemand caricatural que nous pouvons entendre dans tous les films de guerre centrés sur cette époque. Dommage cependant de ne pas avoir de sous-titres, ce qui manque cruellement au titre afin d’avoir une meilleure compréhension du scénario dans le cas où l'on souhaiterait entendre les acteurs anglophones originaux

titre Gameplay

Clavier et souris en main, force est de constater que la prise en main est relativement aisée et intuitive, que ce soit pour se déplacer ou pour viser et tirer. Et pour cause, Return to Castle Wolfenstein tourne sous le moteur id Tech 3, déjà utilisé dans Quake III Arena, ce qui facilitera la maniabilité pour les joueurs ayant déjà joué à ce titre ou à d’autres tournant sous le même moteur. Conformément aux armes de l’époque, celles du jeu souffrent parfois d’un recul et d’une dispersion très marqués, en plus du fait que le réticule des snipers ne soit pas parfaitement immobile, ce qui ne facilitera pas la tâche d’atteindre un ennemi placé au loin. Une astuce consiste à s’accroupir, ce qui réduira nettement la dispersion et permettra plus facilement de tirer en ligne droite pour atteindre une cible au loin. De même, certaines armes surchauffent et ne peuvent temporairement plus être utilisées si elles atteignent une certaine température, ce qui nécessitera de tirer par petites rafales plutôt que de vider tout un chargeur d’un coup. La même limite s’appliquera aux ennemis utilisant ces armes, ce qui sera pratique pour les surprendre lorsque leurs armes vont refroidir. Une attention au détail sympathique, et qui permet également de rééquilibrer les meilleures armes du jeu pour ne pas qu’elles soient utilisées en permanence, au détriment des autres.

Un autre point fort de la jouabilité du titre réside en son level-design, avec des niveaux bien pensés, tant dans les parties linéaires que dans les lieux un peu plus ouverts. On se demande rarement où aller, et nombre de portes ne peuvent être ouvertes que dans un sens afin de revenir à un endroit précédent du niveau récupérer de l’équipement. Par ailleurs, la vigilance sera de mise, car certains coins ou carrefours seront dans le sillage d’une mitrailleuse lourde ou d’un sniper ennemi, et il faudra alors trouver un passage pour contourner ces pièges et prendre l’ennemi à revers. Dans les parties plus ouvertes, comme les deux villages, il sera possible de se perdre un peu, mais encore une fois on retombera souvent sur des endroits déjà visités, et il ne sera pas non plus ardu de trouver les objectifs à remplir à condition d’explorer un peu.

Return to Castle Wolfenstein possède trois niveaux de difficulté, et ce présent test a été effectué en difficulté moyenne. Ainsi réglée, la campagne reste d’une difficulté relativement accessible, même si certains passages nécessiteront de sauvegarder régulièrement avant de faire face à des ennemis particulièrement retors, ce qui sera courant vers la fin de l’aventure. Heureusement, le joueur pourra effectuer des sauvegardes rapides à volonté, et pourra recharger ces dernières en cas de problème. La campagne possède quelques combats de boss, mais il est regrettable que ces phases ne soient ni les plus ardues ni les plus inventives en matière de game-design, le joueur devant le plus souvent tourner en rond autour de l’ennemi tout en faisant feu avant d’en venir à bout. Si certains ennemis classiques peuvent nous mettre à terre à certains moments de l’aventure, par leur nombre ou par l’avantage que leur procure le level-design, on ne peut pas en dire autant des boss qui restent assez patauds et faciles à manipuler pour les battre en un ou deux essais.

Enfin, on remarquera que si le mode multi-joueurs permet de s’amuser des heures durant, la campagne reste relativement courte, et n’offre ainsi qu’environ huit heures avant d’en voir le bout lors de la découverte du jeu, ce qui peut sembler un peu faible. Encore plus dommage, les versions consoles sorties deux ans plus tard possèdent un niveau inédit se déroulant en Égypte avant le crash d’avion au château Wolfenstein, et qui permet de mieux introduire les activités occultes de la Division Paranormale SS cherchant à réveiller les morts pour l’effort de guerre. Ce niveau n’a jamais vu le chemin du PC, même en tant qu’extension, et cela aurait été souhaitable de pouvoir y jouer afin de pallier à la relativement faible durée de vie de la campagne.

titre Conclusion

Nouvelle itération des aventures de BJ cherchant à sauver le monde des griffes de la machine de guerre du Troisième Reich, Return to Castle Wolfenstein marque un retour triomphal de la saga, tant les qualités du titre se font ressentir. Avec une histoire engageante, de bons graphismes, une ambiance sonore aux petits oignons, des contrôles fluides, des destinations variées, un arsenal jouissif à utiliser contre une horde d’ennemis plus ou moins surnaturels, la possibilité de s’infiltrer ou de foncer dans le tas pour remplir ses objectifs, une narration intrigante, un level design de qualité, tant dans les parties linéaires que dans les niveaux plus ouverts, une difficulté maîtrisée, un ressenti des armes proche des conditions de l’époque, avec un recul et une dispersion assez prononcés, des musiques et un doublage très soignés et un mode multi-joueurs ayant fait date dans le genre des jeux de tirs à la première personne, Return to Castle Wolfenstein est une franche réussite et mérite sa place parmi les plus grands.

Alors certes, le titre souffre de quelques petits soucis, comme l’absence d’un lance-grenades et d’un fusil à pompe, le fait que récupérer les trésors des nazis ne serve pas à grand-chose, l’absence de pluie ou de neige tombant du ciel, les combats de boss génériques, plutôt faciles et sans grande inventivité, l’impossibilité de mettre des sous-titres, ou encore la relativement faible durée de la campagne, amputée du niveau en Égypte qui permet de mieux comprendre la suite de l’histoire. Mais en dehors de ces quelques griefs, l’expérience est un sans-faute et il est toujours aussi engageant et amusant d’incarner BJ dans cette aventure à la croisée entre histoire et science-fiction dans le but de déjouer les plans des SS et de sauver le monde libre, même plus de deux décennies après la sortie du titre.

Après Return to Castle Wolfenstein, Gray Matter Studios sera absorbé par Treyarch de chez Activision dans le but de travailler sur les nouveaux opus de la saga Call of Duty. La licence Wolfenstein tombera alors entre les mains de Raven Software, qui développera le correct mais imparfait Wolfenstein de 2009. Après le rachat de id Software par Bethesda, ce sera le studio Machine Games qui sera en charge du développement des nouveaux titres, parmi lesquels The New Order en 2014, The Old Blood en 2015, The New Colossus en 2017 et Youngblood en 2019, des titres encore une fois corrects, mais qui n’auront pas l’aura de Wolfenstein 3D et de Return to Castle Wolfenstein. Raison supplémentaire pour découvrir ou redécouvrir ces anciens titres que la postérité aura maintenus sur un piédestal doré.



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