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Road to India : Entre mystère, rêve et réalité
Titre anglais
Road to India : Between Hell and Nirvana
Titre allemand
Road to India : Zwischen Hölle und Nirvana
Titre espagnol
Road to India : Entre el infierno y el Nirvana
Date de sortie
2001 (
)

Genre
Développement
Édition
Distribution aux États-Unis
#1990 #curseur #decors2dmodel #inde #objets3dtext #vuesubj
Cherche Anusha désespérèment
Le jeu débute par une cinématique qui montre un attentat à la bombe contre Laj Vanti, une célébrité de New Delhi. La jeune femme périt au moment où le commanditaire s'enfuit à bord d'une voiture de luxe. Pendant ce temps-là, Fred Reynolds, un jeune Américain, accompagne sa fiancée Anousha à l'aéroport. La jeune femme retourne auprès de sa famille, et Fred devra l'y rejoindre plus tard afin d'être officiellement présenté aux parents de l'élue de son coeur. Peu de temps après, une lettre d'Anousha lui parvient : Elle lui annonce la fin de leur histoire, sans explication, et lui enjoint de ne pas chercher à la contacter pour essayer de comprendre. Fred n'écoute que son coeur, et part immédiatement pour New Delhi. Il ne sait pas que ce voyage vers l'Orient mystérieux va l'amener à sombrer dans une aventure rocambolesque. A son arrivée, le rêve qu'il a fait au cours du vol s'avère prémonitoire : la belle est enlevée sous ses yeux, par un clan qui semble appartenir aux légendaires Thugs, la secte des adorateurs de la Déesse Kali.
Entre l'Amerzone et Sybéria
Road to India appartient à cette longue lignée de jeux d'aventure qui ont jalonné la décennie précédente.Le jeu ne s'apparente pas à un Myst-Like, mais plutôt à un "Cryo-Like" : Ceux qui ont expérimenté Atlantis, Aztec, Ring ou Versailles auront compris que Road to India emprunte à son illustre devancier l'immersion en omni 3D, même si le moteur a été spécialement conçu pour les jeux de Microids (Virtools Engine). Vous errez dans un tableau constitué de plusieurs plans, et ramassez des objets, que vous pouvez combiner dans un inventaire qui prend la forme d'un ordinateur de poche. Ce dernier conserve également tous les documents récupérés, et en propose un résumé plutôt qu'une lecture fastidieuse. Cela dit, cela "mâche le travail" d'investigation, et laisser les documents bruts aurait eu l'effet de placer davantage de difficulté entre les neurones du joueur. Le petit inventaire permet en outre de déboucher sur la page des menus (sauvegarder, charger une partie, quitter), et se quitte en cliquant sur l'interrupteur du bas. Quelques puzzles agrémentent l'ensemble, mais, à la différence de Myst ou de Reah, sont suffisamment rares pour ne pas donner l'impression de superflu ajouté pour rallonger le temps de jeu. Un puzzle au démarrage, une histoire de vitraux pour ouvrir un passage secret, mais surtout des clés à retrouver, des conversations à épuiser pour retrouver tous les indices, des lieux à arpenter plutôt deux fois qu'une. Un puzzle original consistera à établir une communication avec un singe, et il faudra trouver les ordres à proférer à l'animal, et dans le bon sens. Le curseur de la souris prend la forme d'une bouche ou d'une main selon l'action à entreprendre, et on pourra regretter que les zones sensibles s'affichent aussi radicalement, privant le joueur de montrer sa perspicacité. Les musiques sont bien intégrées au jeu, tour à tour entraînantes et matinées de suspense selon les situations, et les graphismes sont plutôt bien travaillés. En ce qui concerne la Bande-Son, c'est Robert Marchand qui a officié, auteur de la BO de The Cassandra Galleries, en attendant celle de Post-Mortem. Le jeu alterne des tableaux de réalité (Fred vit vraiment son aventure) et des tableaux imaginaires (Fred dort souvent, entre coups de massue sur le crâne et décalage horaire ^^) où un halo enserre l'écran pour lui donner une teinte sépia. Cela dit, les lieux traversés dans les rêves de Fred sont plutôt poétiques (Taj Mahal, Temple de Kali) et les situations réelles mettent l'Américain en phase avec New Delhi, sa crasse, ses rats et ses pigeons, ses détritus, ses vagabonds. Un peu comme dans The Longest Journey, ce sont deux univers qui se juxtaposent et s'inter-pénètrent, avant de se rejoindre dans une scène finale où le dénouement vient rappeler que le jeu a été conçu comme un conte de fée moderne. L'équipe de développement a été scindée en deux équipes, de part et d'autre de l'Atlantique : Microids a optimisé ses moyens humains entre Canada et France, comme cela avait été le cas pour Far Gate, et comme ce sera le cas l'an suivant avec Sybéria, le tout sous la houlette de Catherine Peyrot, la coordinatrice entre les deux équipes. C'est donc toute une nouvelle génération de développeurs, programmeurs, infographistes, scénaristes, dessinateurs, qui se met en marche à l'orée de l'an 2000, et qui apportera tout son talent chez Microids, Ubi Soft, Electronic Arts au cours des années 2000 et 2010. Stéphane Grefford, le chef de projet du jeu, avait inauguré sa carrière deux ans plus tôt avec Tonic Trouble. Didier Poulain, directeur technique du jeu, avait débuté en 1997 avec la programmation de Saban s Iznogoud, et Corsairs en 1999. Benjamin Contant débute sa longue carrière de programmeur de jeux vidéo avec ce titre. Tout comme Marc-Antoine Lussier, qui participe à tous les épisodes de Assassin's Creed depuis 2007. Quant à Susannah Skerl, elle apporte tout son savoir-faire en terme de motion capture, qu'elle a amassé en travaillant avec EA Canada sur des titres comme NBA Live 98. Road to India lance une génération nouvelle, ce qui était un peu passé inaperçu à l'époque. Une sacrée génération, en vérité !
