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Hacx : Twitch 'n Kill
Date de sortie
1997 (
)

Genre
Développement
Édition
Systèmes

Multijoueurs



Dosbox
Compatible avec la version 0.74
#decors3dtext #objets2dbitmap #scrollmulti #sf #vuesubj
Histoire
Dans un futur proche, vous incarnez le hacker Danny Evanger, chargé d'infiltrer et de pirater une corporation internationale dénommée G.E.N.I.E. Spécialisée dans les biotechnologies, elle a développé une armée de mutants et autres cyborg à des fins militaires. L'avantage c'est qu'il ya 20 millions de dollars à la clef. L'inconvénient est que vous devez rester en vie.
Historique
Hacx : Twitch 'n Kill (dont le nom se prononce comme le déodorant), est une extension pour Doom II sortie en 1997 et développé par la société Banjo Software, qui paya à l'époque 5000 dollars pour acquérir la licence. Seul jeu développé par le studio, celui-ci ferme ses portes en 1999, sans avoir pu trouver un éditeur pour sa suite Hacx 3D. Un titre en 3D devait être en effet distribué, basé sur le moteur de Quake. Après un passage rapide au moteur d'Unreal, le jeu a fini par être abandonné avant d'être repris mais cette fois sous le moteur de Doom. Toujours en développement, le titre semble s'apparenter à un stand-alone du jeu original.
Depuis 2008, une nouvelle version de Hacx : Twitch 'n Kill est développée, basé sur le port ZDoom. Le 9 octobre 2010, le jeu est gratuitement distribué en stand alone sans qu'il soit nécessaire de posséder une version complète de Doom II. Le jeu est également sorti sur iOS sous le nom de Hacx Classic, dans une version similaire au port iOS de Doom, Doom Classic.
Influences
Hacx : Twitch 'n Kill ne ressemble pas vraiment à Doom II, à l'exception bien sûr de son interface. Banjo Software s'inspire de la tendance post 1995 dans le FPS, avec des textures plus réalistes et moins colorés. On devine pour certaines d'entre elles qu'elles ont fait l'objet d'un traitement à base d'effets 3D avant d'etre converti au format bitmap. L'architecture réaliste pousse le moteur du jeu dans ses derniers retranchements, avec des niveaux qui s'étendent sur de longues distances. Pour toujours plus coller avec les FPS du moment, Hacx : Twitch 'n Kill permet à l'instar d'Hexen - Beyond Heretic de détruire certaines partie du décor comme les vitres.
Ce sentiment se confirme jusque dans le level design qui s'inspire des productions de l'époque, Shadow Warrior en tête. Avec ses immeubles gigantesques, usines, pavillons, villes entière, Hacx : Twitch 'n Kill reprend l'esthétique réaliste et techno-japonaise du titre de 3D Realms sorti tout juste six mois auparavant. Cela se ressent jusqu'au design des ascenseurs ou des boutons cachés derrière le bureau qui révèlent un passage secret.
Le design des ennemis est quant à lui inégal. Les mutants puisent leur inspiration dans ceux de Shadow Warrior et l'heroic fantasy d'Hexen - Beyond Heretic ou d' Heretic - Shadow of the Serpent Riders et offrent ainsi un mélange réussi. Les cyborgs varient entre un design assez enfantin franchement raté (les cyborgs qui rappelle ceux de Blake Stone : Aliens of Gold et Corridor 7 : Alien Invasion) et plus inspiré (les femmes cyborgs, dont l'allure rappelle les vixens de Redneck Rampage). La même remarque peut s'appliquer aux armes, entre l'uzi superbement dessiné et le fusil à pompe qui ressemble à une brique de métal.
