PHILIPS MEDIA

1991 1997PucePays-Bas Eindhoven (voir sur l'atlas)
La galaxie Philips Media regroupe trois branches : une branche matérielle (CD-i), une branche logicielle et une branche de services.

La branche de services est centrée autour de la société TradeMedia ; la branche matérielle est centrée autour de la société Philips Media Systems. Enfin, en ce qui concerne la branche qui nous intéresse le plus, la branche logicielle, nous avons affaire à un agglomérat de sociétés, qui s'appellent toutes Philips Media, mais avec des segments bien définis : jeux vidéo, logiciels pour la famille, musique, Video CD et éducation.

En Europe, outre le fait d'être partenaire d'Infogrames depuis 1990 et actionnaire depuis 1993 (13,2% du capital), Philips Media se constitue une grosse branche de distribution avec Leisuresoft (Royaume-Uni), Bomico (Allemagne) et Ecudis (France). Jean-Claude Larue, le PDG de Philips Médias France, fait également partie du conseil d'administration d'Infogrames.

Aux Etats-Unis, il est fait référence à la société en charge des jeux vidéo alternativement sous les noms de Philips Media Games Inc. et de Philips Media Publishing Inc. Dans tous les cas, cette entité se présente comme un développeur et éditeur basé à Los Angeles, California.

En octobre 1996, le nouveau PDG de Philips, Cor Boonstra, déclare vouloir se débarrasser des "canards boîteux" qui nuisent aux affaires de l'entreprise. Peu après, la filiale américaine de Philips Media est fermée. Le 31 janvier 1997, Richard de Lange, président de Philips Media, annonce la cession de toutes les activités multimédia du groupe à Infogrames, actant donc la fin du standard CD-i. En raison longues négociations sur les modalités de paiement (voir Trivia 1), l'achat n'est effectif qu'en juin. RIP

Adresse (F) : Philips Interactive Medias France, BP 306, 64 rue Carnot, 92156 SuresnesAdresse Adresse (USA) : Philips Media Inc.,10960 Wilshire Blvd, Los Angeles, CA 90024

Trivia 1
Il était envisagé que Philips soit rémunéré en actions Infogrames, ce qui aurait porté leur participation totale à 25%, sachant que 34% est le seuil imposant le lancement d'une OPA et donnant une minorité de blocage. Les actionnaires ne voulaient pas cette part dépasse les 20%. Finalement, Infogrames paie en cash (191,5 millions de francs) et en obligations convertibles en actions. Ils renoncent également à l'achat de Leisuresoft, qui a cessé ses activités; en revanche, ils récupèrent 30% du distributeur autrichien Dinamic Systems.
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