Trop court, jeune homme !
Alors, que dire de ce jeu ? Les tests de l'époque ont fait la part des choses entre la beauté des graphismes, la réalisation impeccable, la musique et les sons très bien utilisés. Le jeu est beau, les énigmes sont bien pensées. Mais un jeu d'aventure, dans le standard du début des années 2000, c'était 10 à 15 heures de jeu. Atlantis ou The Longest Journey, les modèles de l'époque, pouvaient représenter jusqu'à 30 heures de jeu sans aide. Sans parler de Black Dahlia ou de Gabriel Knight 3 ! Ici, il faudra plutôt envisager 5 heures pour arriver au générique de fin. Pas de fin alternative, si ce n'est une sorte d'Easter Egg obtenu en capturant un rat au milieu du jeu. Mais qui n'apporte rien de plus qu'un clin d'oeil amusant au joueur. Aussi court que Paris 1313, aussi facile également. On dira que ce jeu est un très beau jeu pour les néophytes, et qu'il agacera le joueur chevronné à qui il ne sert que des énigmes bien intégrées mais convenues. On regrettera aussi le côté "cliché" privilégié par les scénaristes, avec la corde qui danse comme un serpent au son de la flûte, l'éléphant enchaîné, le palais de Maharadjah ou le Rickshaw. Mais toute cette couleur locale, à la manière d'une carte postale, nous rappelle aussi que l'Inde a rarement été la toile de fond des jeux d'aventure, à la différence de l'Egypte ou des hauts lieux de l'Antiquité. Pour votre humble testeur, Road to India sonne comme une invitation au voyage, et vient annoncer d'autres grands jeux d'aventure à venir, de Syberia à Overclocked. Le jeu d'aventure n'est pas mort à la fin des années 90, il vit toujours à l'orée du nouveau siècle.
Lancement
Jeu testé sous Win 7 et 64 bits avec compatibilité win 98. Mais le jeu tourne sous Win 98 et XP à condition que votre carte graphique reconnaisse l'accélération du moteur Virtools Engine (celui qui permet une immersion en omni 3D ). Non testé sous PCem à partir de Win 10, ni sous Win 10.
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Le jeu débute par une cinématique qui montre un attentat à la bombe contre Laj Vanti, une célébrité de New Delhi. La jeune femme périt au moment où le commanditaire s'enfuit à bord d'une voiture de luxe. Pendant ce temps-là, Fred Reynolds, un jeune Américain, accompagne sa fiancée Anousha à l'aéroport. La jeune femme retourne auprès de sa famille, et Fred devra l'y rejoindre plus tard afin d'être officiellement présenté aux parents de l'élue de son coeur. Peu de temps après, une lettre d'Anousha lui parvient : Elle lui annonce la fin de leur histoire, sans explication, et lui enjoint de ne pas chercher à la contacter pour essayer de comprendre. Fred n'écoute que son coeur, et part immédiatement pour New Delhi. Il ne sait pas que ce voyage vers l'Orient mystérieux va l'amener à sombrer dans une aventure rocambolesque. A son arrivée, le rêve qu'il a fait au cours du vol s'avère prémonitoire : la belle est enlevée sous ses yeux, par un clan qui semble appartenir aux légendaires Thugs, la secte des adorateurs de la Déesse Kali.