Les effets sonores de Hacx : Twitch 'n Kill sont particulièrement soigné avec des sons lourds qui offrent des affrontements particulièrement bruyants. La musique de Jim Lynch fait quant à elle son office, avec son ambiance rock qui colle parfaitement à l'esprit du jeu. Elle n'a cependant pas l'inventivité des compositions de Robert Prince pour Doom et Doom II.
Gameplay
Hacx : Twitch 'n Kill modifie intégralement l'aspect graphique de Doom II mais aussi son gameplay. En reprenant les assets du jeu original, il modifie l'intégralité de la puissance et la rapidité des ennemis ainsi que celles des armes. Même en difficulté facile, il est impossible de terminer le jeu en fonçant dans le tas. Ce réequilibre est bienvenu car le jeu gagne en vitesse et rivalise ainsi avec les nouveaux concurrents du marché. Alors qu'une autre total conversion de Doom sortie un an auparavant (Strife : Quest for the Sigil) n'avait pas tenté un tel virage dans les affrontements, Hacx : Twitch 'n Kill mise au contraire sur le tir et démontre que Doom peut gagner en nervosité.
Le level design est de grande qualité avec des niveaux qui se hissent au niveau de Doom II et d Heretic - Shadow of the Serpent Riders. Le seul vrai reproche qui peut être fait à Hacx : Twitch 'n Kill sur ce point est les quelques niveaux dans le monde du hack, non sans rappeler ceux de System Shock. Dans ces niveaux très abstraits, le gameplay varie légèrement : sols invisibles, ennemis uniques et plate-formes montantes et descendantes (d'une lenteur exécrable). En activant certaines barrières le joueur pénètre toujours plus loin dans le système. Il faut bien le dire, ces niveaux sont une plaie. De par leur caractère incohérent, il arrive le plus souvent que l'on tourne en rond sans savoir dans quel partie du niveau se trouve le mécanisme à activer. En total rupture avec le rythme classique des autres niveaux, ils viennent plomber un jeu qui avait déjà trouvé sa signature. Dommage.
Avec ses 21 niveaux, Hacx : Twitch 'n Kill a une durée de vie honorable, avec une dizaine d'heures de jeu au compteur. Le jeu se termine cependant de manière un peu abrupte, avec un cliffhanger calqué sur le premier épisode de Doom.
Conclusion
Hacx : Twitch 'n Kill se révèle être une excellente total conversion pour Doom II. Plus qu'un relooking graphique, l'unique titre développé par Banjo Software est un first person shooter au défi de taille, beaucoup plus nerveux que Doom II lui même.
Hacx : Twitch 'n Kill démontre avant tout la richesse de Doom, qui n'était pas destiné à rester figé dans une seule et unique configuration. Quatre années se sont écoulées depuis sa sortie et ce titre en est la preuve vivante, n'ayant pas à rougir des concurrents de l'époque comme Duke Nukem 3D ou Blood. Le jeu n'est cependant pas un succès à sa sortie en raison du désintérêt pour un titre vieux de quatre ans, une éternité pour les jeux du genre à cette époque.
Hacx : Twitch 'n Kill est également le dernier jeu commercialisé développé avec le moteur et un gameplay basé sur le bébé d'id Software. Une note finale qui fait honneur à un jeu légendaire.
Lancement du jeu
Pour lancer la demo, exécutez avec DOSBOX le fichier HACXSW.EXE puis sélectionnez Hacx Solo.
Pour lancer le jeu, exécutez le fichier ZDOOM.EXE.
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Dans un futur proche, vous incarnez le hacker Danny Evanger, chargé d'infiltrer et de pirater une corporation internationale dénommée G.E.N.I.E. Spécialisée dans les biotechnologies, elle a développé une armée de mutants et autres cyborg à des fins militaires. L'avantage c'est qu'il ya 20 millions de dollars à la clef. L'inconvénient est que vous devez rester en vie.

Hacx : Twitch 'n Kill (dont le nom se prononce comme le déodorant), est une extension pour Doom II sortie en 1997 et développé par la société Banjo Software, qui paya à l'époque 5000 dollars pour acquérir la licence. Seul jeu développé par le studio, celui-ci ferme ses portes en 1999, sans avoir pu trouver un éditeur pour sa suite Hacx 3D. Un titre en 3D devait être en effet distribué, basé sur le moteur de Quake. Après un passage rapide au moteur d'Unreal, le jeu a fini par être abandonné avant d'être repris mais cette fois sous le moteur de Doom. Toujours en développement, le titre semble s'apparenter à un stand-alone du jeu original.
Depuis 2008, une nouvelle version de Hacx : Twitch 'n Kill est développée, basé sur le port ZDoom. Le 9 octobre 2010, le jeu est gratuitement distribué en stand alone sans qu'il soit nécessaire de posséder une version complète de Doom II. Le jeu est également sorti sur iOS sous le nom de Hacx Classic, dans une version similaire au port iOS de Doom, Doom Classic.

Hacx : Twitch 'n Kill ne ressemble pas vraiment à Doom II, à l'exception bien sûr de son interface. Banjo Software s'inspire de la tendance post 1995 dans le FPS, avec des textures plus réalistes et moins colorés. On devine pour certaines d'entre elles qu'elles ont fait l'objet d'un traitement à base d'effets 3D avant d'etre converti au format bitmap. L'architecture réaliste pousse le moteur du jeu dans ses derniers retranchements, avec des niveaux qui s'étendent sur de longues distances. Pour toujours plus coller avec les FPS du moment, Hacx : Twitch 'n Kill permet à l'instar d'Hexen - Beyond Heretic de détruire certaines partie du décor comme les vitres.
Ce sentiment se confirme jusque dans le level design qui s'inspire des productions de l'époque, Shadow Warrior en tête. Avec ses immeubles gigantesques, usines, pavillons, villes entière, Hacx : Twitch 'n Kill reprend l'esthétique réaliste et techno-japonaise du titre de 3D Realms sorti tout juste six mois auparavant. Cela se ressent jusqu'au design des ascenseurs ou des boutons cachés derrière le bureau qui révèlent un passage secret.
Le design des ennemis est quant à lui inégal. Les mutants puisent leur inspiration dans ceux de Shadow Warrior et l'heroic fantasy d'Hexen - Beyond Heretic ou d' Heretic - Shadow of the Serpent Riders et offrent ainsi un mélange réussi. Les cyborgs varient entre un design assez enfantin franchement raté (les cyborgs qui rappelle ceux de Blake Stone : Aliens of Gold et Corridor 7 : Alien Invasion) et plus inspiré (les femmes cyborgs, dont l'allure rappelle les vixens de Redneck Rampage). La même remarque peut s'appliquer aux armes, entre l'uzi superbement dessiné et le fusil à pompe qui ressemble à une brique de métal.
Les effets sonores de Hacx : Twitch 'n Kill sont particulièrement soigné avec des sons lourds qui offrent des affrontements particulièrement bruyants. La musique de Jim Lynch fait quant à elle son office, avec son ambiance rock qui colle parfaitement à l'esprit du jeu. Elle n'a cependant pas l'inventivité des compositions de Robert Prince pour Doom et Doom II.

Hacx : Twitch 'n Kill modifie intégralement l'aspect graphique de Doom II mais aussi son gameplay. En reprenant les assets du jeu original, il modifie l'intégralité de la puissance et la rapidité des ennemis ainsi que celles des armes. Même en difficulté facile, il est impossible de terminer le jeu en fonçant dans le tas. Ce réequilibre est bienvenu car le jeu gagne en vitesse et rivalise ainsi avec les nouveaux concurrents du marché. Alors qu'une autre total conversion de Doom sortie un an auparavant (Strife : Quest for the Sigil) n'avait pas tenté un tel virage dans les affrontements, Hacx : Twitch 'n Kill mise au contraire sur le tir et démontre que Doom peut gagner en nervosité.
Le level design est de grande qualité avec des niveaux qui se hissent au niveau de Doom II et d Heretic - Shadow of the Serpent Riders. Le seul vrai reproche qui peut être fait à Hacx : Twitch 'n Kill sur ce point est les quelques niveaux dans le monde du hack, non sans rappeler ceux de System Shock. Dans ces niveaux très abstraits, le gameplay varie légèrement : sols invisibles, ennemis uniques et plate-formes montantes et descendantes (d'une lenteur exécrable). En activant certaines barrières le joueur pénètre toujours plus loin dans le système. Il faut bien le dire, ces niveaux sont une plaie. De par leur caractère incohérent, il arrive le plus souvent que l'on tourne en rond sans savoir dans quel partie du niveau se trouve le mécanisme à activer. En total rupture avec le rythme classique des autres niveaux, ils viennent plomber un jeu qui avait déjà trouvé sa signature. Dommage.
Avec ses 21 niveaux, Hacx : Twitch 'n Kill a une durée de vie honorable, avec une dizaine d'heures de jeu au compteur. Le jeu se termine cependant de manière un peu abrupte, avec un cliffhanger calqué sur le premier épisode de Doom.

Hacx : Twitch 'n Kill se révèle être une excellente total conversion pour Doom II. Plus qu'un relooking graphique, l'unique titre développé par Banjo Software est un first person shooter au défi de taille, beaucoup plus nerveux que Doom II lui même.
Hacx : Twitch 'n Kill démontre avant tout la richesse de Doom, qui n'était pas destiné à rester figé dans une seule et unique configuration. Quatre années se sont écoulées depuis sa sortie et ce titre en est la preuve vivante, n'ayant pas à rougir des concurrents de l'époque comme Duke Nukem 3D ou Blood. Le jeu n'est cependant pas un succès à sa sortie en raison du désintérêt pour un titre vieux de quatre ans, une éternité pour les jeux du genre à cette époque.
Hacx : Twitch 'n Kill est également le dernier jeu commercialisé développé avec le moteur et un gameplay basé sur le bébé d'id Software. Une note finale qui fait honneur à un jeu légendaire.

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