Road to India appartient à cette longue lignée de jeux d'aventure qui ont jalonné la décennie précédente.Le jeu ne s'apparente pas à un Myst-Like, mais plutôt à un "Cryo-Like" : Ceux qui ont expérimenté Atlantis, Aztec, Ring ou Versailles auront compris que Road to India emprunte à son illustre devancier l'immersion en omni 3D, même si le moteur a été spécialement conçu pour les jeux de Microids (Virtools Engine). Vous errez dans un tableau constitué de plusieurs plans, et ramassez des objets, que vous pouvez combiner dans un inventaire qui prend la forme d'un ordinateur de poche. Ce dernier conserve également tous les documents récupérés, et en propose un résumé plutôt qu'une lecture fastidieuse. Cela dit, cela "mâche le travail" d'investigation, et laisser les documents bruts aurait eu l'effet de placer davantage de difficulté entre les neurones du joueur. Le petit inventaire permet en outre de déboucher sur la page des menus (sauvegarder, charger une partie, quitter), et se quitte en cliquant sur l'interrupteur du bas. Quelques puzzles agrémentent l'ensemble, mais, à la différence de Myst ou de Reah, sont suffisamment rares pour ne pas donner l'impression de superflu ajouté pour rallonger le temps de jeu. Un puzzle au démarrage, une histoire de vitraux pour ouvrir un passage secret, mais surtout des clés à retrouver, des conversations à épuiser pour retrouver tous les indices, des lieux à arpenter plutôt deux fois qu'une. Un puzzle original consistera à établir une communication avec un singe, et il faudra trouver les ordres à proférer à l'animal, et dans le bon sens. Le curseur de la souris prend la forme d'une bouche ou d'une main selon l'action à entreprendre, et on pourra regretter que les zones sensibles s'affichent aussi radicalement, privant le joueur de montrer sa perspicacité. Les musiques sont bien intégrées au jeu, tour à tour entraînantes et matinées de suspense selon les situations, et les graphismes sont plutôt bien travaillés. En ce qui concerne la Bande-Son, c'est Robert Marchand qui a officié, auteur de la BO de The Cassandra Galleries, en attendant celle de Post-Mortem. Le jeu alterne des tableaux de réalité (Fred vit vraiment son aventure) et des tableaux imaginaires (Fred dort souvent, entre coups de massue sur le crâne et décalage horaire ^^) où un halo enserre l'écran pour lui donner une teinte sépia. Cela dit, les lieux traversés dans les rêves de Fred sont plutôt poétiques (Taj Mahal, Temple de Kali) et les situations réelles mettent l'Américain en phase avec New Delhi, sa crasse, ses rats et ses pigeons, ses détritus, ses vagabonds. Un peu comme dans The Longest Journey, ce sont deux univers qui se juxtaposent et s'inter-pénètrent, avant de se rejoindre dans une scène finale où le dénouement vient rappeler que le jeu a été conçu comme un conte de fée moderne. L'équipe de développement a été scindée en deux équipes, de part et d'autre de l'Atlantique : Microids a optimisé ses moyens humains entre Canada et France, comme cela avait été le cas pour Far Gate, et comme ce sera le cas l'an suivant avec Sybéria, le tout sous la houlette de Catherine Peyrot, la coordinatrice entre les deux équipes. C'est donc toute une nouvelle génération de développeurs, programmeurs, infographistes, scénaristes, dessinateurs, qui se met en marche à l'orée de l'an 2000, et qui apportera tout son talent chez Microids, Ubi Soft, Electronic Arts au cours des années 2000 et 2010. Stéphane Grefford, le chef de projet du jeu, avait inauguré sa carrière deux ans plus tôt avec Tonic Trouble. Didier Poulain, directeur technique du jeu, avait débuté en 1997 avec la programmation de Saban s Iznogoud, et Corsairs en 1999. Benjamin Contant débute sa longue carrière de programmeur de jeux vidéo avec ce titre. Tout comme Marc-Antoine Lussier, qui participe à tous les épisodes de Assassin's Creed depuis 2007. Quant à Susannah Skerl, elle apporte tout son savoir-faire en terme de motion capture, qu'elle a amassé en travaillant avec EA Canada sur des titres comme NBA Live 98. Road to India lance une génération nouvelle, ce qui était un peu passé inaperçu à l'époque. Une sacrée génération, en vérité !

Alors, que dire de ce jeu ? Les tests de l'époque ont fait la part des choses entre la beauté des graphismes, la réalisation impeccable, la musique et les sons très bien utilisés. Le jeu est beau, les énigmes sont bien pensées. Mais un jeu d'aventure, dans le standard du début des années 2000, c'était 10 à 15 heures de jeu. Atlantis ou The Longest Journey, les modèles de l'époque, pouvaient représenter jusqu'à 30 heures de jeu sans aide. Sans parler de Black Dahlia ou de Gabriel Knight 3 ! Ici, il faudra plutôt envisager 5 heures pour arriver au générique de fin. Pas de fin alternative, si ce n'est une sorte d'Easter Egg obtenu en capturant un rat au milieu du jeu. Mais qui n'apporte rien de plus qu'un clin d'oeil amusant au joueur. Aussi court que Paris 1313, aussi facile également. On dira que ce jeu est un très beau jeu pour les néophytes, et qu'il agacera le joueur chevronné à qui il ne sert que des énigmes bien intégrées mais convenues. On regrettera aussi le côté "cliché" privilégié par les scénaristes, avec la corde qui danse comme un serpent au son de la flûte, l'éléphant enchaîné, le palais de Maharadjah ou le Rickshaw. Mais toute cette couleur locale, à la manière d'une carte postale, nous rappelle aussi que l'Inde a rarement été la toile de fond des jeux d'aventure, à la différence de l'Egypte ou des hauts lieux de l'Antiquité. Pour votre humble testeur, Road to India sonne comme une invitation au voyage, et vient annoncer d'autres grands jeux d'aventure à venir, de Syberia à Overclocked. Le jeu d'aventure n'est pas mort à la fin des années 90, il vit toujours à l'orée du nouveau siècle.

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